COOL FOOD Pro : pour une restauration collective durable

L’alimentation représente 25% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). 

Alléger l’empreinte carbone des assiettes servies dans la restauration collective : c’est le pari du projet européen COOL FOOD Pro. Et les premiers résultats sont plus que convaincants !

COOL FOOD Pro est un projet européen financé par le Programme Interreg France (Manche) Angleterre. Au moyen d’un calculateur de gains environnementaux et d’un programme d’accompagnement, il a pour but d’aider les professionnels de la restauration collective (publique et privée) à se tourner vers des pratiques plus durables : plus de bio, de local et de saison ; diversification des protéines dans l’assiette (moins de viande, plus de qualité)  et moins de gaspillage alimentaire et plastique.
Depuis janvier 2022, l’UBO et ses deux partenaires français, la Maison de l’agriculture biologique du Finistère et LABOCEA, accompagnent 6 sites pilotes dans le département. De mars à novembre 2022, en changeant leurs pratiques, l’ensemble des participants ont contribué à l’économie de plus de 200 tonnes de CO2e, soit l’équivalent d’une vingtaine de tours du monde en avion (source : convertisseur impactco2.fr) !
Mise à jour au 11 janvier 2023 : les gains s’élèvent désormais à plus de 320T tonnes de CO2e économisées, soit plus de 35 fois le tour du monde en avion !

L’exemple du CHU et de Brest métropole

La cuisine du centre hospitalier universitaire (CHU) de Brest, qui prépare 6 400 repas par jour, a proposé des mesures à destination du personnel comme des patients : offre végétarienne régulière, plus de produits bio, locaux et de saison… Des choix stratégiques couplés à un suivi quotidien via le calculateur, pour un gain de 67 tonnes de CO2e et un gaspillage alimentaire réduit de 25% (restes de repas) à 60% (restes en cuisine). 
Dans les cantines scolaires brestoises, gérées par la métropole, et qui servent quelque 6 000 repas quotidiens, la mise en place d’un repas végétarien supplémentaire tous les 15 jours depuis la rentrée a déjà permis un gain de 35 tonnes de CO2e.

Le projet entre dans une nouvelle phase

Le nouvel objectif pour COOL FOOD pro : accompagner 100 sites supplémentaires sur toute la Bretagne pour atteindre, d’ici à mars 2023, un bilan carbone allégé de 1 000 tonnes de CO2e sur le secteur de la restauration collective.

Le saviez-vous ?

Avec plus de 7,3 milliards de repas servis chaque année, la restauration collective française représente pas loin de la moitié de la restauration prise hors domicile (Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, 2020). 81 495 structures de restauration collective, publiques ou privées, assurent ainsi le service de plus de 12 millions de repas chaque jour (réseau de professionnels Restau’co). Le secteur joue donc un rôle essentiel pour promouvoir une alimentation sûre, saine, durable et accessible à tous… Et COOL FOOD Pro y contribue !

Si vous souhaitez en savoir plus sur le projet, n’hésitez pas à contacter Audrey Fontaine, Coordinatrice de Cool Food Pro – LABORATOIRE LEGO : audrey.fontaine@univ-brest.fr

Budget participatif 50 ans #2 : prêt d’un vélo électrique pliant à la communauté UBO

L’association anime, tous les mardis midi, un atelier d’autoréparation de vélos pour les étudiants et les personnels.

Dans le cadre de ses 50 ans, et pour permettre à ses étudiants et personnels de proposer et mettre en œuvre des idées répondant à leurs attentes, l’université a lancé, fin 2021, un budget participatif. À l’issue d’une sélection, puis d’un vote du public, 6 projets ont été retenus. 5 d’entre eux répondent à des enjeux de développement durable. Chaque mois, L’UBO, en vert c’est mieux ! vous propose de découvrir l’un de ces projets. Gros plan sur l’association Écomobilité UBO, dont le projet est arrivé en deuxième place des votes.

L’argent du budget participatif a permis à l’association Écomobilité UBO de faire l’acquisition d’un vélo électrique pliant. Cette association ouverte aux étudiants et personnels de l’UBO, a pour mission d’encourager les mobilités douces, et notamment le vélo, sur les campus universitaires. « Avec un modèle de ce type, nous nous adressons aux étudiants et personnels qui souhaitent tester un VAE (vélo à assistance électrique) tout en profitant d’un petit encombrement. Nous l’avons depuis juin et trois personnes ont déjà pu en bénéficier » précise Julien Petit, personnel UBO et membre de l’association. 

Un prêt courte durée pour se mettre en selle

Ce sont désormais 10 vélos que l’association propose au prêt. Le principe est simple : étudiants et personnels disposent d’un mois pour tester le matériel. Seule condition : adhérer à l’association. La cotisation annuelle s’élève à 2 euros pour les étudiants et 5 euros pour les personnels.
« L’objectif est de permettre à la communauté UBO de tester ce mode de transport au quotidien. Ce prêt initial d’un mois est un général un tremplin vers un achat personnel ou une location longue durée comme peut le proposer Bibus » explique Julien Petit.

Des ateliers d’autoréparation et des opérations de sensibilisation 

Écomobilité UBO anime également des ateliers d’autoréparation, tous les mardis midi. Les outils nécessaires sont mis à disposition des adhérents pour qu’ils puissent réparer ou simplement entretenir leur vélo. Nul besoin d’être un mécanicien chevronné : les membres de l’association sont là pour faire bénéficier les usagers de leurs conseils et de leur aide. 
Pour un usage quotidien ou régulier, une révision tous les 6 mois suffit. À condition, chaque mois, de bien vérifier le graissage de la chaîne, la pression des pneus et les freins. Il s’agit d’une question de sécurité. Les cyclistes sont en effet particulièrement vulnérables sur la route et il est important de mettre toutes les chances de son côté pour se déplacer en sécurité.
C’est pourquoi l’association mène également des actions de sensibilisation à la sécurité routière. Prochaine en date : l’Opération « cyclistes, brillez ». Mardi 15 et mercredi 16 novembre, Écomobilité UBO accueillera, de 7h45 à 9h, les étudiants cyclistes sur les abris à vélos de 4 campus brestois (faculté des Sciences, Segalen, IUT et bâtiment C de l’IAE). L’occasion d’échanger avec les étudiants et de leur distribuer des kits d’éclairage et des gilets réfléchissants financés par l’alliance européenne SEA-EU. 

Rencontrer ou contacter Écomobilité UBO

  • Une permanence/atelier d’autoréparation tous les mardis, de 12h à 14h, devant le Resto’U Armen, au 2 bis avenue Victor-le-Gorgeu à Brest (adresse temporaire pendant les travaux de la BU Bouguen).
  • Un courriel : ecomobiliteubo@gmail.com
  • Vous pouvez également suivre l’actualité de l’association sur les réseaux sociaux : Instagram, Facebook et Twitter.

Le papier en tension

La situation actuelle du marché international du papier engendre des difficultés d’approvisionnement. Si nous ne sommes pas encore en situation de pénurie, les délais de livraison sont allongés et les prix sont en hausse. Comment agir au bureau ?

Pour vous essuyer les mains, ne roulez pas vos feuilles en boule : 1 à 2 feuilles utilisées à plat suffisent. Faites le test !

Les bons réflexes pour limiter la consommation de papier

L’UBO en vert, c’est mieux vous le rappelait lors d’un précédent post, il est important de rationaliser sa consommation de papier. À plus forte raison alors que le marché du papier connaît de très fortes tensions. Les bons gestes à adopter :

  • N’imprimez que si nécessaire.
  • Optez pour l’impression en recto verso et en noir et blanc.
  • Optimisez la mise en page de vos documents.
  • Réutilisez les feuilles imprimées recto seul en brouillon sur l’autre face.
  • Utilisez en priorité du papier recyclé ou écolabellisé.

Les papiers d’hygiène

Autres consommables impactés : les papiers d’hygiène, comme l’essuie-mains par exemple.
Là encore, il est possible de mieux consommer. On peut ainsi diminuer drastiquement le nombre de feuilles utilisées pour s’essuyer les mains :

  • Après le rinçage, égouttez vos mains au-dessus du lavabo. Vous enlèverez déjà jusqu’à 40 % des résidus d’eau.
  • Tapotez vos mains avec une ou deux feuilles à plat. Ne les roulez ou ne les pliez pas, cela les rend moins efficaces.

Des bonnes pratiques qui, adoptées par tous au bureau, peuvent contribuer à la maîtrise de la consommation, et donc des dépenses.

Au travail aussi, il est possible d’agir pour l’environnement ! Forte de cette conviction, l’UBO a démarré, en mai 2022, une campagne d’1 an à destination de ses personnels. Cet écogeste est le 6e de la série.

Le saviez-vous ?

Depuis décembre 2021, afin d’économiser les ressources naturelles et l’énergie, et donc de diminuer l’empreinte carbone de notre université, l’UBO a fait le choix du papier recyclé.

Budget participatif 50 ans #1 : Clean walk 

Dans le cadre de ses 50 ans, et pour permettre à ses étudiants et personnels de proposer et mettre en œuvre des idées répondant à leurs attentes, l’université a lancé, fin 2021, un budget participatif. À l’issue d’une sélection, puis d’un vote du public, 6 projets ont été retenus. 5 d’entre eux répondent à des enjeux de développement durable. Chaque mois, L’UBO, en vert c’est mieux ! vous propose de découvrir l’un de ces projets. Gros plan sur Clean walk, un kit écoresponsable de ramassage de déchets.

Comment est né ce projet ?

Clean walk est né à l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM). Cette composante de l’UBO, située sur le Technopôle Brest Iroise de Plouzané, bénéficie d’une position géographique privilégiée en front de mer. Un cadre naturel remarquable… qui se retrouve régulièrement entaché par des amoncellements de déchets sauvages ! C’est pour tenter d’y remédier et pour encourager les opérations de ramassage de déchets que l’idée de Clean walk a germé : mettre à la disposition de la communauté UBO (personnels, étudiants, associations) un kit de ramassage des déchets composé de matériaux écoresponsables. 

Un kit « clé en mains »

Que trouve-ton dans ce kit ? Du matériel de qualité pour organiser une opération de ramassage de déchets sur une base de 50 participants. À savoir :

  • des pinces de ramassage durables et réparables ;
  • des gants réutilisables et non à usage unique (en plusieurs tailles) ;
  • des gilets fluorescents pour la sécurité des participants ;
  • 2 trousses de secours en cas de petits bobos.

Un projet plébiscité

Sélectionné lors de l’appel à projets du budget participatif des 50 ans de l’université, Clean walk est arrivé en tête des votes du public. Une belle mise en lumière, mais aussi un vrai coup de pouce financier. En effet, l’argent du budget participatif a permis de financer l’achat du matériel.

Comment bénéficier du kit ?

Afin que Clean walk puisse profiter au plus grand nombre de participants, un passage de relais a été effectué auprès de la Pépinière des solidarités étudiantes (PepSE). Toute demande de kit est à réaliser auprès de la PepSE. Les conditions à remplir :

  • être personnel ou étudiant·e UBO ;
  • signer la charte d’utilisation du matériel ;
  • s’engager à restituer le matériel dans les 2 semaines qui suivent le prêt.

Plusieurs associations en ont déjà bénéficié pour leurs opérations.

Le papier : à consommer avec modération

Au travail aussi, il est possible d’agir pour l’environnement ! Forte de cette conviction, l’UBO a démarré, en mai 2022, une campagne d’1 an à destination de ses personnels. Cet écogeste est le 5e de la série. 

Même à l’ère du tout numérique, le papier reste l’un des gros postes de production de déchets des bureaux. Il est possible de réduire sa consommation en adoptant certains gestes simples qui deviendront vite des automatismes.

  • Dès que possible, imprimez vos documents en recto verso, et en noir et blanc. Certains logiciels vous permettent même d’imprimer plusieurs pages sur une seule. Vous pouvez, avec l’application PowerPoint par exemple, choisir d’éditer plusieurs diapositives par face.
  • Optimisez la mise en page des documents que vous créez pour l’impression : taille des caractères, des marges, de l’interligne
  • N’imprimez que les éléments utiles d’un document : supprimez les publicités, aplats de couleurs, photos inutiles, éléments d’interface sur une page web. Sélectionnez les seules parties qui vous intéressent.
  • Réutilisez les feuilles imprimées recto seul en brouillon sur l’autre face.
  • Utilisez en priorité du papier recyclé ou écolabellisé.

Le saviez-vous ?

Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) :

  • La consommation de papier représente 75 % des déchets de bureau.
  • En moyenne, chaque salarié consomme annuellement 70 à 85 kg de papier, soit l’équivalent de 3 ramettes par mois.
  • Seulement 20 % des papiers sont recyclés au bureau, contre 41 % à la maison.

Rénovation énergétique des campus : en direct des chantiers

L’engagement de l’université pour la protection de l’environnement et des ressources se traduit aussi par la modernisation et la rénovation énergétique de son patrimoine bâti. Avec l’aide de plusieurs programmes de financement, des opérations significatives sont engagées. Gros plan sur les chantiers en cours.

À l’IUT de Quimper, à l’IUT de Brest et à la bibliothèque universitaire du Bouguen, les chantiers de rénovation énergétique avancent à bon rythme et dans le respect des calendriers prévisionnels.
Construits majoritairement dans les années 1970, ces bâtiments avaient des performances énergétiques qui ne correspondaient plus aux normes actuelles. Les travaux engagés vont ainsi permettre de faire un bond en avant en matière de confort thermique et d’économies d’énergie.
L’une des particularités de ces chantiers ? Ils sont réalisés en sites occupés. Les opérations ont donc été pensées afin de garantir aux usagers (étudiants et personnels) le moins possible de nuisances sonores et la plus grande continuité de service.
À début octobre, quels travaux ont déjà été réalisés ? Quelles sont les étapes à venir ? L’UBO, en vert c’est mieux ! vous invite à une visite de chantier.

Du côté de l’IUT de Quimper

Les travaux de rénovation énergétique des bâtiments A et C ont commencé le 30 mai dernier. Ils portent sur la façade (isolation par l’extérieur, changements des huisseries), mais touchent aussi aux parties intérieures : chauffage (pour le bâtiment C) , ventilation, éclairage.

La façade du bâtiment C en cours de finitions.

Pour le bâtiment C, les changements sont bien visibles en extérieur. Toutes les nouvelles façades préfabriquées ont été posées et l’heure est aux finitions. La centrale de traitement d’air a été installée sur la toiture.
En intérieur, la quasi-totalité des salles de cours et des bureaux est de nouveau accessible aux usagers. Seules quelques salles doivent encore passer par l’étape des finitions. Le changement de la sous-station et la réfection du réseau de chauffage sont finalisés. À venir désormais : la mise en chauffe du bâtiment et la mise en place d’une solution de comptage, d’enregistrement et de suivi des consommations.

Le bâtiment A où les façades préfabriquées ont été posées.

Le bâtiment A a, lui aussi, bien entamé sa mutation. Les nouvelles façades préfabriquées sont en place et les travaux de finition (ex. : jonction de panneaux) sont en cours. Place aux travaux intérieurs. Ils se concentreront, dans un premier temps, sur les étages 2 et 3 qui accueillent la bibliothèque, des salles de cours et des bureaux.

Fin de chantier prévisionnelle : avril 2023.

Et à l’IUT de Brest ?

L’isolation par l’extérieur est en cours de pose côté pignon est et façade sud.

Les travaux de désamiantage sont achevés. La réfection de la toiture est également quasi terminée. L’isolation par l’extérieur est en cours d’installation côté pignon est et façade sud. Le préperçage des façades a été réalisé pendant l’été, alors que le bâtiment était vide, afin de diminuer au maximum les nuisances sonores durant l’opération de pose à venir. La façade nord, plus sujette à la déperdition d’énergie en raison de son exposition, bénéficiera de châssis spécifiques : intérieur bois et extérieur aluminium.

La façade nord bénéficiera de châssis vitrés performants en matériaux biosourcés.

En intérieur, les travaux consistent en l’installation d’une nouvelle ventilation, d’éclairage led intelligent et d’une rénovation des faux plafonds. Les salles ont progressivement été remises à disposition des usagers. Seules quelques salles du rez-de-chaussée et une salle à l’étage sont encore en travaux. À venir : les essais de la nouvelle centrale de traitement d’air et la pose des dispositifs de comptage des consommations énergétiques.

Fin de chantier prévisionnelle : janvier 2023.

À la bibliothèque universitaire du Bouguen

Après une période de fermeture, la BU a fait sa rentrée le 19 septembre dernier et accueille de nouveau le public. Pour permettre le bon déroulement du chantier en site occupé, un plan de zonage a été réalisé. Il prévoit, en fonction des zones concernées, le déménagement des mobiliers et collections.

La façade, côté nord, est achevée.

En extérieur, les travaux progressent… à vue d’œil. Comme à l’IUT de Brest, le préperçage des façades a été réalisé pendant l’été afin de réduire au maximum les nuisances sonores. Mais le bruit reste inévitable durant cette phase bien spécifique des travaux. Aussi, des bouchons d’oreille sont distribués aux usagers ! À venir : la réalisation d’une fresque peinte sur la façade, à l’angle de l’avenue du Bouguen.

La pose des façades préfabriquées progresse, côté rue du Bouguen.

En intérieur, les travaux vont aussi bon train, ce qui explique que certaines parties de l’équipement soient actuellement inaccessibles. C’est le cas, notamment, de la salle de lecture de l’étage (côté stade). Les châssis vitrés, les luminaires, les radiateurs et les faux plafonds y seront remplacés.

À noter : pendant l’été, des travaux supplémentaires ont été engagés. Les carrels de lecture ont été redistribués et optimisés. L’objectif : proposer, en plus de ces espaces individuels, des espaces d’étude plus grands et donc plus favorables au travail en groupe.

Gros plan sur les éclairages intelligents

L’ensemble de ces bâtiments seront équipés de pavés led à détection de présence. Des éclairages programmés pour s’adapter à l’occupation de la pièce et qui prennent également en compte les flux lumineux naturels dans leur apport d’éclairage. Ces équipements intelligents seront un levier supplémentaire vers la sobriété énergétique dans laquelle l’université s’est engagée.

Écowatt : l’indicateur incontournable à suivre cet hiver

Un dispositif mis en place par le gestionnaire du réseau électrique français RTE, en partenariat avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Cet hiver, lorsque la consommation en électricité sera la plus forte, la France pourrait faire face à une situation inédite nécessitant une grande vigilance et la mobilisation de tous. Le dispositif Écowatt a été conçu pour permettre à chacun d’agir sur sa consommation.

Des risques de coupure hivernale

RTE, gestionnaire du réseau électrique, prévoit qu’il faudra « baisser notre consommation nationale de 1 à 5 % dans la majorité des cas, et jusqu’à 15 % dans les situations météorologiques les plus extrêmes » pour éviter tout risque de coupure de courant durant l’hiver à venir. À quel moment devrons-nous réduire notre consommation ? Et comment agir ? Le site internet MonEcoWatt, bientôt décliné en application, accompagne les particuliers, entreprises et collectivités dans cette démarche.

Une météo de l’électricité

RTE présente Écowatt comme « une météo de l’électricité ». Testé depuis plusieurs années déjà en Bretagne et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le dispositif est désormais étendu à tout le territoire métropolitain.
Le service informe ainsi, en temps réel, sur le niveau de consommation des Français et propose des actions pour réduire ses dépenses en énergie.

Des prévisions sur les 4 journées à venir

À partir de prévisions établies par RTE sur la consommation d’électricité, chaque journée est classée selon un code couleur. Un indicateur qui sera repris désormais dans les bulletins météo de France Télévisions.

  • vert : « niveau de consommation raisonnable » ;
  • orange : « consommation élevée » ;
  • rouge : « consommation anormalement élevée, avec risque de coupure d’électricité ».

Des alertes vigilance coupure

Écowatt propose également un système « d’alertes vigilance coupure » pour avertir les abonnés en cas de tensions extrêmes qui pourraient entraîner des coupures de courant. L’application mobile, prévue avant l’hiver, permettra aux usagers de recevoir ces alertes directement sur leur smartphone.

Création d’un parc fleuri à la Présidence

Les travaux ont commencé début septembre afin que les nouveaux aménagements puissent être livrés au printemps 2023.

Rue des Archives, dans le parc de la présidence, un nouvel aménagement est en cours. Il profitera aux personnels travaillant sur le site, aux promeneurs, à la communauté scientifique, mais, avant tout, à la biodiversité. Gros plan. 

Au sol, les espaces se dessinent déjà. Le projet comprend différents espaces : des aires de circulation, des zones fleuries constituées d’espèces végétales différentes mixant couleurs et hauteurs.
Les objectifs de ces nouveaux aménagement paysagers sont multiples : 

  • embellir le site, très fréquenté par les promeneurs, riverains et usagers ;
  • favoriser la biodiversité (faune et flore) ;
  • préserver les ressources en limitant les tontes (diminution de la consommation de carburant et de la pollution sonore).

Le département de biologie de l’UFR Sciences y voit également un réel intérêt, et notamment pour la recherche. Un suivi des arthropodes et des plantes pourrait ainsi être réalisé.

Au-delà de l’UBO, ce projet s’inscrit dans de grands schémas à l’échelle de la métropole :

Mais pour l’heure, place aux travaux. Les premiers sont en cours afin que les nouveaux aménagements puissent être livrés au printemps.

Campus innovant et durable : retour sur la saison 1

Les étudiants et personnels de l’UBO qui souhaiteraient participer à la saison 2 du dispositif Campus innovant et durable ont jusqu’au 6 octobre pour soumettre leurs idées. L’année passée 3 projets de développement durable ont ainsi pu bénéficier de cet accompagnement.

Une saison 1 riche en projets

Parmi la vingtaine de projets soumis l’année passée, trois se sont concrétisés :

  • le verger solidaire du Pôle universitaire Pierre-Jakès Hélias, à Quimper ;
  • le projet de transformation des plastiques non-souillés issus des laboratoires de l’université à l’IUEM, à Plouzané ;
  • l’installation d’un mur végétal extérieur sur les bâtiments de la Faculté des Sciences et Techniques, à Brest.

Un rayonnement européen grâce à SEA-EU

Ces trois projets ont même dépassé les frontières ! En effet, deux porteurs ont eu l’opportunité de présenter leurs projets aux partenaires européens de l’alliance SEA-EU lors d’une rencontre organisée à Split, en Croatie, en mars dernier. Le projet « Lab’oucle : la seconde vie des plastiques de laboratoire » de l’équipe de l’IUEM a d’ailleurs remporté la première place de la finale européenne du Makeathon.
L’idée de départ : créer une filière de recyclage locale pour les déchets plastiques non-souillés des laboratoires. Les valoriser et les transformer en objets utiles et durables pour les activités de recherche : portoirs de tubes, supports d’ordinateurs, mobilier… 
« À long terme, j’aimerais que ce projet soit repris par d’autres laboratoires, d’autres universités, d’autres structures pour que, à terme, chaque organisation qui produit du plastique dans ses activités puisse assurer sa valorisation et sa transformation de manière locale, autonome » précise Mallorie Bodériou, assistante ingénieure CNRS à l’IUEM et porteuse de ce projet.

Un dispositif tremplin

Cette année encore, l’UBO Open Factory espère fait le plein de ces initiatives positives pour les accompagner dans leur déploiement ! En effet, les idées des étudiants et du personnel pour transformer le campus fleurissent. Mais bien souvent, faute de contacts ou de moyens, elles ne se concrétisent pas. « Avec Campus innovant et durable, nous avons pu profiter de l’expertise et des conseils techniques de l’équipe de l’UBO Open Factory et grâce à cela, le projet est devenu quelque chose de concret, avec l’élaboration de prototypes qui lui donne soudainement beaucoup de légitimité ! » témoigne Mallorie Bodériou. Un constat partagé par Ange Leyrit, étudiant à la Faculté des Sciences et Techniques, porteur du projet de mur végétal extérieur : « Campus innovant et durable permet de s’affranchir de la barrière étudiant.e.s/salarié.e.s, de faire des rencontres inattendues, d’échanger entre générations, de gagner en autonomie et de participer à la construction d’une future université possiblement plus durable. »

La face cachée du numérique (Part. 1)

Au travail aussi, il est possible d’agir pour l’environnement ! Forte de cette conviction, l’UBO a démarré, en mai 2022, une campagne d’1 an à destination de ses personnels. Cet écogeste est le 4e de la série.

Tous les jours, nous envoyons des mails, nous naviguons sur le web, téléchargeons des documents… Nous avons souvent l’impression que ce processus est « immatériel ». Et pourtant ! Toutes ces actions quotidiennes ont un impact non négligeable sur notre planète. Ordinateur, routeurs, câbles, serveurs… Les équipements sollicités sont bien réels. Tout comme les consommations d’énergie et de ressources pour les fabriquer et les faire fonctionner.

Une technologie gourmande en énergie

En apparence totalement virtuel, le web repose sur des équipements très concrets qui consomment beaucoup d’énergie : nos ordinateurs, téléphones et tablettes par lesquels on y accède, mais aussi le réseau qui transporte les informations (Wifi, ADSL,satellite), les serveurs qui traitent nos demandes (Google, Yahoo, etc.) et qui hébergent nos données (Picasa, iCloud, Dropbox, etc.). En effet, le fait d’utiliser son ordinateur pour envoyer un courriel ne consomme pas seulement l’électricité liée à l’ordinateur, c’est toute une chaîne qui est mise à contribution pour que l’action soit effectuée jusqu’au bout !

Comment adapter ses pratiques ?

Au quotidien, ce sont des dizaines de messages qui se bousculent dans nos boîtes : courriels, newsletters, publicités… Or, chaque courriel reçu est archivé dans des centres de données qui fonctionnent 24h/24, 7 jours/7. Quelques gestes simples peuvent permettre de limiter cet impact.

  • Ne conservez que les courriels utiles.
  • Nettoyez régulièrement votre boîte (messages envoyés, spams, corbeille).
  • Désinscrivez-vous des listes de diffusion qui ne vous intéressent plus.
  • Quand vous envoyez un mail, ciblez vos destinataires.

La suite des conseils avec le prochain écogeste numérique.