Quand rénovation énergétique rime avec nouvelles pratiques

Les travaux de rénovation énergétique de l’IUT de Quimper s’achèveront en avril 2023.

L’engagement de l’UBO en faveur de la préservation de l’environnement et des ressources se traduit, notamment, par la rénovation énergétique des bâtiments universitaires. Un levier incontournable en matière de réduction de l’empreinte carbone de l’établissement. Des opérations significatives de modernisation et de rénovation énergétique du patrimoine bâti sont ainsi en cours sur les campus. Aujourd’hui, l’UBO en vert vous emmène en immersion à l’IUT de Quimper, l’un des premiers chantiers bientôt finalisés. L’occasion de mettre en lumière les nouveaux aménagements, ainsi que les nouvelles pratiques usagers induites par ces équipements.

Chauffage : de nouvelles gaines souples à bichonner

En complément des travaux effectués sur la façade des bâtiments (isolation par l’extérieur, changements des huisseries), le réseau de chauffage a été entièrement revu au sein du bâtiment C. L’ancien réseau en cuivre a été remplacé par un réseau multicouche. Il s’agit d’une fine couche d’aluminium prise entre deux couches de matière plastique. Un dispositif qui présente de nombreux avantages : installation rapide, mise en œuvre sans risque, excellentes performances et longévité. 

Les réseaux de chauffage multicouches sont maintenant apparents pour faciliter les opérations de maintenance.

Un changement notable et visible ! En effet, tous les réseaux de chauffage multicouches posés sont apparents et donc facilement accessibles. Une particularité qui facilite grandement les opérations de maintenance. 

Côté usagers, cette spécificité a également un impact. Car le multicouche, plus flexible, est aussi plus fragile (que le cuivre par exemple). Il faut donc veiller à ne pas s’appuyer dessus ou à y poser des charges. Et ce pour garantir son bon fonctionnement, le plus longtemps possible.

Éclairage : pleins feux sur les nouveautés

À l’intérieur des bâtiments, l’éclairage fluocompact a été remplacé par de l’éclairage LED, qui possède une durée de fonctionnement pouvant atteindre 50 000 heures (contre 10 000 heures pour le fluocompact). Les luminaires installés sont connectés en Bluetooth à un logiciel de programmation qui permet de paramétrer l’intensité lumineuse ainsi que les périodes d’éclairage. Chaque luminaire est équipé de deux capteurs : une sonde crépusculaire pour adapter le flux lumineux par rapport à l’apport solaire (avec un minimum de 10%) et un détecteur de présence pour s’adapter à l’occupation du bâtiment. Un système totalement innovant qui devrait permettre d’importants gains énergétiques. Côté localisation, dans les amphithéâtres et salles de cours, les interrupteurs ne se situent plus à l’entrée, mais au niveau des pupitres enseignants.

Pour accompagner les personnels et les étudiants dans leur appropriation de ces nouveaux usages, l’IUT de Quimper a réalisé des tutoriels.

L’heure est aux tests d’optimisation des paramétrages

Les bâtiments de l’IUT seront livrés en avril 2023. Si la phase chantier s’achève, une nouvelle prend la suite : la phase de test en situation. Pendant deux ans, un suivi des bâtiments et des usages va permettre d’ajuster les consignes de chauffage ou encore d’optimiser le système d’éclairage. Ces différents éléments de pilotage permettront une amélioration supplémentaire en matière de confort, au sein des bâtiments, sur les prochaines années. Les retours d’usagers seront également pris en compte.




Le 2 avril, courez solidaire !

La 6e édition de « la Solidaire de Brest » se déroulera le dimanche 2 avril 2023 au départ du Polder, au Moulin Blanc. Gros plan sur cet évènement majeur du sport inclusif finistérien.

Une course inclusive…

Organisée depuis 2017 par les étudiants en Management du sport de la faculté des Sciences du sport et de l’éducation, la Solidaire est ouverte à tous : adultes, enfants, sportifs occasionnels, confirmés, valides ou handisports. Dans cet esprit, le slogan de La Solidaire est : « À chacun sa performance ! ».
Choisissez la distance qui vous convient : marche de 5 km, courses de 5 km, 10 km ou semi-marathon de 21,2 km (la grande nouveauté de cette année !). Pour les plus jeunes : course enfant de 600 m, course poussins de 1,5 km et course Benjamin de 3 km.
En 2022, 1 160 participants ont parcouru 12 758 kilomètres !

à but caritatif !

La Solidaire de Brest est un rendez-vous sportif, bien sûr, mais également solidaire, puisque les frais d’inscriptions des participants sont destinés, chaque année, à deux associations. En 2022, 2 800€ ont ainsi été récoltés et reversés aux associations Un rêve, un sourire et Les Joëlettes du bout du monde.

Cette année, les bénéfices de la course iront à :

  • Planète Loisirs qui favorise l’inclusivité ;
  • Handi’Chiens qui met à disposition des chiens d’assistance pour les personnes en situation de handicap afin de leur faciliter la vie.

Une édition connectée

Du 27 mars au 2 avril, courez d’où vous voulez ! Partout dans le monde, enregistrez votre course sur Strava et parcourez le nombre de kilomètres que vous souhaitez en marchant, en courant ou à vélo.

La fondation UBO, partenaire de la Solidaire

La fondation UBO soutient l’initiative et encourage la participation de la communauté universitaire. Pour chaque inscription d’un personnel UBO à la Solidaire, la Fondation UBO doublera la mise en versant 10 euros de plus.

Infos pratiques et inscriptions

Inscrivez-vous :

Un tee-shirt sera offert à chaque participant des courses payantes.
Une tombola sera mise en place avec de nombreux lots à gagner.
Un village avec buvette, restauration, safe zone et de nombreuses animations gratuites sont prévues tout au long de la journée pour petits et grands.

Vous pouvez également soutenir la Solidaire en devenant bénévole.

Suivez l’actualité de la Solidaire sur :

Journée internationale des droits des femmes

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars prochain, l’ensemble de la communauté universitaire et ses partenaires se sont mobilisés pour proposer une programmation spéciale. Conférences, concerts, actions de sensibilisation… à l’attention des étudiants, des personnels, mais aussi du grand public, se succéderont pendant le mois de mars. Des événements qui s’inscrivent dans la thématique 2023 « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes » ou qui, tout simplement, portent haut la cause des droits des femmes.

Découvrez le programme !

Coordination : Mission Égalité femmes-hommes de l’UBO / egalite.femmes-hommes@univ-brest.fr

Chauffage : les bons réflexes

Au travail aussi, il est possible d’agir pour l’environnement ! Forte de cette conviction, l’UBO a démarré, en mai 2022, une campagne d’1 an à destination de ses personnels. Cet écogeste est le 9e de la série.

Au bureau aussi nous avons besoin de nous chauffer en hiver. Le chauffage est d’ailleurs l’un des gros postes de consommation d’énergie des bâtiments. Rappel de quelques gestes simples pour préserver à la fois notre confort et les ressources.

Placez bien votre bureau

Si la configuration de la pièce le permet, mieux vaut éviter de placer votre bureau contre des fenêtres ou des murs donnant sur l’extérieur. Vous éviterez ainsi de ressentir le froid de la paroi en hiver, comme la surchauffe due au rayonnement du soleil en été.

Optimisez le fonctionnement de vos radiateurs

  • Dégagez les radiateurs de tout objet perturbant leur efficacité et la diffusion de la chaleur dans la pièce (cartons, meubles, vêtements, etc.).
  • Fermez la porte de votre bureau pour conserver la chaleur.
  • Le soir, en quittant le bureau, fermez les volets ou les stores si vous en avez, ainsi que la porte.

Pensez néanmoins à aérer !

Pour lutter contre les virus tels que le covid ou la grippe et pour améliorer la qualité de l’air intérieur, il reste important, y compris l’hiver, d’aérer quotidiennement les locaux : bureaux, salles de réunion, salles de cours, espaces de convivialité, etc.

Le saviez-vous ?

  • Conformément aux directives du Gouvernement, l’UBO a fixé sa température de chauffe à 19 degrés cet hiver, contre 20 les années précédentes. Cette baisse de 1 degré doit permettre une économie de 7%. Une mesure qui contribue à atteindre l’objectif d’une baisse de 10% de la consommation énergétique de chaque université, d’ici 2024.
  • Quelle(s) énergie(s) pour le chauffage à l’UBO ? En plein cœur de la saison hivernale, L’UBO, en vert c’est mieux ! vous propose de découvrir les coulisses du chauffage à l’université.

Quelle(s) énergie(s) pour le chauffage à l’UBO ?

Depuis de nombreuses années maintenant, l’UBO a engagé sa transition énergétique grâce à des choix stratégiques, et parfois novateurs, pour assurer le chauffage de ses bâtiments. En plein cœur de la saison hivernale, L’UBO, en vert c’est mieux ! vous propose de découvrir les coulisses du chauffage à l’université.

Les campus brestois alimentés par le réseau de chaleur urbain

Pour leurs besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire, tous les campus brestois (Bouguen, Médecine, Lettres & Sciences humaines, mais aussi Inspé) sont raccordés au réseau de chaleur urbain, qui délivre une énergie vertueuse alimentée à 85% par l’unité du Spernot grâce à la valorisation énergétique des déchets et à la chaufferie bois énergie.
Pour l’UBO, ce raccordement présente deux intérêts majeurs.
Il contribue à la limitation de ses émissions de CO2 : moins de 30 g de CO2 émis par kWh de chaleur soit 8 fois moins d’émission de CO2 que pour une installation fonctionnant au gaz.
Il offre de plus une relative stabilité tarifaire. Un véritable atout dans le contexte de flambée des coûts de l’énergie que nous connaissons. À titre de comparaison, le prix moyen du mégawattheure (MWh) du réseau de chaleur urbain est d’environ 60 €, quand le prix du gaz européen a connu dernièrement des pics à plus de 340 € le MWh (Sources : Echo Chaleur de Brest)

Le réseau de chaleur urbain alimente aussi les caissons de traitement d’air (CTA). Ces installations servent à la fois au chauffage et à la ventilation des grands volumes, comme les amphis.

Au cœur du campus du Bouguen, le « miroir des énergies »

Implanté sur le campus du Bouguen, le « miroir des énergies » est la face émergée du réseau de chaleur souterrain de la métropole brestoise. Cette tour stocke le surplus d’énergie produit. L’énergie est ensuite restituée lorsque le réseau est fortement sollicité lors de pics de consommation. Un procédé qui permet de limiter le recours aux chaufferies gaz de secours. Lors de son implantation en 2016, ce réservoir était alors unique en France, par son volume (1000 m3), et par son positionnement inédit sur le parcours du réseau de chaleur (entre les moyens de production et les points de livraison).

Les autres sites ne sont pas en reste

Sur les autres sites, les campus ont également engagé leur transition ou sont en voie :

  • À Morlaix, l’IUT est raccordé, depuis septembre 2022, au réseau de chaleur de l’agglomération, alimenté par une chaufferie bois.
  • À Plouzané, l’ESIAB, l’IUEM et la bibliothèque La Pérouse sont actuellement alimentés au gaz, mais basculeront vers un nouveau réseau dès septembre 2023. En effet, l’UBO est signataire du projet « Réseau de chaleur chaufferie biomasse », mené par Brest métropole et qui alimentera l’ensemble du site du technopôle Brest Iroise. À la clé : une énergie majoritairement renouvelable et une réduction de l’émission de CO2.
  • Même dynamique à Rennes où l’INSPÉ bénéficiera, dès la prochaine saison de chauffe (2023-2024), de l’un des 5 réseaux de chaleur urbain de Rennes métropole, alimenté à près de 70% par des énergies renouvelables ou de récupération.
  • À Quimper enfin, en réponse à l’appel à projet (AAP) Résilence 2, l’UBO a soumis 4 projets dont le remplacement des chaudières gaz du bâtiment principal du pôle universitaire Pierre-Jakez Hélias par un système géothermique de pompe à chaleur. Cet APP lancé par l’État doit concourir à réduire la consommation d’énergie et accélérer la sortie des énergies fossiles des établissements publics. Les résultats devraient être connus en février.

Un système optimisé grâce à une gestion centralisée

Comment cette énergie est-elle gérée ? Dès le début des années 1990, l’UBO a été l’une des premières universités à adopter une gestion technique centralisée (GTC). Outil de pilotage et de supervision, la GTC permet une gestion fine et optimisée des installations : automatisation des opérations, détection rapide des anomalies, corrections à distance… Les bénéfices ? Un accroissement de la fiabilité et une diminution des coûts de fonctionnement. Une réflexion est désormais engagée pour faire évoluer la solution de GTC de l’établissement afin de répondre encore plus efficacement aux nouvelles problématiques énergétiques, comme aux nouveaux usages.

À l’intérieur des bâtiments, les réseaux de chauffage sont différenciés par façade. Une séparation qui permet la prise en compte des apports naturels qui peuvent différer d’une façade à l’autre, en fonction de l’exposition au soleil et au vent par exemple.

Portrait de Mallorie Boderiou, ingénieure Développement durable au sein de l’UBO

Mallorie Boderiou a intégré la direction du Patrimoine de l’UBO, en décembre dernier, en qualité d’ingénieure Développement durable. Elle nous en dit plus sur son parcours et sur ses missions.

Expérience

De formation ingénieure en Génie de l’Aménagement et de l’Environnement, j’ai débuté mon parcours professionnel par la réalisation d’un service civique dans une association de sensibilisation à l’environnement. En 2021, j’ai intégré le CNRS et le laboratoire LEMAR dans le cadre du projet Interreg* Preventing Plastic Pollution, qui vise à déployer des actions de réduction et de recyclage des déchets plastiques au sein de l’IUEM, site pilote expérimental.

* Le programme Interreg fait partie de la politique de cohésion de l’Union européenne et est financé par le Fonds européen de développement régional (FEDER). Ces fonds renforcent la cohésion économique et sociale dans l’Union européenne en corrigeant les déséquilibres entre les régions.

Missions

Au sein de la direction du Patrimoine, j’ai en charge l’animation de la politique développement durable de l’UBO et plus spécifiquement la mise en œuvre et le suivi d’actions relatives à l’axe « gestion environnementale ». Il s’agit de l’un des 5 axes du schéma directeur du développement durable et de la responsabilité sociétale (DDRS).
Les thématiques qu’il couvre sont variées : mobilités douces, gestion des déchets, sobriété énergétique, préservation de la biodiversité et des ressources… et s’adressent à l’ensemble de la communauté UBO (étudiants et personnels).

«  L’UBO joue un rôle particulier en matière de développement durable et responsabilité sociétale (DDRS) comme en témoigne l’intégration du domaine de la transition écologique à toutes ses missions : formation, recherche, vie du campus, coopération internationale… Impulser, expérimenter, soutenir et accompagner les initiatives individuelles et collectives, c’est tout l’intérêt du pôle Développement Durable qu’il me tarde de découvrir, de structurer et d’animer !  »

Contact

mallorie.boderiou@univ-brest.fr

Fournitures de bureau : mieux consommer pour moins jeter

Au travail aussi, il est possible d’agir pour l’environnement ! Forte de cette conviction, l’UBO a démarré, en mai 2022, une campagne d’1 an à destination de ses personnels. Cet écogeste est le 8e de la série.

Consommer malin au bureau, c’est possible !

Achetez responsable

Cela commence à la source en évitant la surconsommation (pas plus que nécessaire !) et en privilégiant les produits écoresponsables.
Pour vous aider dans vos choix de stylos et crayons, vous pouvez vous appuyer sur le label environnemental NF Environnement. Ce label garantit une longueur d’écriture, la disponibilité de recharges, une résistance aux chutes et au séchage et une résistance des mines.
L’écolabel FSC® garantit quant à lui des crayons de bois «  sans teintures ou vernis qui peuvent être source de pollution  » .

Une seconde vie pour vos fournitures

  • Les chemises et sous-chemises, par exemple, sont facilement réutilisables. Privilégiez le crayon à papier pour y inscrire le nom de vos dossiers. Et sinon, retournez simplement votre pochette. Elle est prête à l’emploi pour accueillir de nouveaux documents.
  • Ne jetez plus vos dossiers papiers devenus obsolètes. En effet, le côté vierge des feuilles usagées peut vous servir de brouillon.

Chassez les « faux-amis »

Le meilleur des déchets étant celui qu’on ne produit pas, pensez à bien choisir vos fournitures de bureau en repérant les « faux-amis ». Ce sont toutes les fournitures qui présentent une durée de vie très limitée, ne se réutilisent pas et ne peuvent pas être recyclées : elles viennent donc grossir le volume de déchets à détruire

  • Les Post-its. Utilisables une seule fois et non recyclables, ils peuvent être remplacés par un bloc-notes papier. Accroc aux Post-its ? Essayez leur version dématérialisée : le programme « Pense-bête », présent dans les accessoires de votre PC. Il vous permet de créer des Post-its qui se « collent » automatiquement sur le bureau de votre ordinateur !
  • Les agrafes. Non-recyclables, elles limitent également la réutilisation de vos feuilles de papier si vous ne les ôtez pas correctement. Si possible, choisissez plutôt les trombones.

Budget participatif 50 ans #3 : un premier meuble solidaire

Installé juste avant les vacances de Noël, le meuble solidaire de l’UFR Sciences et techniques est actuellement alimenté par un fond de vêtements issu de l’opération Bouge ton dressing. Mais il n’attend que les dons de la communauté UBO pour se diversifier !

Dans le cadre de ses 50 ans, et pour permettre à ses étudiants et personnels de proposer et mettre en œuvre des idées répondant à leurs attentes, l’université a lancé, fin 2021, un budget participatif. À l’issue d’une sélection, puis d’un vote du public, 6 projets ont été retenus. L’UBO, en vert c’est mieux ! vous propose de découvrir les projets en lien avec le développement durable. Gros plan sur le meuble solidaire, un projet porté par la Fédération des associations étudiantes de Bretagne Occidentale (Fédé B).

Si vous empruntez le hall N de l’UFR Sciences et Techniques, un nouveau mobilier coloré attirera peut-être votre attention… Il s’agit du premier meuble solidaire installé sur le campus.

Un meuble d’échange et de partage

Le principe ? Offrir un lieu où chacun est libre de déposer et de récupérer toutes sortes d’articles : vêtements, livres, jeux de société, DVD, CD, jeux vidéo, articles de sport… « Ce projet s’inscrit dans le prolongement et l’élargissement de la démarche amorcée par notre opération Bouge ton dressing. Un autre projet qui consiste à récupérer des vêtements pour les redistribuer gratuitement aux étudiant·e·s. » explique Charles Flamanc, vice-président général en charge du bien-être associatif au sein de la Fédé B. Les objectifs du meuble solidaire sont multiples : lutter contre la précarité étudiante bien évidemment, mais aussi refuser la surconsommation en favorisant la seconde main, promouvoir le partage et l’entraide.

Le coup de pouce du budget participatif

L’enveloppe budgétaire obtenue grâce au budget participatif des 50 ans de l’UBO a permis l’achat de ce premier meuble et de petit matériel de bricolage pour lui donner un second souffle. « Nous avions d’abord entrepris un travail en partenariat avec l’UBO Open Factory pour modéliser des plans 3D du meuble. Puis, l’idée a germé de se fournir auprès d’un acteur local, la recyclerie Un peu d’R. Ce qui a du sens pour un projet solidaire de récupération. »
L’argent restant permettra de financer de nouveaux meubles car l’objectif de la Fédé B est d’étendre le projet aux autres UFR, y compris sur d’autres sites (Quimper).

Un meuble auto-géré par tous et pour tous !

Si ce meuble s’adresse en premier lieu aux étudiants, il est aussi accessible aux personnels qui souhaiteraient récupérer ou donner…. notamment des objets de puériculture ou jouets pour enfants. Du matériel bien souvent coûteux : un vrai plus pour les étudiant·e·s qui sont parents. « Le meuble est ouvert à tous et tout au long de l’année. On peut récupérer sans donner. Il n’y aucune contrepartie, si ce n’est de veiller à garder le meuble rangé et attrayant » précise Charles Flamanc.
Plus de place dans le meuble ? Il ne faut pas hésiter à frapper à la porte de la Fédé B, dont les bureaux se trouvent à proximité, ou à l’Agoraé, épicerie sociale et solidaire. Ils stockeront vos objets en attendant que de la place se libère. Et, en cas de dons conséquents, pour une meilleure coordination, il est aussi possible de les contacter en amont par mail à l’adresse contact@fedeb.net

Transition écologique et sociale : les étudiants en 3e année de licence Administration Économique et Sociale (AES) se mobilisent

Bouguen : les idées recueillies par les étudiants, et les éventuels freins identifiés, ont été affichés dans le hall des bâtiments du site.

Dans le cadre de la nouvelle UE « Développement durable et Responsabilité sociale de l’entreprise » assurées par 3 enseignantes, Bénédicte Havard-Duclos, Myriam Nourry et Adélie Pomade, les étudiants en 3e année de licence AES ont mené deux actions en faveur de la transition écologique et sociale.

À la rencontre des étudiants et personnels sur le campus de Bouguen

Le 17 novembre dernier, les étudiants sont partis à la rencontre des étudiants et des personnels sur le site du Bouguen afin de collecter des propositions d’actions pour un campus plus responsable. Des échanges enrichissants autour des thématiques des mobilités, du bien-être étudiants ou de la sobriété énergétique, qui ont permis de faire émerger des idées concrètes : mise en place de boîtes à idées, incitation au tri grâce à l’installation de davantage de poubelles, ouvertures de salles de pause conviviales pour les étudiants, etc. Les résultats de cette enquête vont désormais être analysés dans le cadre d’un projet tutoré, avant d’être transmis au comité local Développement durable et Responsabilité sociétale (DDRS) du site du Bouguen. Créés sur chaque site du campus, les comités locaux DDRS ont pour mission de centraliser et prioriser les suggestions d’actions émanant des personnels et étudiants de l’UBO.

Participation à la COP locale brestoise

Parallèlement à cette première action de terrain, seize étudiants volontaires participaient, quant à eux, à la journée « Entreprises et climat : de l’intention à l’action », organisée lors de la COP locale brestoise. L’objectif de cet événement : réunir les acteurs économiques du territoire afin de partager des expériences, outils, programmes qui permettent de passer à l’action pour engager son entreprise sur la voie d’une démarche de responsabilité sociétale et environnementale. Les étudiants ont assisté aux différents ateliers organisés par Brest métropole, sur des thématiques aussi variées que l’économie circulaire, la sobriété numérique en entreprise ou la création d’un fonds carbone local. De quoi alimenter leur réflexion ! Ils ont ensuite réalisé une synthèse de ces échanges qui a été transmise aux équipes du projet Tomorrow, avec qui ce partenariat a pu être développé.

Agir sur l’éclairage

Au travail aussi, il est possible d’agir pour l’environnement ! Forte de cette conviction, l’UBO a démarré, en mai 2022, une campagne d’1 an à destination de ses personnels. Cet écogeste est le 7e de la série.

Selon l’Ademe, 10 min d’éclairage inutile 3 fois par jour, c’est l’équivalent de presque une semaine d’éclairage en continu au bout d’1 an !

  • Si vous le pouvez, placez votre bureau de manière à ce qu’il soit perpendiculaire à votre fenêtre. Et ce, afin de privilégier la lumière naturelle.
  • Éteignez la lumière quand vous quittez votre bureau (repas, réunion, pause café, fin de journée). Et adoptez ce réflexe pour toutes les autres pièces : salles de cours, salles de réunion, labos, espaces de convivialité, couloirs, sanitaires, etc.

Le saviez-vous ?

Dans le contexte actuel de flambée des coûts de l’énergie, et notamment de l’électricité, la vigilance portée à l’éclairage est un levier d’action en faveur de la réduction de nos consommations.
En 2022, l’UBO a dédié une enveloppe budgétaire au passage à l’éclairage led et à l’installation de détecteurs de présence au sein de ses bâtiments. En 2023, ces investissements seront renouvelés.
Une préoccupation très forte que l’on retrouve également dans les projets de rénovation énergétique des IUT de Brest (bâtiment C) et de Quimper (bâtiments A et C) et de la BU du Bouguen. Ces bâtiments sont désormais dotés de pavés led à détection de présence. Des éclairages intelligents programmés pour s’adapter à l’occupation de la pièce et qui prennent également en compte les flux lumineux naturels dans leur apport d’éclairage.