L’UBO s’engage dans le programme Atypie-friendly

Mardi 19 septembre dernier, l’UBO a réaffirmé son engagement dans le programme Atypie-friendly en devenant signataire de la charte. L’UBO est l’une des premières universités, avec l’Université Claude Bernard Lyon 1, à devenir signataire parmi le réseau des 25 établissements d’enseignement supérieur membres du programme. Un engagement fort qui témoigne de la volonté de notre établissement de devenir toujours plus inclusif.

Les collègues de l’université en charge du projet Atypie-friendly posent avec le coordinateur national du projet, Bertrand Monthubert, accompagné de son équipe, et Pascal Olivard, président de l’UBO, accompagné de deux de ses vice-présidents, François-Xavier Roux-Demare, vice-président SEA-EU et responsable du programme Atypie-friendly à l’UBO, et Nelly Kervarec, vice-présidente BIATSS.

Qu’est-ce qu’Atypie-Friendly ?

Porté par l’Université de Toulouse et lauréat du Programme Investissements d’Avenir (PIA) en 2018, ce programme national s’inscrit dans la stratégie nationale pour l’autisme.
Son objectif ? Améliorer l’inclusion des personnes autistes ou présentant des troubles de neuro-développement (TND) dans l’enseignement supérieur et les accompagner vers une insertion sociale et professionnelle.
D’abord baptisé Aspie-friendly, et dédié aux étudiants autistes, le programme a connu une évolution majeure en 2022 en s’élargissant aux troubles du neuro-développement (TND), comme le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité et les troubles « dys » : dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, etc.
Actuellement, l’UBO recense 48 étudiants présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) et 106 étudiants « dys ». À l’échelle nationale, 5 % de la population serait touchée par un TND.

Une charte pour renforcer les moyens d’action du programme

La charte vise à renforcer les moyens d’action d’Atypie-Friendly au sein des établissements d’enseignement supérieur et à faciliter l’inclusion des futurs et actuels étudiants autistes ou présentant un TND.
Concrètement, les leviers d’action sont nombreux. Ils passent par :

  • L’accompagnement individuel des étudiants : dispositifs de soutien, constitution d’un réseau de référents spécialistes, etc. ;
  • La formation des équipes enseignantes : quelles méthodes pédagogiques pour répondre aux besoins variés de ces étudiants ? ;
  • La sensibilisation de la communauté universitaire (étudiants et personnels) ;
  • La mise à disposition de ressources à destination des étudiants mais aussi des personnels (enseignants, administratifs) ;
  • La création d’espaces d’échange et la mise en place d’une communauté.

À l’UBO, le travail a commencé

L’UBO a mis en place une équipe locale Atypie-Friendly qui travaille d’ores et déjà sur diverses thématiques. La synergie est en marche ! Pour preuve, l’annonce de la signature de la charte a même encouragé des personnels, concernés directement ou indirectement via leur entourage, à se porter volontaires pour participer au dispositif.
Un réseau de référents Atypie-friendly est également en cours de constitution : l’objectif est d’atteindre un référent dédié par composante, en plus des deux référents handicap. Ils seront des contacts privilégiés pour les étudiants et les personnels et accompagneront les étudiants concernés.
Second réseau en projet : un groupe d’étudiants porteurs de troubles qui pourraient accueillir les futurs étudiants de l’UBO, les rassurer et les épauler. Si ce réseau existe déjà à l’échelle nationale, l’université souhaite le développer en son sein.
Une réflexion est également en cours pour la mise en place d’actions de sensibilisation à l’autisme et aux TND sous forme d’expositions ou d’ateliers au sein des bibliothèques universitaires. Ces manifestations pourraient être mises en place dès le prochain semestre.
Enfin, si le dispositif Atypie-friendly s’adresse en premier lieu aux étudiants, la suite logique est de le généraliser aux personnels de l’université. En partageant leurs clefs de compréhension, ces derniers seraient d’ailleurs une ressource précieuse en faveur de l’insertion professionnelle.

Rencontre avec Marie-Amélie Lacroix, nouvelle ingénieure Développement durable de l’UBO

Marie-Amélie Lacroix a intégré l’UBO, en septembre dernier, en qualité d’ingénieure Développement Durable. Elle nous en dit plus sur son parcours et sur ses missions.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre parcours ?
Marie-Amélie Lacroix : Mon Master en Management (MBA) en poche, j’ai toujours cherché du sens dans mon travail. Initiée très tôt au développement durable, il a été un fil conducteur tout au long de ma carrière.
Avant d’intégrer l’UBO, j’ai occupé le poste de responsable RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) pendant 6 ans au sein d’une union de coopératives maraîchères bretonnes. J’y ai notamment réalisé les premiers bilans carbone®, mené des projets pour réduire l’impact environnemental de l’activité au stade agricole et dans les bureaux (énergies renouvelables, mobilité, soutien à l’agriculture biologique…) et coordonné la suppression du plastique jetable dans les emballages.

Quelles seront vos missions au sein de l’UBO ?
M.-A. Lacroix : J’ai en charge la coordination des actions de développement durable et responsabilité sociétale auprès de la communauté UBO (étudiants et personnel) en lien avec les ambassadeurs des comités Développement durable de chaque composante.
Affectée à la direction du Patrimoine, les premiers projets qui me seront confiés sont les mobilités douces, le tri des déchets et la transition énergétique des bâtiments. Des sujets pour lesquels la communauté UBO a de très fortes attentes.
En parallèle, je travaille avec Frédéric Hervé, vice-président Développement durable et Transition énergétique de l’UBO, sur le nouveau Schéma directeur Développement durable et Responsabilité sociétale (S3DRS). Celui-ci fixera de nouveaux objectifs très opérationnels définis en concertation avec les parties prenantes internes. Des objectifs qui seront amenés à évoluer dans une logique d’amélioration continue.

Deux mois après votre prise de fonction, quelles sont vos premières impressions ?
M.-A. Lacroix : En arrivant à l’UBO, j’ai été marquée par l’engagement de chaque composante dans le Développement durable, par l’implication des ambassadeurs DDRS mais aussi par celle des personnels et étudiants qui donnent de leur temps pour agir. Si j’ai appris une chose dans mon parcours c’est que tout seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. Et je suis ravie de prendre la route avec eux !

Qualité de vie au travail : une préoccupation majeure de l’UBO

Depuis 2017, l’UBO organise annuellement un temps fort consacré  à la Qualité de vie au travail des personnels UBO : la journée ABER. Nelly Kervarec, ingénieur d’études et vice-présidente Biatss (bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, personnels sociaux et de santé) nous en dit plus sur cet événement.

Les Assises de la Qualité de vie au travail des personnels UBO auront lieu jeudi 23 novembre 2023. Les inscriptions en ligne sont ouvertes jusqu’au vendredi 10 novembre.

Pourquoi la journée ABER ? Quel est son objectif ?

Nelly Kervarec : Dès 2008, l’UBO a mis en place un groupe de travail afin d’œuvrer à l’amélioration de ses pratiques professionnelles. Ce groupe, devenu depuis groupe de travail QVT (qualité de vie au travail), a permis la mise en place d’une série d’actions, comme la cellule d’écoute, l’évolution du document unique avec son versant RPS… et la journée ABER !
Le constat de départ était le suivant : il existait finalement beaucoup d’initiatives et de dispositifs, mais ils n’étaient pas suffisamment connus des personnels. L’objectif de la journée ABER, qui peut être présentée comme « les Assises de la Qualité de vie au travail des personnels UBO », est de prendre un temps de réflexion. Réfléchir ensemble aux pistes d’évolutions et permettre à chacun d’apporter son point de vue pour progresser collectivement.
C’est l’ambition de ce rendez-vous annuel depuis sa création en 2017.

« Les problématiques abordées concernent tous les personnels de l’UBO ! »

À qui s’adresse cette journée ?

N. K. : À TOUS les personnels de l’UBO. Les problématiques abordées concernent tous les personnels, quel que soit leur statut (personnels administratifs, techniques, enseignants, chercheurs, etc.), leur positionnement (encadrant, non encadrant) ou encore leur lieu de travail (Brest, Quimper, Morlaix, Saint-Brieuc, Rennes, etc.). Et elles sont transposables à bien des niveaux !
Quelques illustrations avec les thèmes abordés cette année. Savoir dire « non », s’applique à bien des niveaux : dire non à un collègue, à un supérieur hiérarchique, mais pas que ! Cela peut-être d’un enseignant vers ses étudiants. Et inversement, il s’agit aussi pour un enseignant de recevoir le « non » de ses étudiants. Mais toujours dans le respect de l’autre. Quant à l’accueil des nouveaux collègues, il est aussi transposable, dans certains aspects, à ses nouveaux étudiants.
Une des particularités de l’UBO est aussi le multi-sites. Pour ABER 2021, les conditions sanitaires ont imposé le distanciel. Nous avions d’ailleurs abordé des thématiques qui sortaient du strict cadre professionnel : gymnastique des yeux, nutrition, finances… ce qui répondait aux besoins des personnels qui vivaient alors une situation exceptionnelle (confinement et télétravail imposé). La bonne surprise de cette édition a été que cette modalité particulière a permis une participation plus nombreuse des personnels des sites distants. Une dynamique que nous aimerions maintenir ! Certes, la journée ABER 2023 aura lieu en présentiel et sur Brest. Néanmoins, nous avons pensé le format et les horaires pour encourager de nouveau la participation des non brestois.

Quel bilan tirez-vous des précédentes éditions ?

N. K. : La journée ABER a eu des impacts très concrets. Et ce, dès les premières éditions. En 2017, un travail avec la troupe de théâtre « un rôle à jouer » a permis  d’adapter en scénettes 4 tranches de vie inspirées de notre quotidien au travail. Un collègue qui rentre de vacances et qui est submergé par les demandes et les mails, un partage d’expérience entre encadrants qui rencontrent des situations de conflit… Ces scènes imaginées par la troupe et le groupe de travail de l’UBO ont d’ailleurs été utilisées dans d’autres universités par la suite.
À notre échelle, elles ont eu un réel impact sur les participants de 2017. À tel point que nous avons proposé, l’année suivante, une relecture en présence des psychologues de la médecine des personnels. Et ce, afin d’apporter des clés de lecture et des solutions. Ce travail a notamment permis une prise de conscience des difficultés rencontrées par les managers. Il a ainsi débouché sur la mise en place d’un cycle de formation obligatoire et spécifique pour tous les encadrants (avec un volet gestion des conflits), ainsi que la constitution d’un réseau d’échanges entre pairs (ateliers d’échanges de pratiques managériales). Autre réponse concrète : la charte de la messagerie.

Cette année, l’accent sera mis sur le collectif. Pourquoi ? Quels seront les sujets abordés ?

N. K. : L’édition ABER 2023 proposera, en effet, une série d’ateliers et d’activités axés sur des sujets du quotidien, via le prisme du collectif : le respect, la politesse, la gestion des conflits, l’accueil des nouveaux collègues et l’apprentissage du « Savoir dire Non ».
Autant de sujets, en lien direct avec la prévention des risques psycho-sociaux, alimentés par le retour d’expérience des précédentes éditions, mais aussi par les Assises de la Pédagogie. Nous avons en effet voulu tirer le fil conducteur amorcé par les Assises de la pédagogie 2023 qui se sont intéressées, en juin dernier, au collectif et à la coopération.
Nous espérons que les participants, au sortir de cet après-midi, auront une vision plus précise des nombreuses ressources que propose l’établissement sur ces thématiques qui nous concernent toutes et tous.

Et après ? Quelle exploitation sera faite de cette nouvelle édition ?

N. K. : Dans un premier temps, une enquête de satisfaction sera menée. Puis le Copil se réunira afin de tirer un bilan de la journée et des résultats de l’enquête. Une chose est sûre, cette journée doit apporter des plus-values. L’une d’elles sera le travail mené par la facilitatrice graphique. Elle interviendra en amont et pendant la journée pour proposer un visuel qui illustre chacun des thèmes abordés. Visuel qui pourra ensuite être utilisé en interne par les personnels pour aborder ces problématiques.

Campus innovant et durable : retour sur la saison 2

Alors que la nouvelle édition du dispositif Campus innovant et durable (CID) débutera en novembre prochain, L’UBO, en vert c’est mieux ! vous invite à découvrir deux projets issus de la saison 2, qui vont entrer en phase d’expérimentation. Cette étape essentielle du dispositif CID permet de tester un projet sur un site pilote du campus afin d’en éprouver la viabilité. 

Augmenter la biodiversité sur le campus

C’est un espace vert inexploité au sein de la faculté des Sciences et Techniques qui a fait naître cette belle idée. Celle d’investir cet espace pour y aménager une prairie fleurie, qui pourrait même être agrémentée de fruitiers et de ruches. À la clé : un coup de boost pour la biodiversité, un environnement embelli pour les usagers du site, mais aussi une dimension pédagogique. Cet écosystème harmonieux pouvant ainsi servir de support aux cours de biologie ou encore à des ateliers de sensibilisation à la biodiversité. Malheureusement, des travaux de rénovation adjacents ont obligé l’équipe à revoir le lieu d’implantation, ainsi que les contours du projet.

« Le nouveau site envisagé se situe entre les amphis de la faculté de droit et l’IUT. C’est un lieu de promenade très fréquenté par les riverains du quartier de Kergoat » explique Manon Inizan, technicienne de recherche au sein du laboratoire Géoarchitecture et porteuse du projet. « Nous avons reçu le matériel qui va nous permettre de débuter l’expérimentation pour le volet prairie fleurie uniquement, dans un premier temps. Les graines reçues sont essentiellement des espèces locales. Un comparatif intéressant pourra ainsi être établi grâce aux relevés réalisés par les étudiants du master Gestion et Conservation de la biodiversité sur la prairie fleurie de la présidence, qui se trouve à proximité, rue des Archives. »

« Le dispositif CID nous a permis de constituer un groupe, de nous faire nous interroger sur les parties prenantes et de nous mettre en action ! » conclut Manon Inizan. Les semences seront réalisées en mars 2024.

Réduire l’impact numérique des équipements de l’UBO

Le second projet issu de l’appel à idées CID a pour ambition de réduire l’impact carbone du numérique à l’université. Concrètement, il s’agit d’installer des compteurs et des thermomètres connectés dans certains datacenters de la faculté des Sciences et Techniques, ainsi que dans une salle de TP informatique. Ils permettront ainsi de mesurer la consommation électrique avant et après la mise en place d’actions de réduction (arrêt automatique des salles de TP, délestage des serveurs, etc.)

« Pour l’heure, l’expérimentation n’a pas encore commencé. Si elle s’avère concluante, nous pourrons généraliser l’installation de ces compteurs à l’ensemble des serveurs en datacenters et des salles de TP informatique » précise François Roels, directeur des Systèmes d’information et des Usages du numérique et porteur du projet.

« L’accompagnement CID a été un vrai plus pour aider à clarifier cette idée de départ, la rendre concrète et, surtout, réalisable. »

Campus innovant et durable revient pour une saison 3

Campus innovant et durable, c’est un dispositif d’accompagnement qui permet aux personnels et étudiants de donner vie à leurs idées, en lien avec les objectifs de développement durable sur le campus, et d’explorer de nouvelles solutions de façon créative et collaborative !

L’appel à participation auprès de la communauté UBO pour l’édition 2023/24 débutera en novembre prochain. En attendant, retrouvez ici toutes les infos sur CID.

Conférence « Dérèglements du climat. Un bref aperçu. »

Jeudi 16 novembre, l’UBO propose une conférence ouverte à tous les publics sur le thème du dérèglement climatique.

Nous entendons régulièrement parler dans les médias du réchauffement climatique ainsi que d’éventuelles solutions aux multiples problèmes qu’il provoque. Mais qu’en est-il réellement ?

Christian Léonard, professeur de Mathématiques à l’université de Paris-Nanterre, a récemment proposé un cours sur le sujet dans le cadre de la formation doctorale de son université. Tout comme les doctorants auxquels ce cours était adressé, il a été impressionné par la sous-estimation de l’ampleur des déséquilibres provoqués par l’activité humaine.

Il se propose de nous faire part de cette expérience. Il s’appuiera en grande partie sur les rapports de synthèse du GIEC ainsi que sur des données numériques et des estimations de consommation d’énergie collectées par Our World In Data et le Shift Project.

La conférence se clôturera par un temps d’échange avec le public.

  • Rendez-vous jeudi 16 novembre, de 10h15 à 12h, dans l’amphi E de la faculté des Sciences et Techniques.
  • Cette conférence est ouverte à tout public.

Chantiers de rénovation énergétique : où en sommes-nous en cette rentrée universitaire ?

La rénovation énergétique est un axe fort de la stratégie immobilière de l’Université. À travers plusieurs programmes de financement, des opérations significatives sont engagées. Au Bouguen, plusieurs bâtiments ont ainsi achevé ou engagé leur transition.

Le bâtiment G de la faculté des Sciences et Techniques va bénéficier d’un ambitieux programme de rénovation énergétique.

Travaux achevés du côté de la BU du Bouguen, des IUT de Brest et de Quimper

Les ambitieux délais de départ ont été tenus ! Les travaux de rénovation énergétique de l’IUT de Brest, de Quimper et de la bibliothèque universitaire du Bouguen se sont achevés respectivement en mars, avril et septembre 2023.

Démarre désormais une nouvelle phase, appelée Garantie de parfait achèvement (GPA). Cette période de test en situation, d’une durée de deux ans, sera l’occasion de s’assurer que les travaux tiennent leurs promesses. Grâce à la mise en place de compteurs, une analyse des consommations va permettre de vérifier les gains énergétiques et d’ajuster, au besoin, les paramétrages (chauffage, éclairage, etc.).
Ce suivi en temps réel, et quelques recommandations pour les usagers, seront diffusées dans les bâtiments au moyen d’écrans numériques. En effet, ces aménagements induisent aussi de nouveaux comportements de la part des utilisateurs des sites.

Quant aux premiers résultats… Ils sont très encourageants ! Les gains réels sur ces bâtiments devraient dépasser les prévisions pour atteindre les – 60% (électricité et chauffage).

Travaux en cours et à venir en faculté des Sciences et Techniques

Le bâtiment G entame sa transition

Objectif premier de cette opération : apporter au Lab-STICC des espaces de travail propices au développement de leurs activités tout en donnant une visibilité et un ancrage spatial fort, dans le campus du Bouguen, aux Sciences et Technologies de l’Information, de la Communication et de la Connaissance (STICC).

À cela s’ajoute un ambitieux programme de rénovation énergétique. En effet, le bâtiment bénéficiera notamment d’une isolation par l’extérieur qui transformera profondément son aspect esthétique, en liaison avec l’Architecte des Bâtiments de France. À la clé : une façade modernisée, témoin du renouveau architectural du campus. Mais aussi : de nouvelles fenêtres et de nouvelles installations techniques performantes et basses consommations (éclairages LED,  ventilations double flux avec échangeur thermique, chauffage, etc.). Le tout, en privilégiant les matériaux biosourcés, issus de matière organique renouvelable.

Le chantier a démarré en mai et devrait s’achever au deuxième trimestre 2025. À suivre…

À suivre : le bâtiment N

Le calendrier se précise pour la rénovation énergétique du bâtiment N. Le dossier d’expertise est en cours : il s’agit d’une étape préalable obligatoire, avant le lancement du marché public en janvier 2024. Si ce planning est respecté, les travaux devraient pouvoir démarrer en 2025.

Un bassin d’infiltration des eaux de pluie au Bouguen

Derrière la bibliothèque universitaire du Bouguen, les espaces verts situés en face du stade synthétique accueillent désormais un bassin d’infiltration des eaux de pluie. L’UBO, en vert c’est mieux ! vous en dit plus sur l’intérêt d’une telle installation.

Un panneau d’information sera très prochainement installé à proximité du bassin. Il permettra de faire savoir aux usagers du site de quel aménagement il s’agit, mais aussi de les sensibiliser aux enjeux de préservation des ressources.

On l’appelle bassin d’infiltration ou encore bassin de recharge. À ne pas confondre avec son cousin, le bassin de rétention !
Concrètement, il s’agit d’une cuvette peu profonde qui permet aux eaux pluviales de s’infiltrer librement dans le sol pour rejoindre la nappe phréatique. Le cycle naturel de l’eau est ainsi préservé. 
Le saviez-vous ? L’installation se situe au plus proche du bâtiment, en l’occurrence la BU Bouguen, pour éviter que les eaux qui ruissellent ne se salissent avant de rejoindre les nappes.

Cet aménagement, qui s’inscrit plus généralement dans le plan local d’urbanisme (PLU) de Brest métropole, est nécessaire pour contrecarrer le développement des surfaces de ruissellement imperméabilisées : trottoirs, parkings, routes, etc. En effet, cette augmentation entraîne une saturation progressive des réseaux d’évacuation et donc un risque accru d’inondations.

Mais un bassin d’infiltration a d’autres vertus ! Par l’humidité qu’il apporte, il favorise la biodiversité et peut contribuer, lors des épisodes de fortes chaleurs, à créer des îlots de fraîcheur.

S’il s’agit du premier aménagement de ce type sur le campus, d’autres sont d’ores et déjà programmés, notamment en faculté des Sciences et Techniques, dans le cadre de la future rénovation énergétique du bâtiment N.

À pied ou à vélo, suivez les fleurs des temps !

Devant la bibliothèque universitaire du Bouguen, l’une des fleurs des temps du campus.
Cette signalétique au pochoir a été réalisée par la PepSE, avec l’appui de l’UBO Open Factory, le fablab de l’université, et la direction du Patrimoine de l’UBO.

La PepSE, pépinière des solidarités étudiantes, porte de nombreux projets de développement durable et, notamment, des actions en lien avec la mobilité. Dernière en date : les fleurs des temps.

En plus d’embellir les trottoirs et routes du campus, cette signalétique au sol indique aux usagers la direction à suivre et le temps de trajet nécessaire (à pied ou à vélo) pour se rendre vers les points névralgiques de l’université (RU, facultés…) et autre (gare).

Via ce projet, la PepSE souhaite ainsi sensibiliser la communauté UBO à l’utilisation parfois inutile de la voiture sur de courtes distances.

Pour le moment, 3 des 7 fleurs prévues ont été réalisées : devant la bibliothèque universitaire du Bouguen, devant le restaurant universitaire de Kergoat et devant le restaurant universitaire du Bouguen.
Les autres fleurs fleuriront dans le courant de l’année universitaire.

Le 26 septembre, l’UBO met à l’honneur les mobilités durables

Mardi 26 septembre, la communauté UBO est invitée à découvrir les mobilités douces sur le campus et le territoire brestois sur le village des mobilités durables.

De la nécessité de repenser nos modes de déplacements

En France, le transport est l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre (GES), devant les bâtiments, l’agriculture et l’industrie tous trois ex æquo (Source : Ademe). Alors que les émissions nationales de GES ont diminué de 20 % entre 1990 et 2019, celles des transports ont augmenté de 9 %. Repenser nos modes de déplacements est donc un enjeu crucial dès aujourd’hui, et à plus forte raison dans l’objectif d’atteinte de la neutralité carbone en 2050.

Favoriser les mobilités durables sur le campus

Que ce soit par le biais d’aménagements spécifiques ou d’actions de sensibilisation, l’université encourage ses personnels, étudiantes et étudiants à utiliser des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle. Faire découvrir les options, leurs avantages, les aides possibles, les contacts, etc., c’est l’objet de cette journée dédiée aux mobilités durables.

Le villages des mobilités durables

Étudiantes, étudiants et personnels sont invités sur le Village des mobilités (sur le parking de la faculté des Sciences et Techniques) mardi 26 septembre, de 10h à 15h30. L’UBO et ses partenaires, acteurs des mobilités sur le territoire, les accueilleront sur des stands d’information et des ateliers. Le programme complet de l’événement est disponible ici.

Ici commence l’océan

Brest Métropole poursuit sa campagne de sensibilisation aux effets des activités humaines sur l’océan en déployant des macarons « Ici commence l’océan » sur le campus Bouguen.

Des macarons en pierre de lave avec le message : « Ici commence l’océan » sont désormais visibles à l’entrée des avaloirs sur les différents sites de l’UBO. L’objectif ? Sensibiliser à la pollution et agir sur les comportements.

En effet, rien ne se jette dans les avaloirs d’eaux pluviales : ni mégots, ni emballages, ni papiers…

Ces petites ouvertures que l’on trouve un peu partout en ville, le long des trottoirs, jouent un rôle essentiel. Elles permettent d’évacuer les eaux de pluie qui, sans elles, s’accumuleraient sur la chaussée lors des intempéries, au risque d’inonder la ville.

Les eaux pluviales sont ainsi déversées dans des canalisations.
Mais pour éviter un coût inutile de traitement des eaux propres, elles ne suivent pas le même parcours que les eaux usées (épuration, nettoyage, etc). Elles sont rejetées directement vers le milieu naturel : rivière, océan…

Ainsi, tout déchet jeté sur la chaussée ou les trottoirs se retrouve charrié par les eaux vers les avaloirs et termine sa course dans nos rivières, nos océans.
Ne rien jeter dans les avaloirs, et plus généralement sur la voie publique, c’est donc un impératif !