La face cachée du numérique (Part. 1)

Au travail aussi, il est possible d’agir pour l’environnement ! Forte de cette conviction, l’UBO a démarré, en mai 2022, une campagne d’1 an à destination de ses personnels. Cet écogeste est le 4e de la série.

Tous les jours, nous envoyons des mails, nous naviguons sur le web, téléchargeons des documents… Nous avons souvent l’impression que ce processus est « immatériel ». Et pourtant ! Toutes ces actions quotidiennes ont un impact non négligeable sur notre planète. Ordinateur, routeurs, câbles, serveurs… Les équipements sollicités sont bien réels. Tout comme les consommations d’énergie et de ressources pour les fabriquer et les faire fonctionner.

Une technologie gourmande en énergie

En apparence totalement virtuel, le web repose sur des équipements très concrets qui consomment beaucoup d’énergie : nos ordinateurs, téléphones et tablettes par lesquels on y accède, mais aussi le réseau qui transporte les informations (Wifi, ADSL,satellite), les serveurs qui traitent nos demandes (Google, Yahoo, etc.) et qui hébergent nos données (Picasa, iCloud, Dropbox, etc.). En effet, le fait d’utiliser son ordinateur pour envoyer un courriel ne consomme pas seulement l’électricité liée à l’ordinateur, c’est toute une chaîne qui est mise à contribution pour que l’action soit effectuée jusqu’au bout !

Comment adapter ses pratiques ?

Au quotidien, ce sont des dizaines de messages qui se bousculent dans nos boîtes : courriels, newsletters, publicités… Or, chaque courriel reçu est archivé dans des centres de données qui fonctionnent 24h/24, 7 jours/7. Quelques gestes simples peuvent permettre de limiter cet impact.

  • Ne conservez que les courriels utiles.
  • Nettoyez régulièrement votre boîte (messages envoyés, spams, corbeille).
  • Désinscrivez-vous des listes de diffusion qui ne vous intéressent plus.
  • Quand vous envoyez un mail, ciblez vos destinataires.

La suite des conseils avec le prochain écogeste numérique.

Nouvelle édition du dispositif Campus innovant et durable

Recyclage, mobilier écoresponsable, jardin partagé, mobilité douce, solidarité et inclusion… tous les projets sont les bienvenus tant qu’ils s’inscrivent dans au moins l’un des 17 objectifs de développement durable.

En mars 2021, l’UBO Open Factory et la Fondation UBO, en partenariat avec la Pepse et la FédéB, ont lancé « Campus innovant et durable » pour accompagner les projets de développement durable portés par les étudiants et personnels de l’UBO. Coup de projecteur sur ce dispositif tremplin.

Pourquoi ce dispositif ?

À l’UBO, les idées des étudiants et du personnel pour transformer le campus fleurissent. Mais bien souvent, faute de contacts ou de moyens, elles ne se concrétisent pas. Faciliter l’émergence de ces initiatives positives et les accompagner dans leur déploiement, c’est justement l’objectif de « Campus Innovant et Durable » (CID). Le petit plus ? Mixer personnels et étudiants au sein des équipes-projets.

Comment ça marche ?

Le dispositif se déroule en 3 étapes

  • un appel à idées à destination des étudiants et personnels de l’université ;
  • un marathon créatif (Makeathon) proposé aux lauréats de l’appel à idées pour leur permettre de bénéficier d’un accompagnement méthodologique ;
  • une phase d’expérimentation sur site pilote… avant déploiement à plus grande échelle sur le campus, voire même au-delà !

Les projets de l’édition précédente

Parmi les initiatives 2021-2022, 3 projets ont pu voir le jour :

L’appel à idées ouvert jusqu’au 6 octobre

L’appel à idées 2022-2023 est en cours. Personnels et étudiants de l’UBO ont jusqu’au 6 octobre 2022 pour participer.

En savoir plus sur Campus innovant et durable 

« Ça va être chaud »… mais, ensemble, on peut y arriver !

Étudiants, SEA-EU vous propose d’assister à une conférence-spectacle humoristique et pédagogique sur le changement climatique et la transition énergétique « Ça va être chaud ! » par la compagnie « Impro Infini ». 400 places dispos… Premiers arrivés, premiers servis !

Le constat des scientifiques du monde entier est unanime : le dérèglement climatique continue et s’amplifie chaque jour sous l’action des activités humaines. Les conséquences sont déjà visibles au niveau mondial mais aussi local : multiplication des événements météorologiques extrêmes, augmentation du niveau de la mer, déplacement du trait de côte, acidification des océans, baisse des ressources en eau potable en Bretagne…
Il est encore temps d’agir !
Mais comment faire pour s’adapter et atténuer les effets ? Comment diminuer nos émissions de CO2, principal vecteur du réchauffement ?
Vaut-il mieux installer des panneaux solaires sur le toit de l’église du village ou réussir à convaincre son voisin de covoiturer ?
Un spectacle documenté, divertissant et interactif, pour se projeter ensemble vers des solutions, avec le sourire

INFOS PRATIQUES
Mercredi 14 septembre 2022 à 19h30
Amphi A de la faculté de Sciences, avenue Victor le Gorgeu (Brest)
Gratuit – 400 places

La rentrée sur les chapeaux de roues avec SEA-EU !

Rendez-vous le 8 septembre, dès 14h, sur le stand SEA-EU.

Le 8 septembre après-midi, l’UBO accueille ses nouveaux étudiants pour cette nouvelle rentrée universitaire. À cette occasion, SEA-EU vous propose de repartir… en vélo !

SEA-EU soutient la mobilité douce sur le campus et offre 10 vélos aux étudiants incollables sur l’Europe. Révisez vos pays, vos drapeaux, et autres informations, et rendez-vous sur le stand SEA-EU dès 14h.

À l’UBO, elles « osent, au féminin » !

À découvrir en vidéo.

En 2021/2022, 20 femmes travaillant à l’UBO ont bénéficié de la formation « Oser ! Au féminin ». Une initiative qui s’inscrit dans le plan d’action de l’UBO relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Quel est l’objectif de ce programme ? Qu’en retiennent les participantes ? Découvrez-le en vidéo !

Les alternatives à la voiture individuelle

Au travail aussi, il est possible d’agir pour l’environnement ! Forte de cette conviction, l’UBO a démarré, en mai 2022, une campagne d’1 an à destination de ses personnels. Cet écogeste est le 3e de la série.

Plus écologiques, bons pour la santé : ce sont les principaux atouts des modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle. Quelques bonnes raisons d’opter, ne serait-ce que de temps en temps, pour la marche, le vélo ou les transports en commun.

Marche, vélo… plus vite, plus vert !

Selon l’Ademe, les trajets domicile-travail et les déplacements professionnels sont le premier poste d’émission de gaz à effet de serre des activités de bureau ! À pied, un trajet d’1km prend 15 min au maximum.
Les plus pressés préféreront le vélo qui bat tous les records de vitesse (14 km/h), en particulier quand le trafic automobile est dense aux heures de pointe. Peu coûteux, non polluants et silencieux, ces modes de déplacements favorisent également une meilleure santé.
Votre trajet domicile-travail est criblé de dénivelés ? Pas de découragement, le vélo à assistance électrique est peut-être la solution ! Brest métropole propose aux particuliers une aide à l’achat pour l’acquisition de vélos à assistance électrique (VAE), allant jusqu’à 500€ selon le type de VAE et selon des conditions de ressources. Renseignez-vous !

Les transports en commun

Pour un trajet de plus de 6km, les transports en commun sont également avantageux. Ils sont moins coûteux qu’une voiture et moins stressants.
À Brest, la deuxième ligne de tram (ligne B) qui reliera la gare à l’hôpital de la Cavale-Blanche devrait rendre plus accessible encore une grande partie des sites de l’UBO. Certaines zones restant tout de même moins desservies, la voiture peut s’avérer incontournable… Pensez alors au covoiturage !

Le covoiturage : une solution conviviale

Économique, écologique et convivial, le covoiturage présente de nombreux avantages. En effet, en plus d’une économie liée au partage des frais, l’utilisation de ce mode de déplacement permet de réduire le nombre de voitures circulant sur les routes et donc de diminuer la pollution.
Le covoiturage encourage également la communication entre « covoitureurs » et favorise les rencontres et la convivialité. Il donne accès à la mobilité au plus grand nombre, notamment à ceux qui ne possèdent pas de véhicule ou le permis de conduire. Entre atout sociétal, social, économique ou environnemental, le covoiturage est donc un véritable engagement de développement durable !

Et à l’UBO ?

  • La pratique du vélo se développe. De nombreux sites et campus disposent de parkings. À ce jour, les campus brestois bénéficient de 175 attaches vélos, dont 54 couverts. L’objectif d’ici à 2023 : + 150 stationnements.
  • En tant qu’employeur, l’UBO prend en charge la moitié du coût du titre de transport de ses personnels. 185 agents en ont bénéficié en 2021. Les agents qui optent pour le vélo ou le covoiturage peuvent, quant à eux, prétendre au forfait mobilité durable.
  • S’il offre une meilleure conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle, le télétravail est également un levier écologique. En réduisant les déplacements, il permet en effet d’agir directement sur les émissions de gaz à effets de serre et de polluants de l’air. À l’UBO, depuis la rentrée de 2021, 450 personnels bénéficient du dispositif télétravail.

Le groupe « Transition » du CREAD interroge les liens entre éducation/formation et développement durable

Il y a 18 mois, le Centre de Recherche sur l’Éducation, les Apprentissages et la Didactique (CREAD) se saisissait de l’outil GES 1point5 pour quantifier l’empreinte environnementale de ses activités de recherche.
Ce diagnostic, point de départ d’une démarche participative plus profonde, débouchait alors sur la création d’un groupe de travail baptisé « Transition ». Sa double ambition : animer la réflexion collective sur les pratiques de développement durable du laboratoire, mais aussi mettre en valeur et favoriser des travaux de recherche sur le thème du développement durable.

Pour initier cette dynamique, le groupe de travail a organisé, le 24 mai dernier, une première journée d’étude destinée aux membres du CREAD et du CREN (Centre de Recherche en Éducation de Nantes).
Au programme : « Les recherches en éducation et formation en contexte de changement climatique et d’anthropocène : quelles pratiques éducatives au service de quels développements durables ? » L’occasion de mettre en lumière les recherches émergentes sur ces thématiques et d’inviter les chercheur.euses intéressé.es par le thème du développement durable à initier des collaborations.

Pour en savoir plus

Rendez-vous sur le blog L’actualité de la recherche pour une synthèse des travaux de la journée.

Le pôle universitaire Pierre-Jakez Hélias cultive son verger solidaire

Le Pôle Pierre-Jakès Hélias est une antenne de l’Université de Bretagne Occidentale située à Quimper. Il héberge à la fois la faculté des Lettres et Sciences humaines et la Faculté de droit, économie et gestion. Pour développer la biodiversité sur son campus, ce pôle de l’UBO a choisi de créer un verger solidaire à destination des étudiants et des personnels. Une initiative qui conjugue solidarité, lien social, économie circulaire, éducation et développement durable !

Comment est né ce projet ?

Initié par le directeur du pôle universitaire, Philippe GUILLOU, ce verger solidaire est un des projets de l’édition 2021/2022 du dispositif Campus innovant et durable. Ce dispositif a été un véritable levier : il a permis aux participants de mettre en œuvre une stratégie et de bénéficier d’un parcours d’accompagnement basé sur des méthodologies de développement de projet d’innovation.

Où en est le projet ?

La phase de déploiement est prévue pour novembre 2022. Un appel aux volontaires sera lancé pour des journées de plantation. Deux journées seront organisées : l’une pour préparer les plantations et l’autre pour planter.

En complément, différents ateliers seront mis en place autour de la communication, de la sélection des espèces et de la valorisation de l’initiative.Le projet a, par ailleurs, déjà été mis à l’honneur dans le cadre de SEA-EU. Philippe GUILLOU, porteur et initiateur, a eu l’opportunité de présenter le verger solidaire du Pôle Pierre-Jakès Hélias aux partenaires européens lors du Makeathon organisé à Split (Croatie), en mars dernier.

Que trouvera-t-on dans ce  verger solidaire ?

Il  sera composé essentiellement d’arbres fruitiers : pommiers, poiriers, pruniers, etc.  Principalement des  variétés locales qui s’inséreront donc naturellement dans ce milieu. Le verger complétera le jardin pédagogique de l’INSPÉ et le potager étudiant.

Le verger se veut  participatif, éducatif et écosystémique : il proposera des ateliers ouverts au public et la récolte  sera prioritairement destinée aux étudiants et aux personnels.

Un projet résolument DD !

Les enjeux sont multiples : diffusion des connaissances, embellissement des espaces verts, sensibilisation à la biodiversité d’un espace limité, préservation des variétés anciennes et locales, déploiement de bonnes pratiques complémentaires, comme la gestion des déchets ou de l’eau… 

Du grain à moudre pour permettre à chacun de s’interroger sur ses pratiques et, pourquoi pas, d’initier une démarche personnelle « responsable ».Mais ça ne s’arrête pas là ! Pour le pôle universitaire de Quimper, il s’agit du point de départ d’une démarche plus vaste : une ouverture sur le monde extérieur, une nouvelle façon de penser l’éducation et, peut-être, un pas supplémentaire vers la labellisation « Campus Innovant et Durable ».

Focus sur le dispositif « Campus innovant et durable »

En mars 2021, l’UBO Open Factory et la Fondation UBO, en partenariat avec la Pepse et la FédéB, ont lancé « Campus innovant et durable » pour accompagner les projets de développement durable portés par les étudiants et/ou personnels et ainsi faciliter leur déploiement sur le campus. Le dispositif se déroule en trois étapes :

  • Un appel à idées à destination des étudiants et personnels de l’université ;
  • Un marathon créatif (Makeathon) proposé aux lauréats de l’appel à idées pour leur permettre de bénéficier d’un accompagnement méthodologique ;
  • Une phase d’expérimentation sur site pilote… avant déploiement à plus grande échelle sur le campus, voire même au-delà !

Parmi les initiatives 2021-2022, aux côtés du verger solidaire du pôle universitaire Pierre-Jakès Hélias : un projet de transformation des plastiques non-souillés issus des laboratoires de l’université à l’IUEM ou encore un projet d’aménagement des bâtiments accueillant des plantes grimpantes sur le campus…
L’appel à idées 2022-2023 est en cours. Les candidats ont jusqu’au 6 octobre 2022 pour soumettre leur projet.

Responsable jusque dans votre pause-café

Au travail aussi, il est possible d’agir pour l’environnement ! Forte de cette conviction, l’UBO a démarré, en mai 2022, une campagne d’1 an à destination de ses personnels.
Cet écogeste est le 2e de la série.

Qu’il s’agisse de thé ou du café, la « pause boisson chaude » est source de nombreux déchets : dosettes, emballages de sucre ou de biscuits, touillettes en plastique, gobelets… Comment agir ?

  • Rien ne vaut la vaisselle lavable et réutilisable ! Personnalisez votre pause, en remplaçant votre gobelet en plastique par un joli mug. Votre boisson n’en sera que plus savoureuse !
  • Si vous buvez l’eau du robinet, pensez à vous munir d’une gourde.
    Vous avez une plante de bureau ? Faites-lui profiter de votre marc de café ou sachet de thé, qui sont d’excellents engrais naturels. Évitez les dosettes non recyclables.
  • Pour aller plus loin : passez aux contenants réutilisables pour transporter votre repas du midi si vous déjeunez sur votre lieu de travail.

Le saviez-vous ?

  • L’emballage représente jusqu’à 80 % du poids total du produit fini.
  • Les biodéchets représentent en moyenne un tiers des poubelles françaises.

La Boutik UBO

Mugs, gourdes… la boutik UBO propose des objets durables logotypés aux couleurs de l’université. Pensez-y !

Mieux comprendre son empreinte carbone et la réduire grâce à l’outil « Nos gestes climat »

COMOSUP s’associe à DATAGIR pour encourager les usagers des campus à réduire leur empreinte carbone.

Calculer son empreinte carbone permet de mieux comprendre son impact sur l’environnement… mais aussi les leviers d’action possibles ! Datagir, service développé par l’Ademe, propose aux étudiants et personnels des universités un simulateur de leurs émissions carbone. Un outil de sensibilisation, mais également une source de données pour une étude à paraître…

Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

C’est la quantité d’émission de gaz à effet de serre induite par notre mode de vie : transports, alimentation, habitat, etc. C’est donc un indicateur de la pression que nous exerçons sur notre environnement.

Comment la calculer ?

En 2020, Datagir, un service de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), a lancé le simulateur Nos gestes climats. Un test simple à réaliser en ligne, grâce à une série de questions sur son alimentation, son logement, ses habitudes en matière d’achats ou encore de transports. À la clé : une évaluation de son empreinte carbone individuelle, mais aussi des pistes d’actions concrètes pour la réduire !

Une édition spéciale université

Pour faire de ce simulateur une aide pour les universités, l’équipe de datagir a adapté l’outil. Dans cette version, l’utilisateur doit indiquer son statut dans l’établissement (enseignant, étudiant, personnel administratif) et le nom de son université. Les données collectées seront analysées et alimenteront une étude. Les résultats seront présentés en juin lors des prochaines rencontres de Comosup, l’association des responsables communication des universités.