Projet Tomorrow : un atelier participatif pour améliorer la gestion des déchets à l’UBO

L’atelier a réuni près de trente professionnels de la région brestoise.

Ce jeudi 29 juin, l’UBO accueillait un atelier participatif sur la gestion des déchets organisé par Brest métropole dans le cadre du projet TOMORROW. Objectif : apporter des solutions concrètes aux problématiques que rencontre notre université.

Depuis avril 2022, l’UBO s’est engagée aux côtés de Brest métropole et d’autres acteurs locaux au sein de la charte Tomorrow. Une démarche qui vise à mobiliser les acteurs du territoire en faveur de la transition énergétique et climatique. Parmi les priorités de ce plan d’actions : la réduction et la valorisation des déchets. Un enjeu à la fois environnemental, économique et organisationnel.

Un atelier participatif sur une problématique concrète

Comment améliorer le mode de gestion des déchets ? Quelles étapes et quels outils ? Quelles solutions ? Comment mobiliser différentes parties prenantes pour assurer la réussite du projet ? Entreprises, acteurs publics, professionnels du secteur des déchets… ils étaient une trentaine, ce jeudi 29 juin, à partager leurs expériences, savoir-faire et compétences pour avancer collectivement sur cette problématique.

Différentes méthodes de co-développement ont été utilisées pour travailler sur la problématique de gestion des déchets de l’UBO.

La méthode de co-développement en action 

Animé par l’agence Hippocampe, cet atelier qui mélangeait des professionnels d’horizons différents s’est structuré autour de différents temps forts : exposition du projet et clarification de la problématique de l’UBO, suggestions pratiques et conseils de la part des participants, puis synthèse et formulation d’une ébauche de plan d’actions. Les professionnels participants à cet atelier se sont montrés force de proposition et seront dorénavant les témoins privilégiés du cheminement de l’UBO sur ce sujet de la gestion des déchets

Une réflexion globale lancée

Cette démarche va permettre d’alimenter les échanges et discussions internes sur la problématique déchets. L’ensemble des propositions émises sera maintenant analysé et questionné par l’UBO. Des ateliers de travail ouverts à la communauté universitaire devraient également être organisés à compter de la rentrée 2023.


Cet été, lisez DD !

Et si vous profitiez de l’été pour en savoir plus sur le changement climatique et les grands changements que nous vivons ? L’UBO, en vert c’est mieux ! vous propose une sélection d’ouvrages de vulgarisation scientifique sur les transitions écologiques, sociales, économiques…

Découvrez ci-dessous une sélection de ressources (papier ou en ligne), disponibles dans le réseau des bibliothèques universitaires de l’UBO, pour alimenter votre réflexion et vous permettre de passer à l’action !

Pour connaître et comprendre : 

Tout comprendre (ou presque) sur le climat


À découvrir ici

Cet ouvrage de Anne Brès, Claire Marc et Thomas Wagner propose de répondre aux idées reçues les plus courantes sur le changement climatique dans un format accessible à toutes et tous. Avant de chercher des solutions au changement climatique, il est mieux d’avoir bien compris l’ampleur du problème !

Du développement au développement durable : 50 indicateurs pour comprendre


À découvrir ici

Avis aux amateurs de chiffres et de graphiques, ce livre de Pierre Bailly offre un panorama diversifié d’indicateurs du développement durable au sein de cinq pays européen : la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la Pologne et le Royaume-Uni. L’auteur a choisi de sélectionner les principaux indicateurs utilisés par les pouvoirs publics pour décrire et mesurer l’efficacité des politiques engagés en faveur du développement durable.

6ème rapport sur le changement climatique : résumé à l’intention des décideurs

Découvrez les travaux du Groupe d’Experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) à travers le résumé à l’intention des décideurs : une version synthétique du rapport 2023, destiné au grand public, agrémenté d’informations d’ordre scientifique, technique, socio-économique, le tout sans parti pris. À découvrir ici

Atlas du développement durable


À découvrir ici

A travers cet ouvrage illustré avec plus de 100 cartes thématiques, Yvette Veyret, Paul Arnould et Claire Levasseur proposent de faire le point sur l’état du monde : population, ressources, santé, biodiversité, risques, migrations. L’atlas présente également l’inventivité des réponses locales en matière d’aménagement durable, d’adaptation au changement climatique, de tourisme durable, de commerce équitable…

Pour agir et élargir :

Manuel de Transition, de la dépendance au pétrole à la résilience locale


À découvrir ici

Que seraient nos sociétés sans pétrole ? Métamorphosées sans doute… Plus d’ordinateurs, plus de plastique, plus d’avions ni de voitures : serions-nous capables de produire autrement pour assurer notre autonomie ? Ce Manuel de Transition, développé par Rob Hopkins, se consacre aux solutions pour construire dès maintenant des sociétés écologiques et résilientes, capables de s’adapter aux changements globaux. Un véritable outil du changement !

Les armes de la transition : l’intelligence collective au service de l’écologie


À découvrir ici

Face au changement climatique, l’immensité du défi à de quoi susciter crainte et paralysie. Ce livre se veut message d’espoir, en montrant que l’intelligence collective peut tracer, concrètement, la voie d’une sortie de crise. Chacun, dans sa pratique, détient une partie de la solution. Réunissant, entre autres, un climatologue, un vidéaste, un auteur de science-fiction, un général d’armée, cet ouvrage présente des pistes pour un futur vivable, et enviable.

Perma-culture


À découvrir ici

Vous avez sûrement entendu parler du concept de permaculture. Mais que comprend-il exactement ? Ce livre de David Holmgren et Bill Mollison est l’un des ouvrages fondateurs de la permaculture, telle que nous la connaissons aujourd’hui. Et pourquoi ne pas profiter de l’été pour mettre en œuvre ces principes ?

À votre tour !

Il ne s’agit ici que d’une sélection, parmi bien d’autres ressources disponibles. Vous souhaitez, à votre tour, partager une ressource ? Commentez l’article ci-dessous !


Des coups de pouce au covoiturage pour conjuguer économies et écologie

À l’IUT de Brest, des places de parking sont réservées aux étudiants et personnels qui pratiquent le covoiturage.

Dans le cadre du Plan national « covoiturage du quotidien », le gouvernement se fixe pour objectif de tripler le nombre de trajets quotidiens réalisés en covoiturage, en passant à 3 millions de trajets par jour, contre 900 000 actuellement. Afin de répondre à cet objectif, plusieurs aides sont mises en place. Pour l’UBO, ces incitations entrent dans le cadre de son Schéma directeur Développement durable et Responsabilité sociétale et doivent contribuer à favoriser les mobilités durables des étudiants et personnels.

Une prime de 100€ pour les nouveaux covoitureurs

Depuis le 1er janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage courte-distance recevront une prime de 100 €, via la plateforme de covoi­turage sur laquelle les trajets ont été réalisés.
Le versement sera progressif : un premier versement de 25 € effectué au plus tard 3 mois après le premier trajet de covoiturage ; un second versement de 75 € effectué au plus tard 3 mois après la réalisation du 10e  trajet de covoiturage.
La prime « covoiturage » est versée sous forme monétaire ou de bons d’achat pour des produits de consommation courante. Pour en bénéficier, plusieurs conditions à remplir :

  • Avoir le permis de conduire ;
  • Effectuer un premier trajet en covoiturage en tant que conducteur en 2023, puis 9 autres trajets dans les 3 mois suivants ;
  • La distance du trajet réalisé en France ne doit pas être supérieure à 80 km.
  • Les trajets sont effectués en utilisant un opérateur de covoiturage éligible.

Le forfait mobilités durables (FMD) pour les personnels de l’UBO

Les personnels de l’UBO, qui covoiturent régulièrement pour venir au travail, peuvent également bénéficier, sur demande et une fois par an, du « forfait mobilités durable ». Il s’échelonne de 100€ à 300€, en fonction du nombre de jours d’usage. Une campagne annuelle de recensement est menée par la direction des Ressources humaines.

OuestGo : une plateforme facilitatrice pour tous les covoitureurs

OuestGo est une plateforme de covoiturage développée sous licence libre par plus de 70 collectivités du Grand Ouest. L’objectif : faciliter la mise en relation des covoitureurs.
Deux communautés UBO Campus de Brest/Plouzané ou UBO Campus de Quimper peuvent permettre aux étudiants ou personnels de rentrer en contact avec d’autres membres de l’UBO et ainsi faciliter le covoiturage depuis et vers les campus.

Témoignage

Solène Cousse est accompagnatrice aux Usages du numérique au sein de la direction des Systèmes d’information et des Usages du numérique (DSIUN) de l’UBO. Elle travaille au PN2B, dans le cœur du campus Bouguen. Elle pratique le covoiturage depuis octobre 2022 et n’y voit que des avantages ! Découvrez son témoignage.

Des Matheux à vélo

Dans le cadre du challenge Tout à vélo, cinq mathématiciens, dont un enseignant-chercheur de l’UBO, ont chevauché les routes de Bretagne à deux roues pour se rendre à une conférence de géométrie à Quimper.

Guillaume Deschamps du LMBA (UBO), Sylvain Barré du LMBA (UBS) et les trois Rennais Guy Casale, Jean-Marie Lion et Frédéric Touzet ont parcouru pas moins de 850km à eux cinq pour se rendre au « séminaire Quimperiodique ».

Début juin, à l’occasion du « séminaire Quimperiodique », une trentaine de chercheurs issus de Bretagne et des Pays de la Loire, ainsi que leurs invités, se sont retrouvés pendant deux jours pour présenter leur recherche, poursuivre et créer des collaborations.
Cette démarche individuelle « des matheux à vélo » avait pour but de promouvoir l’usage des mobilités douces.
Bravo à eux pour ce défi sportif et cette initiative durable !

Venir à l’UBO autrement : témoignage #5

Du 8 mai au 9 juin, l’UBO participe au challenge Tout à vélo. En soutenant ce type d’initiatives et en développant des aménagements sur ses campus, l’université souhaite encourager sa communauté à opter pour les mobilités douces. De nombreux personnels ont déjà adopté un mode de transport alternatif à la voiture individuelle : covoiturage, vélo, marche, transports en commun… Chaque semaine, pendant toute la durée du challenge, L’UBO, en vert c’est mieux ! vous invite à découvrir le témoignage d’un agent qui fait le choix de venir à l’UBO autrement.
Cela fait maintenant 5 ans qu’Hélène Hégaret, chercheure au Lemar, vient tous les jours à vélo à assistance électrique (VAE) à l’IUEM. Elle nous explique pourquoi elle ne fera plus marche arrière !

« J’ai commencé par louer un vélo électrique de bibus pendant un an. J’ai failli perdre toute motivation dès la 3e semaine, quand la pluie (ou plutôt le déluge !) s’est invitée. Mais voir autour de moi des cyclistes qui bravaient le mauvais temps m’a clairement remotivée. Je suis désormais moi-même équipée version « Robocop » et je viens en vélo tous les jours depuis.
J’en tire une grande satisfaction. Mon trajet aller-retour me prend 1 heure (un peu plus en hiver le temps de m’équiper). Je prends l’air au quotidien et même avec l’assistance électrique, cela reste chaque jour un petit exercice physique.
Mon temps de trajet est toujours le même, quels que soient les travaux ou imprévus sur la route. Et quelle jouissance que de doubler, sur la piste cyclable, toutes les voitures bloquées aux feux !
Mon vélo est devenu mon mode de transport principal : je ne prends plus ma voiture pour aller au travail ni pour les courses du quotidien… et plus jamais je ne reviendrai en arrière. »

Venir à l’UBO autrement : témoignage #4

Du 8 mai au 9 juin, l’UBO participe au challenge Tout à vélo. En soutenant ce type d’initiatives et en développant des aménagements sur ses campus, l’université souhaite encourager sa communauté à opter pour les mobilités douces. De nombreux personnels ont déjà adopté un mode de transport alternatif à la voiture individuelle : covoiturage, vélo, marche, transports en commun… Chaque semaine, pendant toute la durée du challenge, L’UBO, en vert c’est mieux ! vous invite à découvrir le témoignage d’un agent qui fait le choix de venir à l’UBO autrement.
Marcel Colas est responsable du pôle Espaces verts au sein de la direction du Patrimoine. Il se rend au travail sur Brest en TER… depuis 21 ans !

« Lorsque nous avons cherché à nous installer, à l’époque, le choix d’une commune desservie par une gare faisait partie de nos critères. Le train présente de nombreux avantages selon moi. C’est moins de stress et plus de convivialité. On y rencontre différentes personnes, on a le temps de discuter.
Et c’est aussi et surtout nettement plus rapide ! Le train de 7h11 est certes matinal mais il a l’avantage d’être direct jusqu’à Brest. Je fais le trajet en 11 minutes. En voiture, cela me prendrait au minimum 25 minutes dans de bonnes conditions de circulation. Et rien n’est jamais garanti de ce côté-là.
Je rejoins ensuite à pied les ateliers qui se situent en faculté des Sciences et Techniques, ou mon véhicule de service garé sur l’un des parkings d’une composante.
Et l’UBO me rembourse la moitié de mon titre de transport. »


Venir à l’UBO autrement : témoignage #3

Du 8 mai au 9 juin, l’UBO participe au challenge Tout à vélo. En soutenant ce type d’initiatives et en développant des aménagements sur ses campus, l’université souhaite encourager sa communauté à opter pour les mobilités douces. De nombreux personnels ont déjà adopté un mode de transport alternatif à la voiture individuelle : covoiturage, vélo, marche, transports en commun… Chaque semaine, pendant toute la durée du challenge, L’UBO, en vert c’est mieux ! vous invite à découvrir le témoignage d’un agent qui fait le choix de venir à l’UBO autrement.
Solène Cousse est accompagnatrice aux Usages du numérique au sein de la direction des Systèmes d’information et des Usages du numérique (DSIUN) de l’UBO. Elle travaille au PN2B, dans le cœur de campus Bouguen. Elle pratique le covoiturage depuis octobre 2022 et n’y voit que des avantages !

« Pour la petite anecdote, je dirais que ce covoiturage est le fruit d’une rencontre fortuite. Je m’étais inscrite sur une plateforme dédiée mais je n’avais trouvé aucun profil correspondant : même trajet et mêmes horaires. Un midi, alors que je déjeunais dans un parc près de mon bureau, j’ai rencontré une connaissance qui habite dans la même commune des Monts d’Arrée. Nous avons discuté et voilà comment cela a commencé.
Sur une semaine classique, nous covoiturons 3 jours au départ de mon domicile, ce qui est très appréciable. Je télétravaille les deux jours restants. Et nous alternons pour la conduite et pour le véhicule.
Je n’y vois que des avantages, surtout sur un trajet d’une heure comme le nôtre. C’est un vrai gain financier dans ce contexte persistant de flambée des prix de l’essence. C’est aussi de la fatigue en moins. Une fois sur deux, je ne suis pas au volant et c’est très reposant.
Et puis cela crée des liens amicaux. C’est tellement plus sympathique de faire la route à deux, en discutant. Parfois, je suis étonnée de constater que le trajet est déjà fini ! »

Venir à l’UBO autrement : témoignage #2

Du 8 mai au 9 juin, l’UBO participe au challenge Tout à vélo. En soutenant ce type d’initiatives et en développant des aménagements sur ses campus, l’université souhaite encourager sa communauté à opter pour les mobilités douces. De nombreux personnels ont déjà adopté un mode de transport alternatif à la voiture individuelle : covoiturage, vélo, marche, transports en commun… Chaque semaine, pendant toute la durée du challenge, L’UBO, en vert c’est mieux ! vous invite à découvrir le témoignage d’un agent qui fait le choix de venir à l’UBO autrement.
François Ingremeau est maître de conférences en physique à l’IUT de Quimper. Il est adepte du vélo (musculaire) pour ses déplacements. Il nous explique pourquoi.

« Partout où j’ai habité, je suis toujours venu au travail à vélo. C’était donc une évidence de continuer ici aussi, à Quimper. La petite particularité, c’est que la ville est très vallonnée. C’est donc parfois un peu sportif !
J’ai environ 4km à parcourir, ce qui me prend entre 10 et 12 minutes. L’un des gros avantages, c’est que je connais exactement mon temps de trajet. Ce qui n’est pas le cas en voiture, en raison des aléas de circulation. Et je suis plus rapide à vélo, surtout aux heures de pointe ! C’est un des gros avantages de ce mode de transport, au même titre que l’aspect environnemental.
Et je prends aussi du plaisir à rouler à vélo. D’ailleurs, je ne passerai pas le pas de l’électrique. Je suis adepte du plus simple et je peux ainsi entretenir et réparer moi-même mes deux vélos. Et, au quotidien, ça me fait du bien de me dégourdir les jambes.
L’aspect financier n’est pas non plus négligeable. On peut acheter un vélo d’occasion pour le prix d’un plein d’essence ! Et sur demande auprès de la DRH, il est aussi possible de bénéficier, une fois par an, du forfait mobilité durable. »

Budget participatif 50 ans #4 : des composteurs sur le campus

Le composteur du site de la présidence, rue des Archives.

Dans le cadre de ses 50 ans, et pour permettre à ses étudiants et personnels de proposer et mettre en œuvre des idées répondant à leurs attentes, l’université a lancé, fin 2021, un budget participatif. À l’issue d’une sélection, puis d’un vote du public, 6 projets ont été retenus. L’UBO, en vert c’est mieux ! vous a proposé de découvrir les projets en lien avec le développement durable. Gros plan sur le dernier d’entre eux : l’installation de composteurs sur le campus.

Un projet réétudié

Ce sont des pots de fleurs lombricomposteurs qui ont d’abord été envisagés. L’idée a finalement été revue, mais l’objectif reste identique : permettre aux étudiants et personnels de valoriser leur biodéchets et ainsi réduire le volume de nos poubelles. Le compostage de proximité est en effet une solution simple à mettre en œuvre, efficace et peu coûteuse. Selon l’Ademe, il permet de réduire le volume de nos déchets d’un tiers !

8 composteurs sur les campus

Les 8 composteurs ont été installés sur les campus brestois. Ils permettront aux étudiants et personnels qui le souhaitent de valoriser leurs déchets organiques afin de les transformer en un engrais naturel proche du terreau.

Un mémo compostage

Chaque composteur est accompagné de son mémo. En effet, il existe quelques règles à connaître pour faire un bon compost : ce qu’on peut y déposer et, au contraire, ce qu’il ne faut pas y déposer, comment l’entretenir…

Des astuces pour créer des événements plus écoresponsables

Au travail aussi, il est possible d’agir pour l’environnement ! Forte de cette conviction, l’UBO a démarré, en mai 2022, une campagne d’1 an à destination de ses personnels. Cet écogeste est le 12e et dernier de la série.

100 000. C’est le nombre de manifestations professionnelles qui ont lieu chaque année en France dans le secteur de l’événementiel (source : Ademe). Or, l’événementiel est souvent pointé du doigt pour les impacts environnementaux qu’il génère. De la simple réunion, en passant par le séminaire ou le pot festif, il existe des leviers pour réduire et compenser leur impact environnemental. L’UBO, en vert c’est mieux ! vous propose quelques pistes pour avancer dans vos réflexions et peut-être faire vos premiers pas vers une démarche plus responsable dans l’organisation de votre évènement.

Restauration

Préférez les produits locaux et de saison
Pour les repas et les collations, que ce soit par l’intermédiaire d’un traiteur ou non, vous pouvez favoriser les aliments de saison, proposer plusieurs menus avec une alternative végétarienne ou « bas carbone ». Certains traiteurs proposent des critères éco-responsables : origine des produits, fait maison, gestion des quantités, des déchets et du surplus…
Pensez à… demander aux participants de confirmer leur présence au repas pour ajuster au mieux les quantités.

Favorisez le réutilisable et le vrac
Si possible, utilisez de la vaisselle réutilisable plutôt que jetable. Pour les moments de convivialité entre collègues, rappelez aux participants d’apporter leur mug personnel. Préférez les produits en grands conditionnements pour éviter la multiplication des déchets d’emballages.
Bon à savoir : l’association Zéro déchet Nord Finistère tient à jour sur son site web une liste des commerçants et traiteurs zéro déchet de la métropole brestoise.

Communication

Optez pour des goodies durables
Misez sur des cadeaux dématérialisés : stand photo, pass culture, etc. Si l’objet reste incontournable, privilégiez des objets promotionnels éco-responsables : utiles, français et éco-conçus. Et mettez-les à disposition plutôt que de les distribuer systématiquement.

Visez une empreinte écologique la plus faible possible
De la maquette à l’impression, optez pour l’éco-conception : sobriété graphique, diffusion des supports au plus près des besoins, limitation des impressions, etc. Privilégiez le partage d’informations (plans, programme…) grâce à des liens de téléchargement et mettez à jour régulièrement votre liste de destinataires pour s’assurer de ne transmettre les informations qu’aux futurs participants.
Pensez à… récupérer les badges à la fin de l’événement pour permettre leur réutilisation.

Adoptez les bons réflexes en visio
Privilégiez l’audio et gardez la vidéo uniquement pour les présentations. Réalisez vos visioconférences de préférence sur ordinateur et surtout sur un réseau WiFi, beaucoup moins énergivore que la 4G.
Bon à savoir : vous pouvez comparer les émissions de CO2 des plus grandes applications de visioconférences grâce à l’impactomètre ou bien à l’outil développé par GreenSpector.

Transport et hébergement

Encouragez les déplacements doux
Précisez, sur vos invitations, le plan d’accès en transports en commun à partir de la gare/de l’aéroport, temps de parcours, arrêts de bus (horaires, tarifs et circuits), présence de pistes cyclables…
Pensez à… contacter les organismes de transports collectifs (Bibus, compagnies de transports locales) qui peuvent proposer des services de transports adaptés à vos besoins.

Orientez vers des hébergements écoresponsables
Privilégiez les établissements éco-labellisés (Clef verte, écolabel européen…), faciles d’accès en transports en commun ou à proximité de l’événement.

Bon à savoir

Ces conseils sont issus du Guide pratique pour l’organisation d’événements écoresponsables à l’IUEM, élaboré par un groupe de travail composé de personnels du projet Preventing Plastic Pollution, de référents des groupes écoresponsabilité de l’IUEM et de gestionnaires.