Le tri sélectif à l’UBO: ce que l’on fait déjà

Avec ses 20 000 étudiants et ses 2000 personnels, l’UBO produit son lot de déchets. Si la réflexion pour l’optimisation de leur collecte est menée, une grande partie d’entre eux est déjà ramassée dans une perspective de revalorisation. Aperçu d’un état des lieux.

Sont collectés les déchets spéciaux suivants :

– Déchets chimiques et assimilés
– Déchets d’activités de soins à risques infectieux
– Déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE)
– Déchets radioactifs
– Cartouches de toners des imprimantes et photocopieuses
– Lampes

Concernant le campus de Brest, les déchets banals, eux, sont collectés grâce à deux systèmes : 

  • Des containers type bac 1100 litres : UFR Droit, PN2B, BU Bouguen, GU, Présidence, SUMPPS
  • Des containers ECODI 10 m2 : UFR Sciences, médecine, AES, UFR Lettres

Les containers de couleur bleue sont dédiés aux cartons et papiers.

Les containers de couleur grise sont dédiés au tout-venant.

Pour les localiser, vous pouvez vous reporter au plan ci-dessous, ou, mieux, vous promener sur le campus, à pieds ou à vélo, pour les repérer.

Les containers gris sont remplis quotidiennement par les personnels de la Direction du patrimoine lors de la collecte des déchets.

Il est important de préciser que les containers bleus, destinés à la collecte des papiers et cartons, sont mis à la disposition de toute la communauté. Toute personne volontaire pour y apporter ses papiers et cartons à recycler peut y avoir accès, et est très bienvenue pour participer à la démarche éco-citoyenne de collecte sélective.

En revanche, on constate trop souvent que les containers bleus sont pollués par des déchets autres que le papier et le carton, ce qui empêche la revalorisation de ces derniers et conduit tout le contenu du container directement à l’incinération. Il est dommage de perdre cette ressource à revaloriser, et en outre d’émettre encore plus de gaz à effets de serre.

Une réflexion est donc en cours pour améliorer le système, et la part de la sensibilisation dans la démarche éco-citoyenne semble importante à prendre en compte. En effet, si l’UBO est prête à évoluer sur ces dispositifs, le civisme de chacun de nous est également à solliciter.

Le jardin partagé de la PepSE pour cultiver la convivialité

L’UBO abrite depuis la rentrée 2016 un jardin partagé : il a été inauguré le 29 septembre, et à cette occasion, les participants ont pu assister à la projection du film Demain, de Cyril Dion et Mélanie Laurent (César 2016 du meilleur documentaire) au cinéma Les Studios. Il s’agit du premier projet porté par la PepSE (Pépinière de Solidarités Étudiantes), élaboré dans le cadre d’une collaboration entre l’UBO et le CROUS de Rennes, en réponse à un appel à projets du CNOUS.

Qu’est-ce qu’un jardin partagé a de plus qu’un jardin classique ?

Un jardin partagé s’inscrit dans une logique d’économie collaborative, bien connue maintenant que l’usage des réseaux, du covoiturage, de la collocation ou encore du coworking se répandent. Un jardin partagé, donc, est conçu et entretenu collectivement par un groupe d’habitants, de citoyens. Il permet de partager des ressources mais aussi du temps et de la convivialité.

À l’UBO, tous les jeudis, des étudiants qui ont pris une parcelle, individuelle ou collective, viennent travailler dans leur jardin, en collaboration avec l’association brestoise et bretonne Vert le jardin, fondée en 2000 et dont l’objet est de promouvoir les jardins partagés. L’hiver, lorsque la météo est moins favorable à l’activité et que les récoltes se font rares, des animations sont proposées, pour s’initier à des techniques de décoration ou de fabrication de meubles avec des palettes, dans une optique d’économie circulaire.

Et pour aller encore plus loin dans la démarche collaborative, la perspective est d’ouvrir le jardin et ainsi l’université sur la ville. L’été, par exemple, lorsque les étudiants se font rares à l’université, les habitants, ou encore des structures avoisinantes (MPT, centres aérés…) pourront prendre le relais.

Avec le jardin partagé de la PEPSE, il s’agit donc de cultiver son lopin, certes, mais aussi d’interroger nos logiques de consommation et de conception de la société, et d’expérimenter des pratiques de mutualisation, de collaboration, de convivialité.

Est-il besoin de préciser que tout est bio ?

 

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Anaïs Robert, en mission de service civique dédié à la PepSE.

anais.robert@pepse-brest.fr

02.98.01.68.97

Trailer de Demain :

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19558792&cfilm=229903.html

PEPSE :

http://www.pepse-brest.fr

Vert le Jardin :

http://www.vertlejardin.fr

 

Se déplacer à vélo? ça bouge sur le campus

Circuler à vélo à Brest? Pourquoi pas. Au niveau national, la part d’utilisation de ce mode de transport est en augmentation constante, contre vents et marées. Entretien avec Gwendal Quiguer, de l’association Brest à Pied et à Vélo (BaPaV) et Jérôme Sawtschuk, MCF en aménagement, urbanisme et environnement (UBO, Géoarchi).

L’association BaPaV (Brest à Pied et à Vélo) intervient à l’UBO depuis trois ans déjà. En quoi consiste ce partenariat ?

Gwendal Quiguer : Un partenariat unit en effet l’UBO et BaPaV ainsi que le CLOUS et la PEPSE, la Pépinière de Solidarités Étudiantes. Notre action consiste, au quotidien, à mettre des vélos à disposition des étudiants par le biais d’un prêt d’un mois, renouvelable, opération qui marche très bien. On peut les trouver une fois par mois, en cités U, où on tient des permanences. C’est aussi le moment pour venir faire réparer ou entretenir son vélo, mais aussi échanger, recevoir des conseils.

Mais on pourrait songer à prévoir un atelier à vélos fixe, sur le campus.

Nous avons aussi une vélo-école, et dans la charte qui nous lie à l’UBO, trois places gratuites sont réservées aux étudiants.

Comment faire évoluer les pratiques et inviter les personnels et étudiants à adopter la circulation à vélo ?

Gwendal Quiguer : Il faut avant tout essayer, et en général, on se rend compte qu’on va plus vite à vélo qu’en voiture. Le vélo reste le mode de transport le plus rapide en ville pour les distances inférieures à 4 km. En voiture, on roule en moyenne à 20 km/h, et à vélo, à 15.

Mais en quoi est-ce résolument plus rapide ?

Gwendal Quiguer : Parce qu’à vélo, on fait du porte-à-porte, au lieu de perdre du temps pour se garer. Ce qui est particulièrement vrai sur le campus, qui connaît des problèmes de stationnement importants.

Jérôme Sawtschuk : Il ne faut pas seulement songer aux modes de transport, mais aussi aux pratiques, qui évoluent. À titre personnel, j’ai une voiture partagée et un vélo partagé. Pour le vélo, c’est un partage informel, car je le loue à mon nom, mais on pourrait inciter cette pratique. Pour cela, il faudrait simplement un local et un agenda partagé.

Quelles autres idées pourraient inciter les gens à utiliser d’autres modes de transport que leur voiture personnelle ?

Jérôme Sawtschuk : On peut porter une attention particulière aux nouveaux arrivants. Lorsqu’on les accueille, on pourrait les informer davantage sur le remboursement des frais de transport en commun, leur demander s’ils sont prêts à covoiturer – et leur proposer des solutions !

L’UBO pourrait développer sa flotte de vélos, qui serait mise à disposition pour des étudiants individuellement, ou dans le cadre de sorties pédagogiques sur le terrain. On pourrait songer également à des vélos de fonction pour circuler sur le campus.

Pour en savoir plus:

http://www.bapav.org

Téléphone de l’atelier: 09 81 62 70 20
Permanence téléphonique assurée par Gwendal le mardi de 13h à 16h
Gwendal Quiguer, animateur services vélo : 06 59 75 70 84
Amélie Dumoulin, coordinatrice : 07 61 55 19 82

Adresse postale : Brest à pied et à vélo, 19 rue Bruat, 29200 Brest
Horaires d’ouverture de l’atelier:
Du lundi au Jeudi de 15h à 18h,
et le vendredi de 15h à 20h