Limiter les consommations d’énergie au bureau

Ordinateur, imprimante, téléphone… Au bureau aussi, de nombreux appareils consomment de l’énergie. En la matière, nos comportements individuels peuvent avoir un réel impact et contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Coup de projecteur sur des petits gestes simples à appliquer au quotidien.  

L’ordinateur

  • Éteignez, a minima votre écran, quand vous vous absentez pour le déjeuner ou pour une réunion. Vous pouvez également le paramétrer pour qu’il se mette en veille en cas de non utilisation, il consommera 60 % à 80 % de moins. Le soir, en partant, éteignez l’unité centrale et l’écran.
  • Proscrivez les économiseurs d’écran animés : ils empêchent la mise en veille de l’ordinateur et n’économisent pas d’électricité.
  • Réglez avec modération la luminosité de votre écran pour un bon compromis entre confort visuel et économie d’énergie…
  • Limitez les programmes ou onglets ouverts et inutilisés.

La téléphonie 

Les équipements mobiles sont particulièrement énergivores.

  • Dès que votre téléphone mobile est chargé, débranchez-le.
  • Débranchez le chargeur quand vous ne l’utilisez pas : certains modèles continuent de consommer de l’énergie quand ils restent branchés.
  • Désactivez les fonctions GPS, Wi-Fi, Bluetooth de votre téléphone quand vous ne vous en servez pas.

Les imprimantes et photocopieurs 

Un photocopieur consomme 80 % de son énergie en mode attente. 

  • Si vous avez une imprimante individuelle, ne l’allumez qu’en cas d’utilisation. Et éteignez-la après.
  • Utilisez le photocopieur plutôt que l’imprimante pour la reproduction en grande quantité.
  • Pensez aux équipements communs (photocopieurs) qui peuvent aussi être éteints la nuit ou le week-end.

Une campagne d’écogestes en cours à l’UBO

Au travail aussi, il est possible d’agir pour l’environnement ! Au quotidien, cela passe par la mise en œuvre de petits gestes qui, adoptés par tous et dans la durée, peuvent faire la différence. Forte de cette conviction, l’UBO démarre en mai 2022 une grande campagne d’écogestes à destination de ses personnels. Chaque mois, et pendant un an, ils seront invités à découvrir un geste simple à appliquer pour réduire leur empreinte écologique.

Labos 1point5 ou comment réduire l’impact environnemental des activités de recherche scientifique

Qu’est-ce que le projet Labos 1point5 ?

Fondé en mars 2019 dans le but de mieux comprendre et de réduire l’impact des activités de recherche scientifique sur l’environnement, en particulier sur le climat, le collectif Labos 1point5 regroupe des membres du monde académique, de toutes disciplines et sur tout le territoire. Ce collectif de scientifiques partage un objectif commun : diriger l’ensemble de la communauté de recherche française vers une démarche de transition axée sur la réduction de son empreinte environnementale.

Deux groupes de travail

Le groupement de recherche (GDR)

Soutenu par le CNRS, l’INRAE et l’ADEME, ce dispositif permet une reconnaissance des travaux scientifiques du collectif, de leur caractère pluridisciplinaire et professionnel. Les adhésions au GDR sont ouvertes à toutes les disciplines et tous les statuts, ainsi qu’aux membres de la recherche publique quelle que soit leur institution de rattachement. Le groupement de recherche Labos 1point5 s’intéresse à l’empreinte carbone des activités de recherche pour mieux la comprendre et la réduire. Leurs activités s’organisent selon 3 axes :

  • La mesure et la caractérisation de l’empreinte de la recherche publique en France en termes d’émissions de gaz à effet de serre (GES) (axe Empreinte) ;
  • L’étude de l’organisation et des pratiques de recherche en lien avec cette empreinte (axe Enquêtes) ;
  • L’accompagnement et la facilitation de la mise en place de trajectoires de réduction au sein des laboratoires (axe Expérimentation).

L’équipe réflexion

Cette équipe a pour mission de faire vivre et d’articuler la réflexion intellectuelle et d’organiser les débats de fond au sein et au-delà du collectif. Elle produit notamment des rapports sur divers sujets touchant à la question de la transition écologique dans la recherche et dans les enseignements.

GES 1point5 : un outil au service de tous les laboratoires

Fruit du travail du collectif : GES 1point5 qui permet de calculer l’empreinte carbone et de construire le bilan gaz à effet de serre (BEGES) réglementaire d’un laboratoire. Un outil précieux pour les laboratoires qui souhaitent structurer leur politique environnementale et s’inscrire dans une dynamique de réduction.  Il aide également à impliquer les personnels des laboratoires à travers la collecte d’informations et la mise en place d’enquêtes. L’ensemble de ce travail permet aux laboratoires de mieux sensibiliser les personnels : en comprenant d’où proviennent les émissions de CO2, il est plus facile de mettre en place des actions pour réduire l’impact carbone !

À noter : l’ensemble des relevés (BEGES) réalisés à l’aide de GES 1point5 alimentent une étude détaillée des émissions et de la répartition des gaz à effet de serre sur le territoire

À l’UBO, les labos s’engagent dans le collectif !

Le CREAD, le LEMAR, le LOPS et l’IUEM ont choisi d’utiliser l’outil GES1point5 pour quantifier l’empreinte environnementale de leurs activités de recherche et ainsi pouvoir définir une trajectoire de réduction des émissions de carbone.

Au Centre de Recherche sur l’Éducation, les Apprentissages et la Didactique (CREAD), le diagnostic réalisé, il y a 1 an 1/2, à l’aide de l’outil GES 1point5 a été le point de départ d’une démarche participative plus profonde. Un groupe de travail « transition » a ainsi vu le jour afin de réfléchir aux pratiques de développement durable du laboratoire. Pour accompagner l’unité de recherche, une stagiaire à été recrutée pour mettre en place un ensemble de pratiques vertueuses pour l’empreinte carbone du laboratoire

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Signature de la charte TOMORROW : l’UBO s’engage dans la politique métropolitaine de développement durable

Engagée dans la nécessaire démarche de transition énergétique et climatique, l’UBO s’associe à Brest Métropole et à d’autres acteurs locaux du territoire, au sein du projet TOMORROW.

Un projet européen avec 6 villes pilotes

Des villes neutres en carbone, résilientes et plus agréables à vivre ? Ce sont les objectifs du projet TOMORROW, véritable outil aux services des collectivités locales. TOMORROW, c’est l’opportunité pour 6 villes européennes pilotes d’engager leurs acteurs locaux et leurs citoyens dans l’élaboration d’une feuille de route de transition énergétique. 

Brest métropole (France), Dublin (Irlande), Valence (Espagne), Mouscron (Belgique), Brasov (Roumanie) et Nis (Serbie) vont bénéficier de ce coup de pouce supplémentaire pour relever, d’ici à 2050, les objectifs de lutte contre le changement climatique fixés par l’accord de Paris et par l’Union Européenne.

À l’échelle du territoire, la métropole de Brest s’est fixée les objectifs suivants :

  • Couvrir 30 % des besoins par les énergies renouvelables produites sur le territoire à l’horizon 2030
  • Diviser par 2 les consommations d’énergie à l’horizon 2050 
  • Diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050 

L’UBO signataire de la charte d’engagement pour les acteurs locaux

Souhaitant profiter de ce projet comme levier de mobilisation des acteurs locaux, Brest métropole a mis en place différents outils et modes de participation pour permettre à chacun (acteurs privés, publics, particuliers…) d’apporter sa contribution à la feuille de route du territoire. Parmi lesquels une charte qui formalise l’engagement et la participation des acteurs locaux volontaires en faveur de la transition énergétique et climatique.

Le 7 avril 2022, la signature de la charte Tomorrow a été approuvée par le conseil d’administration de l’UBO.

L’université a choisi de s’engager jusqu’au niveau 2 « j’adhère et j’agis  »  qui consiste à établir un plan d’actions et à s’engager sur des actions prioritaires pour la période 2020-2025, à travers 6 thématiques :

  • les économies d’énergie et la transition vers les énergies vertes
  • les mobilités douces
  • l’alimentation
  • la réduction et la valorisation des déchets
  • Agir globalement et localement
  • Sensibiliser et participer aux changements de comportements

Vers une gestion écoresponsable de la consommation de papier à l’UBO

Si la pratique la plus responsable est de réduire au maximum notre consommation de papier, il reste difficile de s’en passer totalement. En décembre 2021, afin d’économiser les ressources naturelles et l’énergie, et donc de diminuer l’empreinte carbone de notre université, l’UBO a choisi de privilégier l’usage du papier recyclé au sein de l’ensemble de ses services et composantes. 

Depuis janvier 2022, les services et composantes de l’UBO ont atteint les 80% d’utilisation de papier recyclé : demandes de tirages à la reprographie, commandes de ramettes et palettes. L’objectif étant d’atteindre à terme les 100%. L’IUT de Brest est passé au papier recyclé il y a plus d’1 an et l’utilise aujourd’hui pour 95% de leurs usages !

Des vertus environnementales…

La production de papier requiert beaucoup de matière première, d’eau et d’énergie. Le papier recyclé est 3 fois plus économe en énergies. Faire le choix du papier recyclé, c’est donc agir en faveur des ressources : préservation de la forêt, réduction des émissions de CO2 et économie d’eau. L’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) estime que le recyclage du papier réduit chaque année l’émission de CO2 de 390 000 tonnes, soit l’équivalent des émissions de CO2 de 200 000 voitures.

et économiques !

Stop aux idées reçues : le papier recyclé ne coûte pas plus cher.

Au contraire ! Considérant l’augmentation des coûts de l’énergie et des matières premières, ainsi que la raréfaction du bois, le coût du papier standard tend à augmenter de façon permanente.

Sans oublier qu’utiliser le papier recyclé, c’est également favoriser l’économie circulaire.

Il n’y a donc que des avantages à se tourner vers le papier recyclé !

Des astuces pour optimiser sa consommation

Le papier est l’un des gros postes de production de déchets pour les activités de bureau. À l’UBO, le tri du papier et du carton est effectué par les services et composantes sur le principe de l’apport volontaire par les personnels. Depuis 2021, un dispositif pilote de collecte assuré par le service général d’entretien a été mis en place pour le Bâtiment C de la faculté des Sciences. Actuellement en phase de test, il pourrait ensuite être généralisé à d’autres sites.

Qu’il s’agisse de papier recyclé ou de papier standard, il convient de modérer sa consommation. Comment ?

  • En imprimant seulement si nécessaire et uniquement les parties utiles du document.
  • En optant pour le recto-verso, voire plusieurs pages par feuille dans le cas des présentations Powerpoint.
  • En réutilisant les feuilles imprimées sur une seule face comme papier brouillon.

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La 1ère Semaine des Ressourceries

Le Réseau National des Ressourceries organise du 7 au 13 octobre 2019 la 1ère Semaine des Ressourceries.
Les Ressourceries collectent, valorisent et redistribuent les objets du quotidien dont nous n’avons plus besoin. Cette démarche permet de lutter à la fois contre le gaspillage engendré par nos modes de consommation et contre l’obsolescence programmée en prolongeant l’usage des objets qui s’y trouvent en leur offrant une seconde vie. Les ressourcerie ont également un rôle majeur pour l’accompagnement des citoyens dans leur mobilisation pour créer un mode de consommation plus vertueux et créer du lien social. Elles permettent également la création d’emplois pour des publics en difficulté d’insertion.
Trouvez la Ressourcerie près de chez vous
https://ressourcerie.fr/

Festival des Déchets au Quartz de Brest du 3 au 8 juin


La direction des déchets de Brest Métropole, Océanopolis et Le Quartz organisent le premier Festival des déchets : spectacles, conférences, journées professionnelles. Placé sous le commissariat de l’artiste et essayiste David Wahl, le festival nous interrogera durant une semaine sur notre rapport aux déchets et à travers eux à l’environnement.

Votre bonne conscience vous propose :
Le Sale Discours de David Wahl
Histoire de fouilles de David Wahl
Alex au pays des poubelles de Maria Clara Villa Lobos
The Vegetable Orchestra

https://www.lequartz.com/Festival-des-Dechets.html
https://www.lequartz.com/Festival-des-Dechets.html

« IMPACTS SOCIÉTAUX DU CHANGEMENT CLIMATIQUE : LES INUIT FACE À LA DIMINUTION DE LA BANQUISE »



Par Pierre Taverniers, Météorologiste à Météo-France – Limoges

Conférence

20h30 à l’Auditorium
Conférence gratuite

Mardi 4 juin 20h30
Océanopolis, Brest

Pour les Inuit, la banquise fut d’abord un pont de glace reliant le nord du continent américain aux îles de l’Arctique, permettant ainsi la migration de ces hyperboréens depuis l’Alaska jusqu’au Groënland. La banquise permettait de se déplacer rapidement et sur de grandes distances en traîneaux à chiens, de repérer les phoques grâce à leurs trous de respiration, de s’approvisionner en eau douce grâce aux icebergs immobilisés par la glace de mer.

Après des siècles de nomadisme, les Inuit ont été sédentarisés et leur mode de vie a changé. Les activités les plus traditionnelles et les plus identitaires, comme l’usage du traîneau à chiens, la chasse et la pêche de subsistance, le travail des peaux et la confection de vêtements en fourrures, ne se sont souvent perpétuées que grâce à la pratique de la banquise. Mais depuis une vingtaine d’années, l’Arctique se réchauffe, plus que toute autre région du globe. La banquise diminue en superficie et en épaisseur, affectant le quotidien des Inuit et menaçant la transmission de savoirs. La conférence proposée sur cette thématique sera illustrée par des photographies de l’auteur prises dans le Grand Nord depuis 30 ans.

Enquête sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche au Service du Développement Durable

L’Association internationale des Universités (AIU) lance une enquête sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche au Service du Développement Durable (ESDD).

L’enquête est ouverte jusqu’au 15 juin 2019.
https://www.auf.org/nouvelles/actualites/enquete-mondiale-2019-lenseignement-superieur-recherche-service-developpement-durable-esdd/

L’Association internationale des Universités (AIU) apporte son soutien aux établissements d’enseignement supérieur (EES) dans leurs projets visant à éduquer les générations futures, à mener des activités de recherche, à s’engager auprès des communautés locales et à transformer leurs campus en « campus verts » pour faire en sorte d’accomplir les 17 Objectifs du Développement durable décrits dans Transformer notre monde: l’Agenda 2030 pour le Développement durable.
Cette enquête est la deuxième itération de l’Enquête mondiale de l’AIU sur l’ESDD. La première enquête a été menée en 2016. Le rapport « L’enseignement supérieur moteur du développement durable : une perspective mondiale » a été publié en 2017

Programme Horizon Europe

Une des nouveautés du programme Horizon Europe va être la mise en place de missions, dont le but sera de renforcer le lien entre la recherche et l’innovation de l’Union Européenne, la société, et les besoins des citoyens, avec une forte visibilité et surtout un impact considérable.

Les domaines de missions sont actuellement au nombre de cinq :

· adaptation to climate change, including societal transformation

· cancer

· healthy oceans, seas, coastal and inland waters

· climate-neutral and smart cities

· soil health and food

Ces domaines de missions seront pilotés chacun par un « mission board », dont le rôle sera de formuler les futures missions. Le président de chaque mission board sera nommé par Carlos Moedas lui-même (un profil charismatique et très connu de la société civile au niveau mondial sera recherché). Chaque mission board sera composé d’environ 15 personnes de très haut niveau avec une date limite de candidature fixée au 11 juin.

Les candidats doivent faire acte de candidature ici.


la 17ème école inter-organismes sur la qualité en recherche et en enseignement supérieur

L’association QuaRES organise du 9 au 11 septembre 2019 la 17ème école inter-organismes sur la qualité en recherche et en enseignement supérieur à Genopolys – Montpellier.
Cet évènement, qui constituera un carrefour d’échanges d’informations, d’idées et d’expériences en qualité, s’organisera autour de conférences, d’ateliers techniques et de posters.

Les inscriptions sont ouvertes sur le site Internet dédié à l’École Qualité 2019 (https://ecole-qualite.sciencesconf.org/).
Cette année, l’inscription avec hébergement n’est pas proposée. Une liste d’hôtels vous sera envoyée sur demande.
Notez que les tarifs augmenteront après le 16 juin 2019

https://ecole-qualite.sciencesconf.org/