Avec le printemps, ressortez les vélos et passez par l’atelier d’autoréparation de l’UBO !

Malgré la météo, le printemps a bien débuté il y a quelques jours et c’est peut-être l’occasion pour vous de ressortir votre vélo. N’oubliez pas, avant de reprendre la route, de vérifier l’état des freins, le passage de vitesses, de regonfler vos pneus… et, si besoin, de passer la porte de l’atelier d’autoréparation vélos de l’UBO.


Depuis mars 2023, l’atelier d’autoréparation se déploie aussi à l’IUEM.

Un rendez-vous hebdomadaire sur le campus Bouguen et le Technopôle Brest-Iroise

Au cœur du campus Bouguen et du Technopôle Brest-Iroise, l’atelier d’autoréparation de vélos, tenu par les bénévoles de l’association Écomobilité UBO, vous donne rendez-vous tous les mardis midis, de 12h à 14h en deux points du campus : 

  • Dans le local de l’IUT de Brest (à côté de la cafétéria)
  • Dans le patio du bâtiment D de l’IUEM, à Plouzané

Autoréparation, kesako ?


Du petit outillage est mis à la disposition des adhérents de l’association.

Un problème de frein, de vitesse, une roue crevée ? Les bénévoles de l’association vous accueillent pour vous accompagner en cas de soucis avec votre deux-roues. Vous trouverez sur place les outils et les pièces détachées nécessaires pour entretenir ou réparer votre vélo : chambres à air, rustines, petit outillage… Et surtout, vous pourrez compter sur les conseils et l’aide des bénévoles.

Le prêt de vélos pour se (re)mettre en selle 

L’association Écomobilité UBO dispose d’une flotte de vélos, à destination des étudiants et personnels désireux de se remettre en selle. Les prêts sont de courte durée, 1 mois renouvelable, afin de permettre de découvrir la pratique du vélo au quotidien, puis de passer vers une solution de prêt longue durée auprès d’autres organismes ou l’achat de son propre vélo. Le prêt est gratuit pendant un mois, puis 10€ par mois en cas de renouvellement.


Des vélos électriques et/ou pliables sont disponibles pour des prêts de courte durée.

Plus d’informations : 

Adhésion à l’association demandée : 2€ pour les étudiants et 5€ pour les personnels de l’UBO, puis accès gratuit au local, aux outils, au prêt de vélo et aux animations.

Pour connaitre l’ensemble des activités de l’association Écomobilité UBO : https://ecomobiliteubo.wixsite.com/bonjour

Transition énergétique : un appel à micro-projet lancé par Brest métropole

Guillaume, étudiant à l’IUT de Brest-Morlaix, a pu bénéficier de l’un des vélos de prêt de l’association Écomobilité UBO financés par l’enveloppe obtenue lors du premier appel à projet.

Pour la troisième année consécutive, Brest métropole lance un appel à micro-projet de transition énergétique, dans le cadre de son Plan Climat et en partenariat avec Enedis. L’objectif ? Soutenir des actions respectueuses du climat portées par des associations, des habitants regroupés en collectif ou des établissements d’enseignement. En 2021, une association UBO avait pu bénéficier de l’initiative.

Les micro-projets retenus pourront être soutenus à hauteur de 1 000 à 10 000 euros. Condition sine qua none, les initiatives proposées doivent  répondre aux objectifs suivants : 

  • mettre en place des actions concrètes et visibles afin de partager et diffuser une culture commune de la transition énergétique ;
  • sensibiliser et accompagner les habitants dans des actions collectives ;
  • diminuer l’impact carbone de nos modes de vies sur le territoire.

Écomobilité UBO, lauréate en 2021

Lors de la première édition, l’association Écomobilité UBO avait été retenue dans le dispositif. Cette association, ouverte aux étudiants et aux personnels de l’UBO, a pour mission d’encourager les mobilités douces, et notamment le vélo, sur les campus universitaires. En bénéficiant d’un financement, l’association a pu se doter d’une flotte de vélos à destination première des étudiants, et notamment des étudiants internationaux effectuant une mobilité courte à Brest.

Les conditions de participation de l’édition 2023

Les actions financées peuvent aller de la sensibilisation à la formation, en passant par l’achat d’équipements. Toutes doivent traiter d’au moins une des quatre thématiques, retenues pour leur impact direct sur les émissions de GES :

  • économies d’énergie,
  • production d’énergie renouvelable,
  • espaces et habitats partagés favorisant la sobriété énergétique,
  • mobilités.

Il est possible de proposer un projet jusqu’au 13 avril. La prochaine date limite de dépôt des projets sera ensuite le 13 septembre.
Les lauréats seront sélectionnés par un comité d’engagement composé d’élus et de partenaires de Brest métropole et d’Enedis.

Consultez l’intégralité des règles d’éligibilité et les modalités de soutien proposées, consultez le règlement complet de l’appel à projets.

Le saviez-vous ? L’UBO est signataire de la charte Tomorrow

L’appel à micro-projets s’inscrit dans la continuité du projet Tomorrow. Depuis le 7 avril 2022, l’UBO est signataire de la charte d’engagement pour le climat Tomorrow et a rejoint ainsi la communauté d’acteurs de Brest Métropole engagée pour le climat. Par la signature de cette charte, l’UBO s’est notamment engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et à aller vers plus de sobriété énergétique.

La gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) à l’UBO

Au travail aussi, il est possible d’agir pour l’environnement ! Forte de cette conviction, l’UBO a démarré, en mai 2022, une campagne d’1 an à destination de ses personnels. Cet écogeste est le 10e de la série. 

Entre l’activité de la recherche, de la formation, de l’administratif et de la vie quotidienne, plus de 293 tonnes de déchets sont collectées par an à l’université. Parmi ces déchets, les D3E (ou déchets d’équipements électriques et électroniques) représentent un enjeu particulier en raison de leur classification en déchets dangereux.

Ces déchets comprennent tout le matériel fonctionnant sur une prise électrique ou à l’aide d’une pile ou d’une batterie, comme par exemple, les ordinateurs, écrans, claviers, souris, câbles divers, etc.
À l’UBO, les D3E hors d’usage collectés par le service général d’Entretien sont valorisés par la société finistérienne ÉCOTRI qui a pour fondement l’emploi durable de personnes en situation de handicap, en parcours d’insertion professionnelle ou très éloignées de l’emploi.
En 2022, 6,7 tonnes de D3E ont été confiées à ÉCOTRI afin d’être valorisées. Les déchets sont ainsi démantelés, puis les matières premières sont triées et acheminées vers des filières agréées pour être réutilisées.

Bonnes pratiques

Allonger la durée de vie des produits électroniques et électriques reste le meilleur levier pour réduire leur impact environnemental. Quelques astuces pour que vos appareils durent plus longtemps :

  • Entretenez-les. Pensez à nettoyer régulièrement les ouvertures de ventilation. Une obstruction, par de la poussière par exemple, peut entraîner une surchauffe et donc endommager vos équipements.
  • Ne les exposez pas à des températures extrêmes. Autant que possible, ne laissez pas vos appareils en plein soleil : les températures élevées accélèrent la dégradation des pièces et composants. Et si votre appareil devient anormalement chaud pendant la charge, débranchez-le.
  • Soignez leurs batteries. Les états de charge extrêmement élevés ou bas (100 ou 0 %) mettent la batterie à rude épreuve (source : Université du Michigan). Préférez une charge partielle (80 ou 90 %) ou, à défaut, débranchez-les lorsque la charge atteint 100 %. Vos équipements peuvent aussi bénéficier, par défaut, d’une solution d’optimisation de la batterie. Pensez alors à l’activer !

Pour aller plus loin : En route vers la sobriété numérique (Ademe)

Quand rénovation énergétique rime avec nouvelles pratiques

Les travaux de rénovation énergétique de l’IUT de Quimper s’achèveront en avril 2023.

L’engagement de l’UBO en faveur de la préservation de l’environnement et des ressources se traduit, notamment, par la rénovation énergétique des bâtiments universitaires. Un levier incontournable en matière de réduction de l’empreinte carbone de l’établissement. Des opérations significatives de modernisation et de rénovation énergétique du patrimoine bâti sont ainsi en cours sur les campus. Aujourd’hui, l’UBO en vert vous emmène en immersion à l’IUT de Quimper, l’un des premiers chantiers bientôt finalisés. L’occasion de mettre en lumière les nouveaux aménagements, ainsi que les nouvelles pratiques usagers induites par ces équipements.

Chauffage : de nouvelles gaines souples à bichonner

En complément des travaux effectués sur la façade des bâtiments (isolation par l’extérieur, changements des huisseries), le réseau de chauffage a été entièrement revu au sein du bâtiment C. L’ancien réseau en cuivre a été remplacé par un réseau multicouche. Il s’agit d’une fine couche d’aluminium prise entre deux couches de matière plastique. Un dispositif qui présente de nombreux avantages : installation rapide, mise en œuvre sans risque, excellentes performances et longévité. 

Les réseaux de chauffage multicouches sont maintenant apparents pour faciliter les opérations de maintenance.

Un changement notable et visible ! En effet, tous les réseaux de chauffage multicouches posés sont apparents et donc facilement accessibles. Une particularité qui facilite grandement les opérations de maintenance. 

Côté usagers, cette spécificité a également un impact. Car le multicouche, plus flexible, est aussi plus fragile (que le cuivre par exemple). Il faut donc veiller à ne pas s’appuyer dessus ou à y poser des charges. Et ce pour garantir son bon fonctionnement, le plus longtemps possible.

Éclairage : pleins feux sur les nouveautés

À l’intérieur des bâtiments, l’éclairage fluocompact a été remplacé par de l’éclairage LED, qui possède une durée de fonctionnement pouvant atteindre 50 000 heures (contre 10 000 heures pour le fluocompact). Les luminaires installés sont connectés en Bluetooth à un logiciel de programmation qui permet de paramétrer l’intensité lumineuse ainsi que les périodes d’éclairage. Chaque luminaire est équipé de deux capteurs : une sonde crépusculaire pour adapter le flux lumineux par rapport à l’apport solaire (avec un minimum de 10%) et un détecteur de présence pour s’adapter à l’occupation du bâtiment. Un système totalement innovant qui devrait permettre d’importants gains énergétiques. Côté localisation, dans les amphithéâtres et salles de cours, les interrupteurs ne se situent plus à l’entrée, mais au niveau des pupitres enseignants.

Pour accompagner les personnels et les étudiants dans leur appropriation de ces nouveaux usages, l’IUT de Quimper a réalisé des tutoriels.

L’heure est aux tests d’optimisation des paramétrages

Les bâtiments de l’IUT seront livrés en avril 2023. Si la phase chantier s’achève, une nouvelle prend la suite : la phase de test en situation. Pendant deux ans, un suivi des bâtiments et des usages va permettre d’ajuster les consignes de chauffage ou encore d’optimiser le système d’éclairage. Ces différents éléments de pilotage permettront une amélioration supplémentaire en matière de confort, au sein des bâtiments, sur les prochaines années. Les retours d’usagers seront également pris en compte.




Le 2 avril, courez solidaire !

La 6e édition de « la Solidaire de Brest » se déroulera le dimanche 2 avril 2023 au départ du Polder, au Moulin Blanc. Gros plan sur cet évènement majeur du sport inclusif finistérien.

Une course inclusive…

Organisée depuis 2017 par les étudiants en Management du sport de la faculté des Sciences du sport et de l’éducation, la Solidaire est ouverte à tous : adultes, enfants, sportifs occasionnels, confirmés, valides ou handisports. Dans cet esprit, le slogan de La Solidaire est : « À chacun sa performance ! ».
Choisissez la distance qui vous convient : marche de 5 km, courses de 5 km, 10 km ou semi-marathon de 21,2 km (la grande nouveauté de cette année !). Pour les plus jeunes : course enfant de 600 m, course poussins de 1,5 km et course Benjamin de 3 km.
En 2022, 1 160 participants ont parcouru 12 758 kilomètres !

à but caritatif !

La Solidaire de Brest est un rendez-vous sportif, bien sûr, mais également solidaire, puisque les frais d’inscriptions des participants sont destinés, chaque année, à deux associations. En 2022, 2 800€ ont ainsi été récoltés et reversés aux associations Un rêve, un sourire et Les Joëlettes du bout du monde.

Cette année, les bénéfices de la course iront à :

  • Planète Loisirs qui favorise l’inclusivité ;
  • Handi’Chiens qui met à disposition des chiens d’assistance pour les personnes en situation de handicap afin de leur faciliter la vie.

Une édition connectée

Du 27 mars au 2 avril, courez d’où vous voulez ! Partout dans le monde, enregistrez votre course sur Strava et parcourez le nombre de kilomètres que vous souhaitez en marchant, en courant ou à vélo.

La fondation UBO, partenaire de la Solidaire

La fondation UBO soutient l’initiative et encourage la participation de la communauté universitaire. Pour chaque inscription d’un personnel UBO à la Solidaire, la Fondation UBO doublera la mise en versant 10 euros de plus.

Infos pratiques et inscriptions

Inscrivez-vous :

Un tee-shirt sera offert à chaque participant des courses payantes.
Une tombola sera mise en place avec de nombreux lots à gagner.
Un village avec buvette, restauration, safe zone et de nombreuses animations gratuites sont prévues tout au long de la journée pour petits et grands.

Vous pouvez également soutenir la Solidaire en devenant bénévole.

Suivez l’actualité de la Solidaire sur :

Journée internationale des droits des femmes

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars prochain, l’ensemble de la communauté universitaire et ses partenaires se sont mobilisés pour proposer une programmation spéciale. Conférences, concerts, actions de sensibilisation… à l’attention des étudiants, des personnels, mais aussi du grand public, se succéderont pendant le mois de mars. Des événements qui s’inscrivent dans la thématique 2023 « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes » ou qui, tout simplement, portent haut la cause des droits des femmes.

Découvrez le programme !

Coordination : Mission Égalité femmes-hommes de l’UBO / egalite.femmes-hommes@univ-brest.fr

Chauffage : les bons réflexes

Au travail aussi, il est possible d’agir pour l’environnement ! Forte de cette conviction, l’UBO a démarré, en mai 2022, une campagne d’1 an à destination de ses personnels. Cet écogeste est le 9e de la série.

Au bureau aussi nous avons besoin de nous chauffer en hiver. Le chauffage est d’ailleurs l’un des gros postes de consommation d’énergie des bâtiments. Rappel de quelques gestes simples pour préserver à la fois notre confort et les ressources.

Placez bien votre bureau

Si la configuration de la pièce le permet, mieux vaut éviter de placer votre bureau contre des fenêtres ou des murs donnant sur l’extérieur. Vous éviterez ainsi de ressentir le froid de la paroi en hiver, comme la surchauffe due au rayonnement du soleil en été.

Optimisez le fonctionnement de vos radiateurs

  • Dégagez les radiateurs de tout objet perturbant leur efficacité et la diffusion de la chaleur dans la pièce (cartons, meubles, vêtements, etc.).
  • Fermez la porte de votre bureau pour conserver la chaleur.
  • Le soir, en quittant le bureau, fermez les volets ou les stores si vous en avez, ainsi que la porte.

Pensez néanmoins à aérer !

Pour lutter contre les virus tels que le covid ou la grippe et pour améliorer la qualité de l’air intérieur, il reste important, y compris l’hiver, d’aérer quotidiennement les locaux : bureaux, salles de réunion, salles de cours, espaces de convivialité, etc.

Le saviez-vous ?

  • Conformément aux directives du Gouvernement, l’UBO a fixé sa température de chauffe à 19 degrés cet hiver, contre 20 les années précédentes. Cette baisse de 1 degré doit permettre une économie de 7%. Une mesure qui contribue à atteindre l’objectif d’une baisse de 10% de la consommation énergétique de chaque université, d’ici 2024.
  • Quelle(s) énergie(s) pour le chauffage à l’UBO ? En plein cœur de la saison hivernale, L’UBO, en vert c’est mieux ! vous propose de découvrir les coulisses du chauffage à l’université.

Quelle(s) énergie(s) pour le chauffage à l’UBO ?

Depuis de nombreuses années maintenant, l’UBO a engagé sa transition énergétique grâce à des choix stratégiques, et parfois novateurs, pour assurer le chauffage de ses bâtiments. En plein cœur de la saison hivernale, L’UBO, en vert c’est mieux ! vous propose de découvrir les coulisses du chauffage à l’université.

Les campus brestois alimentés par le réseau de chaleur urbain

Pour leurs besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire, tous les campus brestois (Bouguen, Médecine, Lettres & Sciences humaines, mais aussi Inspé) sont raccordés au réseau de chaleur urbain, qui délivre une énergie vertueuse alimentée à 85% par l’unité du Spernot grâce à la valorisation énergétique des déchets et à la chaufferie bois énergie.
Pour l’UBO, ce raccordement présente deux intérêts majeurs.
Il contribue à la limitation de ses émissions de CO2 : moins de 30 g de CO2 émis par kWh de chaleur soit 8 fois moins d’émission de CO2 que pour une installation fonctionnant au gaz.
Il offre de plus une relative stabilité tarifaire. Un véritable atout dans le contexte de flambée des coûts de l’énergie que nous connaissons. À titre de comparaison, le prix moyen du mégawattheure (MWh) du réseau de chaleur urbain est d’environ 60 €, quand le prix du gaz européen a connu dernièrement des pics à plus de 340 € le MWh (Sources : Echo Chaleur de Brest)

Le réseau de chaleur urbain alimente aussi les caissons de traitement d’air (CTA). Ces installations servent à la fois au chauffage et à la ventilation des grands volumes, comme les amphis.

Au cœur du campus du Bouguen, le « miroir des énergies »

Implanté sur le campus du Bouguen, le « miroir des énergies » est la face émergée du réseau de chaleur souterrain de la métropole brestoise. Cette tour stocke le surplus d’énergie produit. L’énergie est ensuite restituée lorsque le réseau est fortement sollicité lors de pics de consommation. Un procédé qui permet de limiter le recours aux chaufferies gaz de secours. Lors de son implantation en 2016, ce réservoir était alors unique en France, par son volume (1000 m3), et par son positionnement inédit sur le parcours du réseau de chaleur (entre les moyens de production et les points de livraison).

Les autres sites ne sont pas en reste

Sur les autres sites, les campus ont également engagé leur transition ou sont en voie :

  • À Morlaix, l’IUT est raccordé, depuis septembre 2022, au réseau de chaleur de l’agglomération, alimenté par une chaufferie bois.
  • À Plouzané, l’ESIAB, l’IUEM et la bibliothèque La Pérouse sont actuellement alimentés au gaz, mais basculeront vers un nouveau réseau dès septembre 2023. En effet, l’UBO est signataire du projet « Réseau de chaleur chaufferie biomasse », mené par Brest métropole et qui alimentera l’ensemble du site du technopôle Brest Iroise. À la clé : une énergie majoritairement renouvelable et une réduction de l’émission de CO2.
  • Même dynamique à Rennes où l’INSPÉ bénéficiera, dès la prochaine saison de chauffe (2023-2024), de l’un des 5 réseaux de chaleur urbain de Rennes métropole, alimenté à près de 70% par des énergies renouvelables ou de récupération.
  • À Quimper enfin, en réponse à l’appel à projet (AAP) Résilence 2, l’UBO a soumis 4 projets dont le remplacement des chaudières gaz du bâtiment principal du pôle universitaire Pierre-Jakez Hélias par un système géothermique de pompe à chaleur. Cet APP lancé par l’État doit concourir à réduire la consommation d’énergie et accélérer la sortie des énergies fossiles des établissements publics. Les résultats devraient être connus en février.

Un système optimisé grâce à une gestion centralisée

Comment cette énergie est-elle gérée ? Dès le début des années 1990, l’UBO a été l’une des premières universités à adopter une gestion technique centralisée (GTC). Outil de pilotage et de supervision, la GTC permet une gestion fine et optimisée des installations : automatisation des opérations, détection rapide des anomalies, corrections à distance… Les bénéfices ? Un accroissement de la fiabilité et une diminution des coûts de fonctionnement. Une réflexion est désormais engagée pour faire évoluer la solution de GTC de l’établissement afin de répondre encore plus efficacement aux nouvelles problématiques énergétiques, comme aux nouveaux usages.

À l’intérieur des bâtiments, les réseaux de chauffage sont différenciés par façade. Une séparation qui permet la prise en compte des apports naturels qui peuvent différer d’une façade à l’autre, en fonction de l’exposition au soleil et au vent par exemple.

Portrait de Mallorie Boderiou, ingénieure Développement durable au sein de l’UBO

Mallorie Boderiou a intégré la direction du Patrimoine de l’UBO, en décembre dernier, en qualité d’ingénieure Développement durable. Elle nous en dit plus sur son parcours et sur ses missions.

Expérience

De formation ingénieure en Génie de l’Aménagement et de l’Environnement, j’ai débuté mon parcours professionnel par la réalisation d’un service civique dans une association de sensibilisation à l’environnement. En 2021, j’ai intégré le CNRS et le laboratoire LEMAR dans le cadre du projet Interreg* Preventing Plastic Pollution, qui vise à déployer des actions de réduction et de recyclage des déchets plastiques au sein de l’IUEM, site pilote expérimental.

* Le programme Interreg fait partie de la politique de cohésion de l’Union européenne et est financé par le Fonds européen de développement régional (FEDER). Ces fonds renforcent la cohésion économique et sociale dans l’Union européenne en corrigeant les déséquilibres entre les régions.

Missions

Au sein de la direction du Patrimoine, j’ai en charge l’animation de la politique développement durable de l’UBO et plus spécifiquement la mise en œuvre et le suivi d’actions relatives à l’axe « gestion environnementale ». Il s’agit de l’un des 5 axes du schéma directeur du développement durable et de la responsabilité sociétale (DDRS).
Les thématiques qu’il couvre sont variées : mobilités douces, gestion des déchets, sobriété énergétique, préservation de la biodiversité et des ressources… et s’adressent à l’ensemble de la communauté UBO (étudiants et personnels).

«  L’UBO joue un rôle particulier en matière de développement durable et responsabilité sociétale (DDRS) comme en témoigne l’intégration du domaine de la transition écologique à toutes ses missions : formation, recherche, vie du campus, coopération internationale… Impulser, expérimenter, soutenir et accompagner les initiatives individuelles et collectives, c’est tout l’intérêt du pôle Développement Durable qu’il me tarde de découvrir, de structurer et d’animer !  »

Contact

mallorie.boderiou@univ-brest.fr