Quelle(s) énergie(s) pour le chauffage à l’UBO ?

Depuis de nombreuses années maintenant, l’UBO a engagé sa transition énergétique grâce à des choix stratégiques, et parfois novateurs, pour assurer le chauffage de ses bâtiments. En plein cœur de la saison hivernale, L’UBO, en vert c’est mieux ! vous propose de découvrir les coulisses du chauffage à l’université.

Les campus brestois alimentés par le réseau de chaleur urbain

Pour leurs besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire, tous les campus brestois (Bouguen, Médecine, Lettres & Sciences humaines, mais aussi Inspé) sont raccordés au réseau de chaleur urbain, qui délivre une énergie vertueuse alimentée à 85% par l’unité du Spernot grâce à la valorisation énergétique des déchets et à la chaufferie bois énergie.
Pour l’UBO, ce raccordement présente deux intérêts majeurs.
Il contribue à la limitation de ses émissions de CO2 : moins de 30 g de CO2 émis par kWh de chaleur soit 8 fois moins d’émission de CO2 que pour une installation fonctionnant au gaz.
Il offre de plus une relative stabilité tarifaire. Un véritable atout dans le contexte de flambée des coûts de l’énergie que nous connaissons. À titre de comparaison, le prix moyen du mégawattheure (MWh) du réseau de chaleur urbain est d’environ 60 €, quand le prix du gaz européen a connu dernièrement des pics à plus de 340 € le MWh (Sources : Echo Chaleur de Brest)

Le réseau de chaleur urbain alimente aussi les caissons de traitement d’air (CTA). Ces installations servent à la fois au chauffage et à la ventilation des grands volumes, comme les amphis.

Au cœur du campus du Bouguen, le « miroir des énergies »

Implanté sur le campus du Bouguen, le « miroir des énergies » est la face émergée du réseau de chaleur souterrain de la métropole brestoise. Cette tour stocke le surplus d’énergie produit. L’énergie est ensuite restituée lorsque le réseau est fortement sollicité lors de pics de consommation. Un procédé qui permet de limiter le recours aux chaufferies gaz de secours. Lors de son implantation en 2016, ce réservoir était alors unique en France, par son volume (1000 m3), et par son positionnement inédit sur le parcours du réseau de chaleur (entre les moyens de production et les points de livraison).

Les autres sites ne sont pas en reste

Sur les autres sites, les campus ont également engagé leur transition ou sont en voie :

  • À Morlaix, l’IUT est raccordé, depuis septembre 2022, au réseau de chaleur de l’agglomération, alimenté par une chaufferie bois.
  • À Plouzané, l’ESIAB, l’IUEM et la bibliothèque La Pérouse sont actuellement alimentés au gaz, mais basculeront vers un nouveau réseau dès septembre 2023. En effet, l’UBO est signataire du projet « Réseau de chaleur chaufferie biomasse », mené par Brest métropole et qui alimentera l’ensemble du site du technopôle Brest Iroise. À la clé : une énergie majoritairement renouvelable et une réduction de l’émission de CO2.
  • Même dynamique à Rennes où l’INSPÉ bénéficiera, dès la prochaine saison de chauffe (2023-2024), de l’un des 5 réseaux de chaleur urbain de Rennes métropole, alimenté à près de 70% par des énergies renouvelables ou de récupération.
  • À Quimper enfin, en réponse à l’appel à projet (AAP) Résilence 2, l’UBO a soumis 4 projets dont le remplacement des chaudières gaz du bâtiment principal du pôle universitaire Pierre-Jakez Hélias par un système géothermique de pompe à chaleur. Cet APP lancé par l’État doit concourir à réduire la consommation d’énergie et accélérer la sortie des énergies fossiles des établissements publics. Les résultats devraient être connus en février.

Un système optimisé grâce à une gestion centralisée

Comment cette énergie est-elle gérée ? Dès le début des années 1990, l’UBO a été l’une des premières universités à adopter une gestion technique centralisée (GTC). Outil de pilotage et de supervision, la GTC permet une gestion fine et optimisée des installations : automatisation des opérations, détection rapide des anomalies, corrections à distance… Les bénéfices ? Un accroissement de la fiabilité et une diminution des coûts de fonctionnement. Une réflexion est désormais engagée pour faire évoluer la solution de GTC de l’établissement afin de répondre encore plus efficacement aux nouvelles problématiques énergétiques, comme aux nouveaux usages.

À l’intérieur des bâtiments, les réseaux de chauffage sont différenciés par façade. Une séparation qui permet la prise en compte des apports naturels qui peuvent différer d’une façade à l’autre, en fonction de l’exposition au soleil et au vent par exemple.

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