« L’UBO dans le changement climatique » : pour passer du savoir à l’action

En partenariat avec le Haut conseil breton pour le climat (HCBC), l’UBO organisait, vendredi 24 mai dernier, une journée interne sur la thématique du changement climatique. L’objectif était à la fois de favoriser les échanges et l’interdisciplinarité au sein de la communauté scientifique travaillant sur cette thématique et de donner des leviers d’actions aux personnes désireuses d’agir. Le contrat est-il rempli ?

Une matinée tournée vers le savoir

Forte mobilisation du côté de la communauté scientifique puisqu’ils étaient un peu plus de 70 enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs de recherche et/ou doctorants à répondre à l’invitation et à participer à la matinée consacrée à la Recherche.
« Cette matinée nous a permis d’avoir une meilleure vision de la diversité des recherches menées à l’UBO en lien avec le changement climatique, explique Anne-Marie Tréguier, directrice de recherche au Laboratoire d’océanographie physique et spatiale (LOPS) de l’IUEM et également membre du Haut Conseil Breton pour le Climat (HCBC). Il est d’ailleurs fort probable que l’événement soit reconduit par l’UBO ce qui serait une grande satisfaction pour le HCBC qui a participé à initier cette dynamique. »
Les participants ont notamment été invités à se questionner sur ce qu’est de travailler de façon systémique et en interdisciplinarité, mais également à dégager des pistes et ouvertures possibles. « Il s’agissait non seulement de recenser quels projets nous poursuivons, mais aussi quels projets nous pourrions mener, précise Anne-Marie Tréguier. Les échanges ont permis de compléter les résultats d’une enquête préalable menée au sein des unités de recherche (UR) et des unités mixtes de recherche (UMR) de l’UBO. L’ensemble de ces données pourrait ainsi alimenter un projet de cartographie à l’échelle de l’établissement. »

Un après-midi placé sous le signe de l’action

L’après-midi était ouvert à l’ensemble des personnels et étudiants UBO. Il a permis aux quelque 73 participants aux ateliers d’aborder des thématiques au cœur de leurs pratiques professionnelles :  émissions de gaz à effet de serre liées aux activités, impact du numérique et déplacements professionnels. L’occasion de découvrir des leviers d’action concrets, comme en témoignent 3 collègues :

Sophie Lienart, responsable Communication et Relations entreprises à l’IUT de Brest-Morlaix
« L’atelier numérique responsable m’a apporté plusieurs enseignements concrets. D’abord, grâce à une approche ludique, nous avons pu comprendre les impacts environnementaux liés à notre usage du numérique au quotidien. J’ai pris conscience que les enjeux sont souvent très matériels, notamment en apprenant que 80% des impacts du numérique proviennent de la fabrication des équipements, contre seulement 20% pour leur usage.
Ensuite, l’atelier nous a permis de réfléchir ensemble à des actions concrètes pour réduire ces impacts, tant à titre individuel qu’à l’échelle de l’UBO. Ces réflexions collectives m’ont donné des idées pratiques pour diminuer mon empreinte écologique liée au numérique, renforçant ainsi mon engagement envers des pratiques plus durables et responsables. »

Nicolas Le Merrer, enseignant en philosophie et chercheur au laboratoire Héritage et Création dans le Texte et l’Image (HCTI)
« Au sein du comité DDRS de la faculté des Lettres et Sciences humaines, dont je suis membre, nous partagions le constat suivant : à l’heure où l’écologie des petits gestes du quotidien prédomine, quelles sont réellement les échelles de grandeur, comment discerner et hiérarchiser les priorités ? Selon moi, cela passe par une analyse factuelle, un diagnostic précis de l’impact des activités. Cela devrait être le point de départ de toute démarche et c’est ce qui m’a incité à participer à l’atelier Bilan de gaz à effet de serre. J’ai assisté également aux échanges du matin qui étaient consacrés à la recherche autour du dérèglement climatique. Si je ne suis pas spécialiste de cette discipline, ce n’est pas une raison pour m’en dessaisir. Au contraire, nous avons, au sein de l’université, un devoir d’exemplarité quant à cette question, qui exige de nous une réflexion profonde sur les modalités d’une coopération interdisciplinaire authentique, qui puisse être véritablement féconde. Les sciences humaines doivent faire l’effort de comprendre et les sciences dures faire l’effort d’expliquer. Si nous voulons que nos données scientifiques participent à la prise de conscience du dérèglement climatique et à sa politisation, nous devons commencer au sein de notre communauté universitaire. »

Delphine Dall, Coordinatrice SEA-EU 
« Dans le cadre de l’alliance SEA-EU, nous encourageons les personnels, étudiantes et étudiants à partir en mobilité en Europe dans les universités de l’alliance. Nous avons conscience du poids de ces voyages dans le bilan carbone de l’université. À ce titre, il me paraissait essentiel de participer à cet atelier sur les déplacements professionnels. Ce fut très intéressant de se retrouver entre collègues pour réfléchir à cette problématique. Si quelques aspects mineurs et des détails de mise en œuvre ont suscité quelques débats, nous nous sommes en revanche très vite entendus sur les grandes orientations de la future charte des déplacements et sur les efforts à mener. Cette dynamique est très positive et va dans le sens d’un consensus possible au sein de l’université. D’autant que le groupe était très représentatif de la communauté UBO avec une bonne mixité en matière de genre, d’âge et de services et composantes. Cet atelier était donc très enrichissant, y compris du point de vue de la méthodologie employée. C’est toujours intéressant de découvrir de nouvelles techniques d’animation et d’intelligence collective. »

Manuelle PHILIPPE, Ingénieure au laboratoire Amure et adepte de la facilitation graphique, a restitué les échanges de l’atelier participatif « déplacements professionnels ». Ces propositions seront étudiées par le groupe de travail en charge de la mise en place d’une charte des déplacements à l’échelle de l’établissement.

L’UBO étudie les pratiques alimentaires durables

À la fois enjeu de santé publique et levier d’action dans la nécessaire réduction de notre empreinte écologique, l’alimentation durable est l’objet de multiples recherches au sein de l’UBO, et plus particulièrement au Laboratoire d’Économie et de Gestion de l’Ouest (LEGO). Deux illustrations récentes avec le lancement du programme PROMALG-Health et la parution du premier baromètre de la chaire « Pratiques alimentaires durables » (PADE).

Lancement du programme PROMALG-Health : pour une alimentation saine et durable à l’hôpital

Ce projet d’une durée de 5 ans, coporté par le LEGO de l’UBO et le laboratoire de biotechnologies et chimie marine (LBCM) de l’UBS, a pour ambition de proposer au secteur de la santé de nouvelles sources de protéines issues de macroalgues.
« En partenariat avec le CHU de Brest, trois espèces d’algues seront introduites dans les repas des publics nécessitant une attention particulière en matière d’apport protéique, comme les patients âgés et les patients en long séjour. Les algues étant riches en protéines, les incorporer dans des recettes s’avère d’un grand intérêt nutritionnel pour ces patients spécifiques et permet de proposer des alternatives à la viande ou aux produits laitiers. » précise Audrey Fontaine, ingénieure d’études au sein du LEGO et coordinatrice du projet.
Un programme en faveur de la santé, mais aussi de l’environnement et de l’emploi ! En effet, les algues cuisinées sont cultivées localement, dans le Finistère. Le but étant de réduire au maximum l’impact environnemental de cette filière de production.
À l’issue de cette expérimentation au CHU de Brest, le projet pourrait être ensuite étendu à l’ensemble des hôpitaux du pays.

Première édition du baromètre OPADE qui mesure la confiance des Français envers l’alimentation durable et ses acteurs

Fin 2022, l’UBO a inauguré une nouvelle chaire, PADE, qui étudie les pratiques alimentaires durables. Cette chaire permet de favoriser les interactions entre chercheurs, agriculteurs et entreprises agroalimentaires et de participer au renforcement des liens de confiance, « de la fourche à la fourchette » comme le souligne Morgane Innocent, ingénieure de recherche-HDR au LEGO et co-titulaire de la chaire PADE.
Lancés en 2023, les travaux de l’Observatoire des Pratiques Alimentaires Durables (OPADE) de la chaire ont pour objectif de mieux comprendre les tendances et la confiance des consommateurs à l’égard d’une alimentation durable et envers les acteurs du système alimentaire. Dans le cadre de ces travaux, les chercheurs impliqués ont conçu un baromètre annuel auprès d’un échantillon de consommateurs représentatif de la population de la France métropolitaine et de la Région Bretagne.
Ces Indicateurs permettent notamment :

  • de mesurer les niveaux de confiance et de mieux comprendre comment s’instaure la confiance des consommateurs envers l’ensemble des acteurs de la chaîne : agriculteurs, producteurs, industriels, artisans, petits commerçants, grandes surfaces, magasins bio, etc.
  • d’identifier les vecteurs de confiance : vers qui les consommateurs se tournent de préférence pour acheter leurs produits alimentaires, quels types de produits alimentaires durables ils privilégient, quels gestes du quotidien ils mettent en place, etc.

Le premier baromètre OPADE a été présenté le 16 mai dernier lors de la 3e journée interdisciplinaire de recherche sur les pratiques alimentaires, la santé et le territoire, organisée par la chaire. Découvrez-en les principaux résultats.

Lire aussi sur le sujet de l’alimentation durable : « COOL FOOD Pro : pour une restauration collective durable »

On se (re)met au vélo

Vous n’avez pas fait de vélo depuis un moment et souhaitez vous y remettre, cet article est là pour vous.

Nous vous invitons tout d’abord à consulter le guide édité par Brest métropole qui est très complet sur de nombreux sujets. Vous pouvez le télécharger ici, il est également disponible en papier à la demande en envoyant un mail à mobilites@univ-brest.fr et il est mis à disposition lors de la journée d’accueil des nouveaux personnels.
Pour cette article, nous donnons les contacts pour Brest mais si vous êtes dans une autre ville n’hésitez à envoyer un mail pour avoir les infos qui vont bien.

(Re)-apprendre le vélo

C’est comme le vélo ça ne s’oublie pas ! D’accord, mais encore faut-il l’avoir appris dans un premier temps. Et puis si on n’en n’a pas fait depuis des années, une petite mise à jour ne fait pas de mal. De même : faire le canal de Nantes à Brest et affronter la jungle urbaine ce n’est pas la même pratique.
Pour cela, vous pouvez envoyer un mail à mobilites@univ-brest.fr et Gwendal Quiguer verra avec vous comment vous (re)mettre en selle rapidement. Une première séance de pratique en milieu urbain est déjà programmée le 22 mai à 13h, il reste des places.
Pour les plus volontaires d’entre-vous vous pouvez directement prendre contact avec la vélo-école de BaPaV.
Si vous souhaitez tout simplement trouver quelqu’un qui fait le même trajet que vous pour vous mettre en confiance il y a le dispositif de co-vélotaf et ça se passe par ici.

(Re)-apprendre le code de la route

La sonnette c’est obligatoire ou pas ? Et le casque ? Et c’est quoi ces drôles de panneaux triangulaires avec un vélo jaune ? Quand on fait du vélo il faut se mettre à la page sur le code de la route afin de pratiquer en toute sécurité et dans le respect de tous usagers et usagères de la route.
Pour cela le guide de la métropole présenté plus haute est assez complet, vous pouvez aussi consulter celui édité par la sécurité routière ici.

Choisir son vélo

Vélo classique ou électrique ? Vélo-cargo ou pliant ? Neuf ou d’occasion ? En achat ou en location ? Aujourd’hui il y autant de types de vélos et de modalités d’usages qu’il y a de pratiques et de budgets. Voici quelques petits conseils pour vous y retrouver.
Si vous n’avez pas fait de vélo depuis un moment et/ou vous avez un petit budget, on vous conseille d’attendre avant d’investir. Remettez en état votre vieux vélo qui traine dans le garage ou empruntez-en un à une connaissance. Vous pouvez aussi en trouver d’occasion sur les sites de petites annonces ou encore à BaPaV ou à la Recyclerie un peu d’R.
Vous pouvez également emprunter un vélo pour quelques trajets avec le service vélozef ou pour de la moyenne durée avec vélocibus.
Si vous êtes décidé à acheter sachez qu’il existe des aides de l’Etat et de la métropole. Allez ensuite voir un des nombreux vélocistes locaux qui saura vous conseiller (voir carte ci-dessus).

S’équiper (et oui parfois il pleut à Brest)

Alors, certes, il pleut… mais pas tous les jours et pas de manière continue : vous avez donc de fortes chances de passer entre les gouttes. Mais on vous conseille malgré tout d’avoir toujours avec vous une cape ou un pantalon de pluie. Prévoyez également un gilet rétroréfléchissant pour les trajets nocturnes ou pour l’hiver. Les gants aident bien aussi pour le froid qu’en cas de chute. Le casque n’est obligatoire que jusqu’à 12 ans mais permet de réduire les cas de traumatisme crânien en cas de chute. Dernier conseil prévoyez une bombe anti-crevaison, très simple d’utilisation c’est essentiel pour éviter de galérer à pied avec son vélo et d’arriver à la bourre.

Choisir son itinéraire

C’est bon on est prêt à partir mais… par où passer ? Pour ce faire, nous ne saurons que trop vous recommander la site Geovelo qui vous permet d’indiquer votre type de vélo et de choisir entre le trajet le plus rapide et le le plus sécurisé. On ne trouve pas toujours son meilleur trajet du premier coup donc n’hésitez pas à tester des chemins différents et à échanger avec des collègues qui font le même trajet que vous.

Stationner et éviter le vol

Dernière étape : bien stationner et éviter le vol. La règle de base est de toujours attacher le cadre de son vélo à un point fixe. Il existe des abris à contrôle d’accès à l’UBO qui vous offrent un sécurité supplémentaire. Il y a par ailleurs de nombreux arceaux sur l’espace public et de plus en plus sur l’UBO, une carte interactive permettant de tous les identifier est en cours de création.
Pour le choix de votre antivols nous invitons à consulter la page dédiée sur le site de la FUB qui fait des tests indépendants chaque année.

En route !

C’est bon, y a plus qu’à ! Et n’oubliez pas de vous inscrire sur pour le challenge tout à vélo!

Défi Printemps zéro carbone : l’équipe UBO en tête !

Brest métropole, en partenariat avec Ener’gence, l’agence Énergie Climat du Pays de Brest, a lancé le Printemps Zéro Carbone, une saison pour réagir face à l’urgence climatique. De mi-mars à fin juin, une dizaine d’ateliers multithématiques sont proposés pour comprendre les grands enjeux de la transition énergétique et un défi zéro carbone par équipe est organisé pour agir avec ses collègues en faveur du climat.

Une équipe d’une dizaine de personnels de l’UBO s’est créée et est pour l’instant en tête ! Après avoir fait leur bilan carbone ou regardé leur consommation d’eau sur une semaine, ils ont également participé à des visites et organisé un temps d’échange pour partager des écogestes et réfléchir ensemble au Brest de 2050 après une transition écologique réussie. Chaque défi réalisé leur permet de remporter des points mais également de partager avec l’ensemble du groupe des bonnes pratiques et des idées.

Ils vont désormais se pencher sur les mobilités douces et l’alimentation.
La clôture est prévue fin juin. Les lauréats se verront récompenser par les acteurs locaux de la culture et des loisirs brestois. Go, go, l’UBO !


Stationnez votre vélo en toute sécurité à l’UBO

Depuis l’année dernière, l’UBO a installé plusieurs aires d’écomobilité comprenant du stationnement sécurisé pour les vélos.

Aujourd’hui ces stationnements sont installés et accessibles pour les personnels ET pour les étudiants et étudiantes de l’UBO. Pour cela il vous suffit de biper votre carte UBO, vous pouvez même caler votre roue dans un espace prévu à cet effet près de la porte pendant que vous la cherchez. Ensuite vous pouvez ranger votre vélo au sol ou en hauteur et l’attacher à la pièce en métal rouge prévue à cet effet. Vous trouverez ici un tuto qui vous montre tout ça.
Les abris comportent également un station de gonflage et de réparation si vous avez des petits réglages à effectuer.

Voir en plein écran

À titre d’information, vous trouverez ci-après les chiffres sur l’utilisation de ces stationnements en ce début d’année. Si celui de Sciences est bien utilisé les autres peinent encore à être connus. N’hésitez donc pas à faire savoir autour de vous que ces abris existent et sont là pour améliorer votre expérience en vélo à l’UBO !

Utilisation des stationnements sécurisés au 1er trimestre 2024

Les stationnements de Droit, SUAPS et Sciences ont été financés grâce au FEDER et celui de Segalen grâce à SEA-UE.

Un bus au service des personnes en situation de handicap

Mardi 16 avril, l’UBO et la Fondation ILDYS ont présenté leur Breizh Fabribus, un FabLab itinérant au service des personnes en situation de handicap.

De gauche à droite : Mathieu Rietman (Ingénieur de recherche à la Fondation ILDYS), Pascal Olivard (président de l’UBO),  Philippe Bazire (président de la Fondation ILDYS), Hélène Blaize (directrice générale de la Fondation ILDYS), David Cogen (directeur général délégué de la Fondation ILDYS), Matthieu Pichelin (responsable du pôle Recherche Innovation de la Fondation ILDYS) et Yves Quéré (directeur de l’UBO Open Factory et vice-président Transitions de l’UBO) devant le Breizh Fabribus

C’est quoi au juste, le Breizh Fabribus ?

L’UBO Open Factory, laboratoire d’innovation inspiré du modèle des FabLabs, et la Fondation ILDYS, acteur de la santé et de la solidarité en Bretagne, travaillent sur ce projet commun depuis septembre 2022. Le Breizh Fabribus a d’ailleurs été lauréat du trophée de l’innovation au Congrès de la FEHAP du 16 novembre dernier. Mais en quoi ce projet est-il si innovant ? Ce camion, composé de machines à commandes numériques telles que des imprimantes 3D, peut déployer toutes les ressources d’un FabLab… en itinérance ! Un avantage considérable pour aller à la rencontre des entreprises, associations et collectivités locales soucieuses de renforcer leur accessibilité aux personnes en situation de handicap. Le Breizh Fabribus leur proposera :

  • des animations inspirantes visant à présenter les différentes aides techniques innovantes et à collecter les besoins des personnes.
  • des activités de co-création d’aides techniques. Exemples : adaptation de manettes de jeux vidéo pour les personnes atteintes d’arthrose, signalétique en relief pour les déficients visuels, etc.
  • des formations à l’usage des kits de conception destinées aux personnes en situation de handicap, aidants et professionnels de santé souhaitant fabriquer par eux-mêmes ou participer à la conception des aides techniques.

Un projet en innovation ouverte

Le Breizh Fabribus est un projet développé en innovation ouverte : tout le monde peut y contribuer ! Il s’agit, par exemple, de collaborer avec les personnes qui ont besoin d’aides techniques pour gagner en autonomie dans leur quotidien, mais aussi avec les acteurs du territoire ayant des compétences spécifiques sur le handicap ou encore de favoriser l’entrepreneuriat sous toutes ses formes en développant les projets en open-source.
Un projet inclusif qui se positionne également dans une démarche d’économie circulaire en favorisant la production locale et en développant des objets à partir des déchets plastiques produits par la Fondation ILDYS et l’UBO.

Le Breizh Fabribus en tournée

Pendant deux années de test en situation, ce FabLab itinérant va pouvoir expérimenter ses services et co-construire des solutions avec les usagers afin d’améliorer le quotidien et faciliter l’autonomie des personnes vivant avec un handicap.
Dans l’immédiat, retrouvez le Breizh Fabribus à Brest et dans ses environs :

  • Le 30 mai (17h30), à l’UBO Open Factory pour une causerie ouverte au public visant à présenter ses services à travers 4 projets déjà développés ou en cours de développement. Sur inscription.
  • Du 18 au 21 juin, lors d’un marathon créatif, le Handi-Créathon, sur la côte Finistérienne et sur le thème de « l’accessibilité plage et du littoral » .
  • Du 12 au 17 juillet, lors des Fêtes maritimes, sur le thème « mer et handicap ».

Un dispositif développé par l’UBO et la Fondation ILDYS grâce au précieux soutien de la Fondation Paralysie Cérébrale, du Groupe Even, de l’École Saint-Jean de Passy, de la Fondation UBO et de l’Agence Régionale de santé.

En savoir plus : Communiqué de presse 

Le point sur les chantiers immobiliers 

Le bâtiment G de la faculté des Sciences et Techniques.

Réadaptations fonctionnelles, rénovations énergétiques, création de nouveaux locaux… tour d’horizon des opérations en cours ou à venir.

Un bâtiment G totalement rénové en Sciences et Techniques pour accueillir le Lab-STICC

Deux particularités à retenir pour ce chantier qui conjugue réhabilitation fonctionnelle et rénovation énergétique :

  • Il est innovant. L’isolant utilisé pour l’isolation thermique extérieure (ITE) est la fibre de bois. Ce matériau biosourcé n’était pas appliqué jusqu’ici en ITE pour les établissements accueillant du public (ERP). Cette expérimentation fait l’objet d’un ETN (étude technique nouvelle) par des bureaux de contrôles et par le Centre scientifique et technique du Bâtiment qui vérifieront les points critiques comme l’étanchéité, la résistance mécanique, le risque d’incendie…
  • Il concilie passé architectural et renouveau. L’isolation par l’extérieur va transformer profondément l’aspect esthétique du bâtiment. À la clé : une façade modernisée, témoin du renouveau architectural du campus. A contrario, en intérieur, l’architecte (atelier RUBIN et associés) a fait le choix de conserver le carrelage des couloirs de circulation. Et ce, pour garder le fil rouge entre tous les bâtiments du site qui avait été voulu par l’architecte d’origine, Henry Auffret. Un parti pris qui impose d’ailleurs quelques contraintes : bien protéger le sol et restaurer les parties qui le nécessitent.

Quant aux travaux, ils battent leur plein. Les entreprises et la direction du Patrimoine de l’UBO ne ménagent pas leurs efforts pour tenter de résorber un retard de 4 semaines dû aux nombreuses intempéries de ces derniers mois. Le mode opératoire a été repensé en conséquence : chaque niveau va être finalisé du haut vers le bas, plutôt que façade par façade, afin de permettre aux travaux intérieurs de démarrer. Objectif d’ici à fin avril : la mise hors d’eau et hors d’air du bâtiment et la réalisation d’un test d’étanchéité à l’air, juge de paix de la bonne exécution de cette première phase de travaux.
La livraison est programmée pour mai 2025 et le déménagement des équipes du Lab-STICC depuis le bâtiment C pour septembre 2025. Ce dernier ne restera d’ailleurs pas longtemps inoccupé puisqu’il accueillera provisoirement une partie des activités du bâtiment N, pour lequel les travaux ne feront, eux, que commencer !

La rénovation énergétique du bâtiment N de la faculté des Sciences et Techniques

Le bâtiment N de la faculté des Sciences et Techniques, le long de l’avenue Victor-le-Gorgeu.

Au tour du bâtiment N d’entamer prochainement sa transition ! Ce chantier, qui se déroulera en site occupé, exigera les plus grandes précautions. En effet, le bâtiment N héberge une multitude d’équipements de mesure dans des domaines très variés (ateliers mécaniques, physique optique, microbiologie, etc.) qui ne peuvent pas être déplacés. Les travaux s’effectueront par phase afin que les activités puissent être maintenues dès que cela sera nécessaire.
Dans cette nouvelle opération, l’UBO pousse plus loin son engagement en matière de développement durable. Si l’objectif escompté de -60% de consommation d’énergie (objectif ultime du décret tertiaire) est comparable à ceux des précédentes rénovations, un effort particulier va porter sur le réemploi des matériaux. Ainsi, les châssis vitrés en aluminium seront démembrés et recyclés afin d’être réutilisés sur un futur chantier. Et bien sûr, les nouveaux châssis alu recyclés seront issus de ce même circuit circulaire et vertueux. Si ce réemploi n’a pas d’impact en termes de gain financier, il va permettre de réduire le bilan carbone de l’opération.
Les travaux devraient démarrer en juin 2025 pour une durée de 12 à 18 mois. Ils s’effectueront donc en parallèle des travaux du tramway.

Un pôle santé dans le prolongement de la BU Lettres

Du côté de l’avenue Foch, dans le prolongement de la bibliothèque universitaire des Lettres, un nouveau bâtiment va permettre de désengorger le site qui regroupe actuellement nos formations dans le domaine de la Santé (Médecine, Odontologie, Maïeutique, Orthophonie et Kinésithérapie).
Cette nouvelle structure accueillera le CEntre de SIMulation pour l’apprentissage et l’enseignement des sciences de la santé (CESIM), le service universitaire de formation continue et d’alternance (SUFCA), l’institut de formation des Psychomotriciens (IFP) et la bibliothèque universitaire Santé.
À travers ce programme, l’UBO s’engage au-delà des obligations réglementaires (-10% par rapport à la réglementation RT2012 en vigueur) en proposant un bâtiment qui conjuguera sobriété et maîtrise énergétique. Ici aussi, les travaux concomitants de la nouvelle ligne de tramway exigeront des adaptations, notamment en matière d’accès au chantier. Démarrage début 2025 pour une livraison estimée dans le courant de l’année 2027.

De nouveaux locaux pour le service de Santé universitaire (SSU)

Ce service de proximité, qui s’adresse aux étudiants et aux personnels, occupe actuellement des locaux devenus trop étroits et vétustes. La réhabilitation du quartier de Kerbernier va offrir au SSU l’opportunité d’intégrer, fin 2027, le rez-de-chaussée d’un bâtiment d’habitation de la rue de Kermenguy. Des locaux neufs et deux fois plus grands qui permettront de réunir tous les personnels en un seul lieu et de renforcer les actions de sensibilisation. Ces nouveaux locaux seront suffisamment proches du campus pour être accessibles (ils seront situés sur la nouvelle ligne de tramway), mais garantiront néanmoins une grande discrétion aux usagers du SSU.
Un projet qui affirme également la volonté de l’UBO de s’ouvrir sur la ville. 

Le développement du cœur de campus  Bouguen

Dernier projet, et non des moindres. À l’horizon 2026, date de mise en circulation de la nouvelle ligne du tram, le futur arrêt « Université », face au rond-point Constanta, constituera la nouvelle porte d’entrée dans le campus Bouguen. Pour dynamiser ce cœur de campus, un immeuble R+6 mixant logements et services aux étudiants y sera implanté. Cet ambitieux programme mixte, porté par L’UBO et le Crous, accueillera des logements étudiants, un Crous market des salles de cours, un amphithéâtre, une salle d’exposition, les locaux des services Culturel (voire d’autres services si besoin) ou encore des cellules commerciales en location.
Mais encore un peu de patience, il faudra attendre fin 2027 pour voir ce nouveau projet sortir de terre. En attendant, l’année 2024 sera dédiée à la vérification et à l’ajustement de la programmation.

BU du Bouguen, IUT de Brest et de Quimper : après les travaux, place à la sensibilisation

Aux IUT de Brest et de Quimper et à la bibliothèque universitaire du Bouguen, les chantiers de rénovation énergétique sont achevés et les efforts se concentrent désormais sur la sensibilisation aux usagers. Des écrans numériques déjà installés permettront très prochainement de relayer, entre autres, des informations liées aux consommations d’énergie. Pour être plus parlantes, les données seront retranscrites en des représentations concrètes et mesurables.
Ce dispositif devrait également être élargi aux autres sites de l’UBO où le système de comptage a été mis en place, à savoir dans le centre Bouguen, en faculté de Médecine, en faculté des Sciences et Techniques et à la présidence.

Des ambassadeurs et des comités locaux pour animer les questions de DDRS

Les ambassadeurs à l’occasion d’un « DD-jeuner ».

Le saviez-vous ? Pour favoriser le partage de bonnes pratiques entre composantes et garantir que les actions mises en place s’intègrent bien dans la stratégie globale de l’UBO en matière de Développement durable et Responsabilité sociétale (DDRS), chaque composante a identifié 1 à 2 ambassadrices et/ou ambassadeurs.

Ces derniers animent aussi les comités locaux DDRS qui se sont constitués dans une grande partie des composantes de l’UBO depuis fin 2022. Ces comités se composent majoritairement de membres du personnel volontaires et sont ouverts aux étudiantes et étudiants. L’objectif ? Mettre en place des actions en faveur de la protection de l’environnement et du bien être social au plus proche du terrain.

Les ambassadrices et ambassadeurs se réunissent une fois par mois dans le cadre d’un « DD-jeuner » pour présenter les actions et projets menés dans leur composante et profiter du partage d’expériences des autres ambassadeurs.

Ils sont également les interlocuteurs privilégiés du pôle DDRS de l’UBO. Ces derniers mois, ils ont ainsi participé activement à l’élaboration du prochain schéma directeur Développement durable et Responsabilité sociétale (S3DRS) de l’établissement.

« Dès juillet 2023, nous avons été sollicitées en tant qu’ambassadrices DDRS de la faculté de Droit, Économie, Gestion et AES pour participer à la construction du nouveau schéma. Nos missions : co-définir les priorités d’actions, donner notre avis sur les fiches actions, être force de réflexion et d’initiatives pour la transformation écologique et sociale à l’UBO. Pour cela, nous avons collaboré avec les autres ambassadeurs et l’émulation est positive. Maintenant que les objectifs sont définis, place à l’action ! » témoignent Myriam Nourry, enseignante-chercheure en Économie, et Bénédicte Havard-Duclos, enseignante-chercheure en Sociologie, toutes deux ambassadrices pour la faculté de Droit, Économie, gestion et AES.

Piloté par le vice-président Développement durable et Transition énergétique, ce plan d’action, qui servira à l’UBO de feuille de route en matière de DDRS pour les 4 années à venir, est actuellement en cours de finalisation.

L’UBO expérimente une flotte de vélo de service

En amont de la mise en place de son plan de mobilité, l’UBO expérimente la mise à disposition de vélos à assistance électrique (VAE) pour les déplacements intercampus de ses personnels. La Présidence dispose d’une flotte propre et met par ailleurs des VAE à disposition des composantes souhaitant expérimenter le service avant de faire l’acquisition de leurs propres flottes. Cette expérimentation se déroulera cette année à la Faculté des Sciences du Sport et de l’Éducation et pourra être dupliquée dans d’autres composantes en fonction des demandes et du parc disponible.

L’idée est de pouvoir emprunter facilement ces VAE pour des déplacements entre les différents sites de l’UBO ou pour des rendez-vous extérieurs en lieu et place d’une voiture. Les utilisateurs pourront ainsi bénéficier des nombreux avantages de ce mode de déplacement, à savoir :

  • Le VAE est le mode de transport le plus rapide en ville pour des trajets inférieurs à 5km (temps de stationnement compris).
  • Il permet de pratiquer une activité physique sans pour autant transpirer grâce à l’assistance.
  • C’est un moyen de déplacement quasiment neutre en carbone.
  • Les économies réalisées (en coût de carburant notamment) permettront d’acquérir d’autres vélos.


Halte aux idées reçues !

“Je dois emporter du matériel, ça ne va pas le faire en vélo”

Les VAE sont mis à disposition avec 2 sacoches d’une contenance de 40L chacune. Autre alternative : un vélo cargo avec un bac avant d’une capacité de 270 litres est également à disposition.

“Le vélo, c’est bien, mais je n’ai pas envie d’être trempé/trempée”

Alors, d’accord, parfois il pleut. Difficile d’affirmer le contraire… Aussi, des équipements de protection seront également à disposition pour permettre aux utilisatrices et utilisateurs d’affronter le crachin brestois sans se mouiller !

“Vous m’avez convaincue/convaincu, mais je ne suis pas à l’aise en vélo ou je ne sais pas en faire”

Gwendal Quiguer, assistant ingénieur développement durable de l’UBO dispose d’un brevet d’initiateur mobilité vélo. Il peut mettre en place, à la demande, des séances de remise en selle ou d’apprentissage, n’hésitez pas à écrire à mobilites@univ-brest.fr

Portrait de Gwendal Quiguer, assistant ingénieur développement durable

Gwendal Quiguer a rejoint récemment la direction du Patrimoine. Rencontre avec le nouvel assistant ingénieur développement durable de l’UBO.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre parcours ?

Gwendal Quiguer : Après une licence en géographie à l’UBO, un master d’urbanisme et une licence d’administration à l’IPAG, je me suis spécialisé dans les questions de mobilité. J’ai été bénévole, puis salarié, de l’association Brest à Pied et à Vélo (BaPaV), mais également en poste à Brest métropole ou à l’Adeupa sur ces questions. Au-delà de cette thématique qui me passionne, ce sont plus globalement les questions de l’écologie et des inégalités qui guident mes engagements personnels et professionnels.

Quelles seront vos missions au sein de l’UBO ?

G. Q. : Je suis en charge de la mise en place d’un plan de mobilité. Ma première tâche va consister à recueillir des données sur les habitudes de déplacements des étudiantes et des étudiants, mais aussi des personnels, sur les infrastructures existantes et sur les diverses mesures déjà mises en place visant à diminuer l’impact carbone des déplacements (télétravail, visioconférences, forfait mobilité durable…). Il s’agira ensuite de traiter toutes ces données pour avoir une analyse de notre situation de départ et pour proposer des pistes d’optimisation au plus près des besoins et des possibilités. Par ailleurs, mon rôle va consister à appuyer Marie-Amélie Lacroix, ingénieure développement durable et responsabilité sociétale (DDRS), sur toute la politique DDRS de l’UBO.

Quelques semaines après votre prise de fonction, quelles sont vos premières impressions ?

G. Q. : C’est agréable d’arriver dans une structure aussi motivée pour faire bouger les choses. De nombreuses mesures sont déjà en place : des ambassadrices et ambassadeurs développement durable dans les composantes, le forfait mobilité durable, des abris vélo sécurisés installés l’an dernier avec l’aide de SEA-EU… On ne part pas de zéro, loin de là. De plus, et c’est l’avantage d’être dans une grande organisation, l’UBO compte un grand nombre d’expertes et experts dans leur domaine qui permettent de faire avancer rapidement de nombreux sujets. Je dois encore me familiariser avec le fonctionnement de l’université, des composantes et leurs spécificités, analyser les études et mesures réalisées, me rendre sur place pour me rendre compte de la réalité de chaque site… ce qui va me demander un peu de temps bien sûr. Mais, globalement, je suis optimiste sur mes missions et sur la possibilité d’arriver à de vrais changements de pratiques qui seront bénéfiques pour la communauté UBO, le territoire et le climat.