Début mai, l’UBO a remporté l’appel à projets « Activités physiques et sportives en milieu professionnel » du FIACT. Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail, et Nadège Autret, directrice du service universitaire des Activités physiques et sportives (Suaps), nous en disent plus sur le plan d’action que l’UBO s’apprête à mettre en œuvre pour lutter contre la sédentarité au travail.
Pouvez-vous nous en dire plus sur cet appel à projets ?
Nelly Kervarec : « Il a été lancé dans le cadre du fonds interministériel pour l’amélioration des conditions de travail (FIACT). Il est destiné à cofinancer des actions dans les administrations de l’État afin de sensibiliser les personnels aux risques liés à la sédentarité et de mettre en œuvre un environnement favorable à la pratique d’activités physiques et sportives. »
Nadège Autret : « Il s’agissait de la 2e édition de cet AAP qui avait déjà été lancé en 2023. Et les retours que nous avions étaient qu’il était très sélectif : beaucoup de projets, mais peu de lauréats… Nous sommes donc très satisfaites de l’avoir remporté ! Parmi les 20 lauréats 2024, nous sommes seulement deux représentants de l’Enseignement supérieur, avec l’université de Nouvelle Calédonie. »
Pourquoi y avoir répondu ? Quel enjeu pour l’université ?
N. Autret : « Nous avions déjà, chacune de notre côté, des projets en tête sur ce sujet. La part des personnels qui fréquentent le Suaps n’évolue pas beaucoup depuis quelques années. C’était donc une préoccupation au sein de notre service. Répondre à cet AAP était une belle opportunité de mettre nos idées en commun et de pouvoir bénéficier d’une aide financière pour les mettre en œuvre. »
N. Kervarec : « C’est un collègue de la faculté des Sciences du sport et de l’Éducation (FSSE) qui nous a en quelque sorte passé le relais pour répondre à cet AAP. Il savait que ce sujet nous intéressait toutes les deux. Avec les encouragements du président de l’UBO, Pascal Olivard, nous avons donc planché pendant 3 semaines avec l’aide de la Médecine du travail, de la direction de la Communication et de la direction des services Comptables et Financiers. Nous partions du postulat que même si nous n’étions pas retenus, nous mettrions quand même nos actions en œuvre. En effet, les questions de la sédentarité et de l’activité physique sont de vrais sujets de santé publique. En tant qu’employeur et dans un souci d’amélioration des conditions de travail de ses agents, il était important que l’UBO s’empare de cette problématique. »
Quelles actions vont être menées ?
N. Kervarec : « Elles sont nombreuses et vont démarrer dès ce mois de juin. Avant l’été, nous allons mener une campagne de sensibilisation au sein de l’université par voie d’affichage. Une page web dédiée va être créée pour apporter des informations, des tutos, etc. Nous profiterons des grands rendez-vous internes pour sensibiliser les collègues. Nous aurons ainsi un stand d’information sur la fête des personnels en juin, puis en octobre lors de la matinée d’accueil des nouveaux personnels. À la rentrée universitaire, nous continuerons à porter le message en jouant sur le registre de l’humour… avec une surprise et un théâtre-forum pour les personnels. Pour monter cette action, nous avons fait appel à la compagnie « Un rôle à jouer », avec laquelle nous avions déjà collaboré lors de l’édition ABER 2017. »
N. Autret : « Un autre dispositif sera lancé fin 2024 : la Karavan’UBOuge. L’idée est d’aller à la rencontre des personnels sur leur lieu de travail. Un professionnel de l’activité physique se déplacera en minibus sur toutes les composantes de l’UBO, pendant l’heure de midi ou en fin de journée, quand les personnels sont les plus libres. Et il leur proposera un programme d’activité à la carte. »
En deux mots, quels résultats attendez-vous ?
N. Autret : « Notre objectif est avant tout de sensibiliser nos collègues à cet enjeu. »
N. Kervarec : « Et de les faire bouger bien sûr ! Car c’est bénéfique pour le corps et l’esprit. »