Les étudiants et personnels de l’UBO qui souhaiteraient participer à la saison 2 du dispositif Campus innovant et durable ont jusqu’au 6 octobre pour soumettre leurs idées. L’année passée 3 projets de développement durable ont ainsi pu bénéficier de cet accompagnement.
Une saison 1 riche en projets
Parmi la vingtaine de projets soumis l’année passée, trois se sont concrétisés :
- le verger solidaire du Pôle universitaire Pierre-Jakès Hélias, à Quimper ;
- le projet de transformation des plastiques non-souillés issus des laboratoires de l’université à l’IUEM, à Plouzané ;
- l’installation d’un mur végétal extérieur sur les bâtiments de la Faculté des Sciences et Techniques, à Brest.
Un rayonnement européen grâce à SEA-EU
Ces trois projets ont même dépassé les frontières ! En effet, deux porteurs ont eu l’opportunité de présenter leurs projets aux partenaires européens de l’alliance SEA-EU lors d’une rencontre organisée à Split, en Croatie, en mars dernier. Le projet « Lab’oucle : la seconde vie des plastiques de laboratoire » de l’équipe de l’IUEM a d’ailleurs remporté la première place de la finale européenne du Makeathon.
L’idée de départ : créer une filière de recyclage locale pour les déchets plastiques non-souillés des laboratoires. Les valoriser et les transformer en objets utiles et durables pour les activités de recherche : portoirs de tubes, supports d’ordinateurs, mobilier…
« À long terme, j’aimerais que ce projet soit repris par d’autres laboratoires, d’autres universités, d’autres structures pour que, à terme, chaque organisation qui produit du plastique dans ses activités puisse assurer sa valorisation et sa transformation de manière locale, autonome » précise Mallorie Bodériou, assistante ingénieure CNRS à l’IUEM et porteuse de ce projet.
Un dispositif tremplin
Cette année encore, l’UBO Open Factory espère fait le plein de ces initiatives positives pour les accompagner dans leur déploiement ! En effet, les idées des étudiants et du personnel pour transformer le campus fleurissent. Mais bien souvent, faute de contacts ou de moyens, elles ne se concrétisent pas. « Avec Campus innovant et durable, nous avons pu profiter de l’expertise et des conseils techniques de l’équipe de l’UBO Open Factory et grâce à cela, le projet est devenu quelque chose de concret, avec l’élaboration de prototypes qui lui donne soudainement beaucoup de légitimité ! » témoigne Mallorie Bodériou. Un constat partagé par Ange Leyrit, étudiant à la Faculté des Sciences et Techniques, porteur du projet de mur végétal extérieur : « Campus innovant et durable permet de s’affranchir de la barrière étudiant.e.s/salarié.e.s, de faire des rencontres inattendues, d’échanger entre générations, de gagner en autonomie et de participer à la construction d’une future université possiblement plus durable. »