Une Fresque du numérique pour aider les étudiants en informatique à s’emparer des enjeux environnementaux

La première Fresque du numérique du département d’Informatique a rassemblé environ 90 étudiantes et étudiants, ainsi qu’une dizaine d’organisateurs.

En ce début d’année universitaire, le département d’Informatique de la faculté des Sciences et Techniques a innové en matière d’accueil et de sensibilisation environnementale. Pour la première fois, les étudiants de deuxième année de licence (L2) ont participé à une Fresque du numérique, un atelier collaboratif visant à comprendre l’impact environnemental du numérique.

Une initiative pédagogique innovante

Cette démarche, préparée depuis plus d’un an et demi, a mobilisé une dizaine de personnels du département d’Informatique – enseignants, enseignants-chercheurs et doctorants – qui se sont spécialement formés à l’animation de ce type d’atelier. Et ce, pour répondre à un double objectif : créer du lien entre les étudiants dès leur arrivée en L2 et les sensibiliser aux enjeux de la sobriété numérique, en tant que futurs professionnels et citoyens.

Un format ludique et participatif

À travers un jeu de cartes, les participantes et participants ont ainsi pu découvrir les impacts environnementaux du numérique, puis ont construit ensemble une fresque illustrant ces enjeux. Les discussions et débats qui en ont naturellement découlé leur ont permis d’identifier des solutions concrètes à mettre en œuvre au quotidien, tant sur le plan personnel que collectif. L’atelier a aussi mené à des révélations surprenantes ! En effet, il a suscité de nombreuses réactions chez les étudiantes et étudiants. « Les étudiants ont été particulièrement étonnés d’apprendre que la fabrication d’un ordinateur de 2kg nécessite 800 kg de ressources*, sans compter l’eau », explique Valérie Marc, enseignante responsable de la deuxième année de licence d’informatique à l’initiative du projet.

* Sources : rapport de l’ADEME de 2018

Former les acteurs du changement

Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large, alignée sur les Objectifs de Développement Durable 2015-2030 de l’ONU et les objectifs de l’alliance européenne SEA-EU dont l’UBO est membre. En tant que futurs professionnels de l’informatique, ces étudiantes et étudiants auront en effet un rôle crucial à jouer dans les politiques RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) des entreprises dans lesquelles il et elles travailleront. Par exemple, en développant des logiciels supportant plus longtemps les équipements vieillissants – aspect peu pris en compte actuellement par les acteurs de l’industrie du logiciel –, ils pourront contribuer à réduire l’impact environnemental du numérique.

Une initiative pérenne

Face au succès de cette première édition, le département d’Informatique a décidé de pérenniser l’événement. La Fresque du numérique sera désormais organisée chaque année pour accueillir les nouveaux étudiants de L2 Informatique, marquant ainsi l’engagement durable du département dans la formation de professionnels responsables.

Du théâtre pour parler de sédentarité entre collègues

Mardi 8 octobre, tous les personnels de l’université étaient invités à participer à un théâtre forum sur le thème de la sédentarité et de la promotion des activités physiques et sportives. Une façon originale et ludique de souligner l’importance du « Bouger bouger », y compris au travail.

À partir de saynètes interprétées par deux comédiens de « Un rôle à jouer », les participantes et participants ont pu échanger sur la sédentarité et sur leur pratique physique et sportive et débattre des bénéfices, des freins ou encore des leviers d’action au sein de l’université.

L’UBO incite au Bouger, Bouger !

« Bouger, bouger, c’est la clé ! » C’est le mot d’ordre de la campagne de sensibilisation et d’action contre la sédentarité au travail lancée par l’université en juin 2024.
Début mai, l’UBO a remporté l’appel à projets « Activités physiques et sportives en milieu professionnel » du FIACT. Un coup de pouce financier qui a permis à l’université l’élaboration d’un ambitieux plan d’action : campagne de sensibilisation, événementiel, etc.
Objectif : sensibiliser les personnels aux risques liés à la sédentarité et mettre en œuvre un environnement favorable à la pratique d’activités physiques et sportives.

Un théâtre-forum pour les personnels

Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail, et Nadège Autret, directrice du service universitaire des Activités physiques et sportives (Suaps), ont assuré le lancement de l’événement.

Premier événement de cette rentrée universitaire 2024-25 : un théâtre-forum, animé par la compagnie « Un rôle à jouer ». Une troupe avec laquelle l’université a déjà collaboré, notamment dans le cadre de ses Assises de la Qualité de vie au travail des personnels UBO (ABER).
Près d’une soixantaine de collègues a répondu à l’invitation et saisi l’occasion de venir échanger sur ce thème que le gouvernement a d’ailleurs érigé en grande Cause nationale 2024.
À partir de trois saynètes interprétées par deux comédiens, les participants ont réagi, donné leur point de vue et échangé sur la sédentarité, ses risques, les solutions, les freins à l’activité physique ou sportive, les bénéfices, etc.
« Les échanges ont été très fructueux, se réjouit Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail. Ce temps de parole a été un véritable espace d’expression. Il a permis de confirmer des pistes de solutions envisagées, et même de faire émerger de nouvelles idées. La mobilisation de presque 60 collègues nous prouve également que ce sujet est une problématique collective dont il est essentiel que nous nous emparions. »

Les participantes et participants témoignent

Un format plébiscité par les personnels participants, et notamment Pierre-Yves Détré, ingénieur audiovisuel et multimédia au SIAME. « Je suis d’abord venu pour découvrir avec une grande curiosité le théâtre-forum. J’ai été très largement séduit et impressionné par la qualité de la prestation des comédiens et la pertinence des saynètes. De mon point de vue, l’objectif a été largement atteint avec de nombreuses réactions du public et des partages d’expériences inspirants.»
Même constat positif pour Catherine Bertignac, responsable du département des Publics des Bibliothèques universitaires : « Je suis venue par curiosité, en me disant que je ne resterais peut-être pas très longtemps. Finalement, je suis restée, et j’ai apprécié le dispositif, en particulier les saynètes du duo d’acteurs, Manon et Geoffroy, qui montraient avec douceur et un trait d’humour nos travers et nos réticences à bouger. »
Élodie Alençon, chargée de communication de la faculté des Sciences du sport et de l’éducation, a été autant attirée par la thématique que le format : « Je me suis rendue au théâtre forum dans le but de découvrir à la fois un peu plus la campagne UBOuge, mais aussi dans l’idée de passer un bon moment autour des questions liées au bien être par l’activité physique. J’ai beaucoup aimé les saynètes qui nous ont permis, à la suite, d’avoir des échanges très intéressants entre collègues. »
Qu’en ont-ils retiré ? Bernadette Grisart, électronicienne en faculté des Sciences & Techniques, et qui a participé à ce théâtre-forum « par curiosité », retient « qu’il faut mettre en pratique des moments de relaxation et des gestes pour se détendre dans la journée. »
Pour Pierre-Yves Détré, c’est « surtout cette distinction entre activité physique et sportive et les possibilités pratiques pour adopter des gestes au quotidien. »
Pour Élodie Alençon , ce seront « les partages de bonnes pratiques et astuces pour bouger plus, bouger mieux et surtout comme on peut ! »
Catherine Bertignac, quant à elle,  retiendra de cette expérience « qu’il faut prendre ”le droit de s’autoriser à prendre du temps” pour l’activité physique, même au travail. Ce n’est pas un sujet dont je parle vraiment avec les collègues, ajoute–t-elle. Je ne l’intègre pas dans mon fonctionnement professionnel, et je trouve que c’est intéressant d’être encouragés à y réfléchir. » 

Prochaine étape : la karavan UBOuge

Quelle sera la prochaine action Bouger, bouger de l’UBO pour ses personnels ? Le public participant en a eu l’annonce en exclusivité !
« La prochaine action qui sera lancée mi-octobre est la Karavan UBOouge. Il s’agit d’un véritable dispositif de proximité, a expliqué Nadège Autret, directrice du service universitaire des Activités physiques et sportives (Suaps). La Karavan se déplacera sur les sites et composantes de l’université pour recueillir les besoins des personnels, puis reviendra proposer une activité à la carte, spécialement conçue pour répondre aux attentes qui auront été exprimées par les collègues. ».
Gabriel Lucas, étudiant à l’UBO en master 2 Activité physique adaptée de la Faculté des Sciences et de l’Éducation, et alternant au Suaps, se chargera de l’animation de la Karavan. Une chose est sûre, ça va bouger, bouger !

Une sensibilisation concrète et interactive aux grands enjeux scientifiques et sociétaux

Fin juin dernier, 80 étudiantes et étudiants en sciences et ingénierie marines du périmètre de l’école universitaire de recherche ISblue, ont participé à des ateliers interdisciplinaires proposant des formats d’apprentissage actifs et collaboratifs. C’est la quatrième fois que l’UBO organisait ces “PIM” (projets interdisciplinaires mutualisés). Les étudiantes et étudiants ont une nouvelle fois largement plébiscité ce dispositif.

5 jours pour développer des compétences professionnelles essentielles

L’objectif des PIM est de renforcer la professionnalisation des étudiantes et étudiants, en développant leurs compétences transversales très recherchées dans le milieu professionnel, comme le travail en équipe, la curiosité, la créativité, l’autonomie, l’esprit critique…

Ces ateliers se déroulent sur 5 jours intensifs et permettent d’aborder des questions transversales en proposant des formats d’apprentissages actifs et collaboratifs grâce à la complémentarité des étudiantes et étudiants.

Pour s’inscrire dans un projet, les étudiantes et étudiants font plusieurs vœux parmi un catalogue de propositions. Cela permet de les rendre actrices et acteurs de leur parcours de formation, et d’accroître leur motivation.

Quatorze mentions de master des universités et écoles d’ingénieurs sont mélangées parmi les différents projets et travaillent ensemble sur des sujets communs. Ils sont ainsi mieux préparés au contexte professionnel qui les attend et aux métiers de demain.

Des projets concrets pour sensibiliser, sur le terrain les étudiants aux enjeux complexes du monde scientifique

En juin dernier, 80 étudiantes et étudiants des masters en sciences et technologies marines de l’UBO, de l’UBS Lorient et Vannes, de l’ENSTA Bretagne et de l’IMT Atlantique, ont été répartis dans 6 projets différents, pendant 5 jours intensifs, à l’IUEM et également sur les îles d’Ouessant et de Sein.

Ces six projets ont traité aussi bien de l’impact du changement climatique, que des inégalités entre les femmes et les hommes, les fonds marins, le développement durable ou encore des pollutions invisibles de l’eau : 

Arts & sciences embarqués : explorer les grands fonds marins par la création de petites formes théâtrales, en immersion sur l’île de Sein.

Climarctic : créer des outils de sensibilisation pour le grand public au sujet de l’impact du changement climatique en Arctique.

Docuscience : concevoir et réaliser un film documentaire pour une problématique scientifique, sociale ou environnementale.

Interdev : utiliser ses compétences relationnelles pour répondre aux problématiques du développement durable, en immersion sur l’île d’Ouessant.

Genres et sciences : créer un jeu de société pour sensibiliser aux inégalités entre les femmes et les hommes et aux biais de genres dans la recherche scientifique.

Pollutions invisibles : interroger les pratiques et les contraintes des acteurs professionnels au sujet des pollutions invisibles de l’eau.

« Toute la semaine, les étudiantes et les étudiants ont travaillé par groupe de 15 environ sur des projets diversifiés et des sujets nouveaux, souligne Paula Jacques, ingénieure pédagogique et coordinatrice opérationnelle des PIM au sein de l’école universitaire de recherche ISblue.  Ils ont ainsi pu prendre conscience de la force du travail collectif et collaboratif et de leur capacité à aller beaucoup plus loin en travaillant ensemble. »

Quelques photos des six projets interdisciplinaires mutualisés de juin 2024

La parole aux étudiantes et étudiants participants

 « Le point positif principal de cette semaine de formation a été la rencontre avec des étudiants externes à l’UBO, d’horizons différents. » Étudiant de M1 Géoscience

« C’était une très belle expérience et très enrichissante« . Étudiante en M1 biologie marine

« C’est toujours très sympa de collaborer avec des personnes qui ne font pas les mêmes études que nous, c’était très agréable. Le mélange des parcours permet de rencontrer de nouvelles personnes avec des façons de penser différentes. » Etudiante de M1 Géosciences 

« J’ai beaucoup apprécié les échanges avec des professionnels sur un sujet de société très important, la sensibilisation sur les pollutions invisibles de l’eau, dont je ne connaissais pas grand-chose jusqu’à maintenant. »  Étudiant de M1 Géosciences

  » Je pense qu’il est très important en tant que citoyens et scientifiques d’être sensibilisés et conscients de ces problématiques. »  Étudiant en M2 biologie marine 

« Le croisement arts et sciences était une approche hyper intéressante, c’est une façon d’aborder et de transmettre la science que l’on n’avait jamais envisagée. » Étudiante en M2 Biologie marine 

Au total, près de 600 étudiant.e.s ont déjà participé à ces projets interdisciplinaires mutualisés. 

La prochaine session de PIM aura lieu en janvier 2025. 

L’UBO donne une seconde vie à ses bâches événementielles

Anthony Papineau, responsable du pôle Reprographie, et Chantal Méral, opératrice d’exploitation et de fabrication au pôle Reprographie, qui réalise une grande partie des objets « upcyclés ».

Dans sa démarche de développement durable et de responsabilité sociétale, l’université a la chance de pouvoir s’appuyer sur une communauté très active et volontariste. Un exemple récent avec cette initiative du pôle Reprographie de l’université qui transforme désormais les bâches événementielles usagées en trousses, chemises et bannettes. 

L’UBO dispose de son propre pôle reprographie. Un service précieux qui permet la réalisation, en interne, de nombreuses prestations d’impression et de façonnage. Loin de se limiter aux impressions classiques (copie, affiches, sujets d’examens, mémoires, etc.), le pôle Reprographie propose également aux services, directions et composantes de l’université de l’impression grand format sur des supports spéciaux, dont de la bâche PVC. Un support de communication événementiel très efficace, mais à durée limitée : une fois l’événement passé, la bâche devient inutilisable.

« Beaucoup d’actions étaient déjà en place pour réduire l’impact de notre activité : utilisation de papier 100 % recyclé, recyclage et tri du papier, des consommables d’impressions, des palettes et emballages, livraison en véhicule électrique… Toute l’équipe est très sensible à cette démarche, explique Anthony Papineau, responsable du pôle Reprographie de l’UBO. Aussi, quand je leur ai proposé d’offrir une nouvelle vie à nos bâches usagées, à l’instar de ce qui peut être fait avec les voiles de bateaux, ils ont tout de suite adhéré. »

Des experts de l’upcycling à l’UBO

En juillet 2022, l’atelier Reprographie fait ainsi l’achat d’une machine à coudre industrielle et lance une grande campagne auprès des services, directions et composantes pour récupérer la matière première : des bâches usagées. Chantal Méral, opératrice d’exploitation et de fabrication, et couturière autodidacte, se lance alors dans la conception des premiers prototypes.

Première réalisation : des bannettes pour accueillir le papier destiné au recyclage dans les bureaux. Puis suivront des chemises à rabats, des trousses, et tout récemment, un sac à anses. Le point commun de tous ces objets ? En plus d’être utilitaires, ils répondent à un besoin de la communauté universitaire. Et chaque article est unique et fait main !

« Nous venons de réaliser une commande pour le laboratoire Géoarchitecture, indique Anthony Papineau. Nous avons transformé les bâches réalisées à l’occasion d’un colloque en trousses et sacs. Qu’ils soient ensuite redistribués au sein de la communauté ou donnés à des extérieurs, ces produits valorisent nos compétences et notre engagement en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. »

Désormais, dès qu’une impression de bâche est réalisée, l’atelier Reprographie informe le demandeur de ce nouveau service, mais aussi des conditions de réalisation. « Notre mission première reste l’impression, rappelle Anthony Papineau. La réalisation de ces produits prend du temps et n’est possible que sur les périodes d’activités moins denses pour le service. La production reste donc limitée. »

Des déchets qui deviennent ressources

Réemploi, transformation, valorisation : la réduction des déchets reste une priorité pour l’université et s’inscrit pleinement dans sa politique de développement durable et de responsabilité sociétale (DDRS). Autre exemple du côté des laboratoires de recherche cette fois, où les déchets plastiques non souillés sont valorisés et  transformés en objets utiles et durables : portoirs de tubes, supports d’ordinateurs, mobilier…

En savoir plus : L’UBO donne une nouvelle vie aux déchets plastiques de ses laboratoires de recherche

L’UBO sensibilise ses étudiants en médecine au handicap

Fin juin, 207 étudiants en 2e année de médecine ont participé à la Semaine de sensibilisation du handicap. C’est la deuxième année que la faculté de Médecine et Sciences de la santé de l’UBO organise cet événement.

Objectif : permettre aux étudiants de découvrir la pluralité des handicaps, de ses acteurs et établissements et de percevoir le vécu du handicap dans les différentes dimensions de la vie quotidienne, aux côtés des personnes directement concernées et des professionnels de ce milieu.

Après des sessions plénières portant sur différentes thématiques autours du handicap présentées par des binômes professionnel de santé et personne en situation de handicap, les étudiants ont effectué un stage de deux jours d’immersion dans un établissement médico-social breton accueillant un public en situation de handicap.

Les Transitions au cœur de la pédagogie

Ce mercredi 26 juin, avait lieu la 7e édition des Assises de la pédagogie. Depuis 2014, cet événement offre un espace de réflexion collective à la communauté universitaire sur les pratiques pédagogiques de l’enseignement supérieur. Au programme, cette année : les Transitions.

Les Assises de la pédagogie permettent aux équipes pédagogiques de partager, d’échanger et de construire autour de thématiques qui bousculent, transforment et interrogent les manières d’enseigner.

Cette année, le choix de la thématique à explorer s’est tout naturellement orienté vers les Transitions, et notamment la Transition Écologique pour un Développement Soutenable (TEDS). En effet, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche préconise la mise en place, dans l’ensemble des formations de premier cycle pour 2025, d’un socle de compétences global, transversal et pluridisciplinaire sur le sujet.

« L’UBO n’a pas attendu les préconisations du ministère pour se saisir du sujet, a précisé Myriam Guichard, vice-présidente Innovation pédagogique de l’UBO en ouverture de la matinée. De nombreuses choses sont déjà en place, mais il convient de les renforcer pour que nous adoptions une approche cohérente, systémique et intégrée. »

Le Siame, service d’Ingénierie, d’Appui et de Médiatisation pour l’enseignement, qui organisait l’événement, avait misé sur une série d’ateliers interactifs et collaboratifs pour permettre aux participants de mieux saisir les enjeux des TEDS, de s’approprier les ressources à leur disposition, et de s’appuyer sur les actions déjà initiées grâce, notamment, à une cartographie interactive et évolutive des enseignements existants à l’UBO.

En images

L’UBO reçoit le « Prix pour le mieux commun FNCAS – MAIF » 2024

L’UBO a su se distinguer parmi les 8 universités concurrentes avec un projet original de vélos-batteries.

Mardi 11 juin, Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail et porteuse du projet, s’est rendue à Paris pour recevoir le prix, au nom de l’UBO, lors du colloque national FNCAS. © FNCAS

Qu’est-ce que le Prix pour le mieux commun ?

Ce prix national a été créé en 2021 par la FNCAS, référente sur les sujets de responsabilité sociétale dans l’ESR, et la MAIF, pour promouvoir et valoriser un établissement d’Enseignement Supérieur et de Recherche développant une initiative sociétale remarquable dans une démarche répondant aux Objectifs de Développement Durable.
Ainsi, le projet développé doit contribuer au déploiement d’une communauté universitaire inclusive, solidaire, responsable et exemplaire, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie. Les critères d’évaluation sont l’intérêt général et/ou l’utilité sociétale de l’initiative, l’implication du plus grand nombre des parties prenantes, la transférabilité de l’initiative et/ou des actions associées, l’originalité et l’exemplarité. Ce prix récompense l’établissement lauréat par une dotation d’un montant de 10 000 €.

Le projet de vélos-batteries de l’UBO

Le projet original et ludique de vélos-batteries défendu par l’UBO a convaincu le jury !  Le principe : adapter et mettre à disposition des personnels et des étudiants de l’université des vélos fixes, issus du recyclage, afin qu’ils puissent, en pédalant, recharger leur batterie de téléphone ou d’ordinateur.
Ce vélo-batterie se veut à l’interface de plusieurs thématiques : développement durable, qualité de vie au travail , vie de campus, santé… « Ce dispositif va complètement dans le sens de la campagne de lutte contre la sédentarité dans laquelle l’UBO vient de s’engager, explique Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail et porteuse du projet. Il s’agit d’une pratique simple qui ne nécessite ni pré requis physique, ni matériel de sport onéreux et spécifique. »

Au-delà de ces thématiques, l’outil est également conçu comme un vecteur de lien social entre étudiants et personnels de l’UBO. « Nous pouvons imaginer organiser des défis entre composantes. Ces vélos deviendraient alors des éléments d’émulation et d’animation », ambitionne Nelly Kervarec.

La mise en œuvre, à laquelle L’UBO Open factory et l’association Écomobilité UBO vont être très largement associés, sera progressive. « Cet appel à projets va nous permettre d’initier une phase d’expérimentation. Si le concept est simple il implique toutefois une vraie réflexion d’adaptabilité pour permettre une facilité d’utilisation pour tous les publics. Dans un premier temps, 3 vélos-batteries seront développés et testés sur des sites pilotes avant un déploiement plus large. Les  directeurs de composantes seront sollicités pour identifier ces premiers sites d’implantation. »

Suivez l’avancée de ce projet sur le blog L’UBO, en vert c’est mieux !

Les Transitions écologiques et sociales avec SEA-EU

Co-construction et partage

Le 6 et le 7 juin, 4 membres de l’UBO se sont rendus à l’Université de Gdańsk en Pologne dans le cadre de la tâche 4.4 Campus goes Greener de l’Alliance SEA-EU.
Yves Quéré (co-responsable SEA-EU sur la Tache 4.4 Campus goes greener, directeur de l’UBO Open Factory et Vice-Président Transitions de l’UBO), Fiona Le Pape (Ingénieure de Recherche au LBAI (Inserm U1227/ARHOPH), Yoann Zaragosa (Etudiant, Vice-Président en charge du réseau de l’association Fédé B) et Marie-Amélie Lacroix (Ingénieure Développement Durable et Responsabilité Sociétale) sont venus participer à cet évènement tourné autour de la co-construction et du partage. Au programme, rédaction d’une «Green chart » (charte de bonnes pratiques environnementales et sociales en termes d’enseignement, de recherche et de gouvernance) commune à l’ensemble des Universités de l’Alliance, échange de bonnes pratiques et recherche de partenariats européens. Une belle occasion de valoriser les actions de l’UBO, notamment sur le recyclage des plastiques de laboratoires.

« Oser ! Au féminin » : un dispositif de formation inédit à l’UBO

51 collègues ont bénéficié de cette formation depuis sa mise en place en 2021.

Depuis 2021, l’UBO propose à ses personnels un dispositif de formation inédit : « Oser ! Au féminin ». Dorothée Guérin, vice-présidente Égalité entre les femmes et les hommes et Lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS), nous en dit plus sur ce bel outil au service des femmes qui composent la communauté UBO.


Quel est l’objectif de cette formation ?
Dorothée Guérin : Les objectifs sont en réalité multiples. En trois mots : Conscience, Confiance et Action. La formation a pour objectif premier de permettre aux femmes de prendre conscience des représentations limitantes qui sont encore très présentes et de leur donner l’envie de s’en libérer, de renforcer leur confiance et leur estime de soi.
Son but est ensuite de leur donner des outils pour adopter de nouveaux comportements et oser passer à l’action. Cette formation s’inscrit dans une dynamique positive et collective, elle offre aussi aux participantes d’élargir leur réseau.


À qui s’adresse-t-elle ?
D. Guérin : Cette formation s’adresse à toutes les femmes de la communauté UBO, enseignantes, enseignantes-chercheuses, chercheuses, BIATSS, doctorantes, titulaires ou contractuelles qui souhaitent faire un point sur leurs vies professionnelles et adopter de bonnes pratiques pour bien démarrer et/ou faire évoluer leurs carrières professionnelles.

Pourquoi proposer ce type de dispositif au sein de l’université ?
D. Guérin : Parce que, comme dans de très nombreux milieux professionnels, nous constatons que le plafond de verre existe toujours. Les femmes sont légèrement plus nombreuses à l’UBO que les hommes : 55% de l’ensemble des personnels de l’université (source : rapport social unique 2022). Elles y travaillent et s’y investissent.
Et pourtant, quel que soit leur statut (BIATSS, enseignantes ou enseignantes-chercheuses, chercheuses), leurs carrières professionnelles n’évoluent pas au même rythme que celles des hommes et elles occupent encore trop peu des postes à responsabilités.

Vous avez vous-même suivi la formation « Oser ! Au féminin ». Qu’en avez-vous retiré ?
D. Guérin : Il y aurait beaucoup de choses à dire. Ce qui m’a, je crois, presque choquée et décidée à faire cette formation en 2022, c’est une phrase prononcée par Patricia Marzin-Janvier, alors chargée de mission Égalité à l’UBO et qui a été à l’initiative de cette formation : « cette formation a changé ma vie ».
Pour moi aussi, il y a eu un avant et un après OSER ! au féminin. Cette formation m’a beaucoup appris sur moi, sur mon mode de fonctionnement, sur les freins hérités de mon éducation et de mon parcours professionnel de femme, mais aussi sur mes valeurs et mes forces. C’est une formation qui peut remettre en cause, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle s’étale dans le temps sur trois journées, il faut avoir le temps pour l’assimiler et en profiter pleinement. Cette formation m’a aussi aidée à faire des choix dans ma carrière professionnelle. Depuis OSER, à chaque étape, je me replonge dans mon carnet OSER pour être certaine de le faire pour de bonnes raisons, en cohérence avec moi-même et ma vie personnelle. C’est enfin une formation qui donne toute une série d’outils pour avancer au quotidien dans les nombreuses situations auxquelles nous sommes confrontées comme, par exemple, la prise de parole en réunion ou les échanges entre collègues. Évidemment, chaque femme vivra différemment cette formation mais je suis intimement convaincue que cette formation est, pour chacune, une opportunité à saisir, à OSER !

Bon à savoir

2 nouvelles sessions de la formation seront proposées à la rentrée universitaire à de nouvelles collègues (session 1 : d’octobre à janvier / Session 2 : de février à mai).

En vidéo

Découvrez le témoignage de participantes à une précédente édition de Oser !

Une enseignante-chercheure de l’UBO élue à la présidence de l’association Femmes et Sciences

Professeure des universités à la faculté des Sciences et Techniques et première chargée de mission Égalité Femmes-Hommes à l’UBO (en 2012), Françoise Conan vient d’être élue présidente de l’association Femmes et Sciences.

Fondée en 2000, cette association nationale regroupe plus de 500 membres, des hommes et des femmes, qui s’engagent pour soutenir les femmes scientifiques, ainsi que les jeunes, et notamment les filles, qui souhaitent s’orienter vers les carrières scientifiques.

Membre de cette association depuis plusieurs années, Françoise Conan vient d’être élue à sa présidence. Un engagement qui résonne comme un signal fort pour l’ensemble des membres de la communauté UBO, personnels, étudiantes et étudiants.