Le projet « Tous EGO » est lancé

En Juin dernier, l’UBO remportait un appel à projet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avec « Tous EGO : Ensemble pour Grandir et Ouvrir », un ambitieux projet au service de l’inclusion et de la réussite de toutes les étudiantes et tous les étudiants. Ce vendredi 14 mars, l’ensemble des services de l’université et partenaires impliqués se sont réunis pour le premier comité de pilotage.

Tous EGO, c’est un parti pris ambitieux et innovant : placer les étudiants en situation de handicap au centre d’un processus transverse et collaboratif pour faire de l’université un lieu où chaque étudiante et étudiant, quel que soit son handicap ou son genre, puisse trouver sa place et s’épanouir pleinement. « L’ADN du projet est d’expérimenter et d’apprendre, en construisant avec les personnes concernées, puis d’essaimer. » explique Anne-Emmanuelle Le Minous, chargée de projet Tous EGO.
« La démarche Tous EGO repose sur une conviction profonde : l’université inclusive de demain ne peut être imaginée sans la participation active de celles et ceux qui sont les premiers concernés, confirme Yves Quéré, vice-président Transitions de l’UBO co-porteur du projet. Et c’est pourquoi les étudiantes et étudiants en situation de handicap sont au cœur du projet. C’est dans cette coconstruction que réside la clé d’une inclusion réussie. » 

Un comité de pilotage élargi, en présence du parrain du projet

Vendredi 14 mars dernier, l’ensemble des acteurs du projet étaient réunis au sein de l’UBO Open Factory, le fabLab de l’université, pour le premier comité de pilotage élargi de Tous EGO : l’équipe de gouvernance UBO, l’ensemble des directions et services universitaires impliqués, l’équipe Tous EGO (personnels et référents étudiants) et les nombreux partenaires (Brest métropole, le CHU, Handisup Bretagne, IFPS, la fondation Ildys).
Un premier rendez-vous officiel et symbolique qui s’est déroulé en présence du parrain du projet, Loïc Marrec.

Loïc Marrec, parrain du projet Tous EGO.

Ancien étudiant de l’université, Loïc Marrec connaît bien l’écosystème UBO. Et pour cause, il a été président de la FédéB, vice-président étudiant, membre du CA et membre du conseil d’UFR en Sciences. Après un parcours professionnel en agroalimentaire, dont 10 ans en tant que directeur d’usine, il a désormais créé sa société de conseils en management pour les organisations. Il reste très impliqué dans la vie de l’université et collabore notamment avec l’UBO Open Factory sur de nombreux projets liés au handicap. Lui-même en situation de handicap à la suite d’un accident de voiture, il a à cœur de soutenir Tous EGO. « Ce que je trouve particulièrement intéressant dans ce projet, ce sont les dimensions d’expérimentation et de démonstration. La bienveillance, la curiosité pour comprendre les besoins de chacune et l’envie de faire ensemble sont pour moi les piliers de l’inclusion et permettent d’imaginer les moyens pour la faciliter.»

Un projet déjà en marche

Si ce premier temps institutionnel faisait figure de lancement officiel, la dynamique Tous EGO est déjà en marche. En témoignent les nombreuses actions engagées depuis la rentrée universitaire de septembre 2024 :

  • De la sensibilisation par le biais du théâtre auprès des L1, mais aussi dans 6 composantes de l’université et qui ont touché au total plus de 1 000 étudiantes et étudiants.
  • Une programmation des Assises de la pédagogie dédiée à l’inclusion.
  • Des « visites apprenantes » avec les étudiantes et étudiants en situation de handicap pour comprendre les défis du quotidien.
  • Des marathons créatifs pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap et/ou en perte d’autonomie par l’UBO Open Factory.
  • La construction d’expérimentation sur la signalétique, les déplacements sur les campus et les tiers lieux.

« Tous EGO est bel et bien lancé, confirme Anne-Emmanuelle Le Minous. En interne, de nombreux services sont mobilisés : le service d’Accompagnement des spécificités et plus largement la direction Vie de campus et Culture, le SIAME, la direction de la Communication, CAP AVENIR, l’UBO Open Factory, etc. Aux nombreuses actions en cours et à venir, s’ajoutent des recrutements qui vont permettre de constituer, à terme, une véritable équipe dédiée. Une personne chargée de la communication devrait bientôt arriver. Et la semaine dernière, nous avons accueilli une chargée d’accompagnement, Élisa Le Lay. Sa mission sera de tester un accompagnement de proximité auprès d’une dizaine d’étudiants expérimentateurs. Enfin, deux personnes seront ressources pour la communauté enseignante au SIAME. »

Rencontre avec Anne-Emmanuelle Le Minous, chargée de projet Tous EGO

Anne-Emmanuelle Le Minous, chargée de projet « Tous EGO : Ensemble pour grandir et ouvrir » à l’UBO. Mars 2025.

Anne-Emmanuelle Le Minous a intégré l’UBO, en janvier 2025, en qualité de chargée de projet Tous EGO. Elle nous parle de son parcours et de ses missions.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre parcours ?

Anne-Emmanuelle Le Minous : J’aime le travail qui relie. J’ai 20 ans d’expérience en coordination de projets innovants et collaboratifs. J’ai travaillé en agence de communication et en centre de recherche. Entendre les vrais besoins, prendre soin des publics, de la diversité, réunir les bonnes personnes, créer des communs et innover par des pratiques d’intelligence collective, est ce qui m’anime. Et apprendre ! J’ai développé ces compétences dans des contextes variés : gestion de crise, recherche collaborative, formation initiale et continue, économie sociale et solidaire.

Quelles sont vos missions au sein de l’UBO ?

A.-E. Le Minous : Je coordonne le projet Tous EGO (Ensemble pour grandir et ouvrir), au service de la communauté UBO. Des recrutements sont d’ailleurs en cours pour constituer, à terme, une véritable équipe dédiée à ce projet.
L’ambition de Tous EGO est de faire de l’université un lieu où chaque étudiante et étudiant, quel que soit son handicap ou son genre, puisse trouver sa place et s’épanouisse pleinement. Plus que des adaptations au cas par cas, nous expérimentons des approches qui répondent aux besoins de tous. Le parti pris de ce projet est l’expérimentation et l’essaimage. Aussi, si la communauté a des propositions à tester, je suis à leur écoute !
Le pilotage, c’est aussi le suivi administratif et financier, le reporting interne et auprès du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la communication, etc.
J’assure également le lien avec les nombreux partenaires qui soutiennent nos expérimentations et avec qui nous construisons ce projet transversal : la fondation Ildys, les Genêts d’Or, le CHU, le conseil départemental, Brest métropole, et d’autres demain.
Nous faisons aussi réseau avec les autres lauréats de l’appel à projets : Universités Sorbonne nouvelle, Angers, Lorraine, Lyon 3 et Pau.

Quelles sont vos premières impressions ?

A.-E. Le Minous : Énergie, curiosité et engagement des personnes.
Toutes les personnes que je rencontre autour de ce projet s’engagent, initient de là où elles sont des actions de sensibilisation, questionnent leurs pratiques, expérimentent, font savoir.
Je peux citer déjà la semaine de sensibilisation aux handicaps énergisée par Clothilde et Suzanne du service d’Accompagnement des spécificités (SAS) et les Assises de la pédagogie qui auront lieu le 3 avril sur le thème de l’inclusion dans les pratiques pédagogiques, orchestrées par le SIAME.
Tous EGO ambitionne de catalyser et faire grandir cet élan.
Pendant le mois de mars, nous allons vers la communauté étudiante sur les différents sites de l’UBO pour recueillir ses perceptions sur l’inclusion à l’université.
Je remercie l’équipe de l’UBO Open factory – Julia, Sarah, Adamou et Claire – pour cette idée. Nul doute que l’engagement et l’envie de faire grandir l’expérience étudiante seront présents. C’est avec la communauté UBO que nous souhaitons expérimenter.
Je remercie chaleureusement les vice-présidents et vice-présidentes Nelly Kervarec, Hélène Couthon et Yves Quéré pour leur détermination sur le thème de l’inclusion.

Tous EGO : ensemble pour grandir et ouvrir

En juillet 2024, l’UBO a remporté l’appel à projet du MESR « universités inclusives démonstratrices » avec un ambitieux projet au service de l’inclusion et de la réussite des étudiantes et étudiants : Tous EGO.
Son ambition : placer les étudiants en situation de handicap au centre d’un processus transverse et collaboratif pour faire de l’université un lieu où chaque étudiante et étudiant, quel que soit son handicap ou son genre, puisse trouver sa place et s’épanouir pleinement. L’approche inclusive vise à agir au un niveau systémique pour éliminer les obstacles environnementaux qui affectent toutes les personnes. Elle permet aux individus de ne pas se définir selon une appartenance à un groupe spécifique, ce qui réduit les risques de stigmatisation liés à l’identification à un ou plusieurs groupes.
Cette démarche inclusive, l’UBO s’est également engagée à l’essaimer auprès d’autres universités en devenant également « démonstratrice ».
En savoir plus.

Faire bouger les lignes avec l’écriture égalitaire

Exposition, ateliers, distribution d’ouvrages, projection de film, conférence : l’UBO a organisé une série d’événements autour du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Parmi ces actions de sensibilisation et de mobilisation, s’est notamment tenue une table ronde et  un atelier sur l’écriture égalitaire, destinés à la communauté étudiante, aux personnels UBO ainsi qu’au public extérieur à l’université.

Ces table ronde et atelier sur l’écriture égalitaire ont été initiés par la mission Égalité Femmes-Hommes et Lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) de l’UBO, pilotée par Dorothée Guérin, vice-présidente en charge de l’égalité Femmes/ Hommes et de la lutte contre les VSS. Objectifs : faire réfléchir et échanger sur les pratiques d’écriture favorisant l’égalité et, sur la base de cette réflexion collective, définir une politique d’écriture égalitaire à l’UBO. 

« Cette matinée d’échanges autour de l’écriture égalitaire s’inscrit dans le cadre des actions du Plan Égalité 2025-2028 de l’UBO sur lequel nous travaillons depuis plusieurs mois et qui sera mis en œuvre pour le printemps. Ils illustrent pleinement le positionnement et l’engagement de l’Université en faveur de l’égalité femme-homme. L’UBO est en effet activement mobilisée depuis 2012 dans la lutte contre les inégalités professionnelles, les stéréotypes de genre et les VSS. Nous sommes ainsi convaincus qu’en faisant évoluer les pratiques rédactionnelles vers plus d’inclusion, nous contribuons concrètement à faire bouger les lignes. L’écriture est le reflet d’une société et au vu du contexte international, il est essentiel de lutter contre toute forme d’invisibilisation. » Dorothée Guérin, vice-présidente en charge de l’égalité femme-homme et de la lutte contre les VSS à l’UBO

Cette demi-journée sur l’écriture égalitaire avait également une forte portée symbolique au regard du contexte international actuel et plus particulièrement au regard du positionnement de l’administration Trump, qui s’en prend ouvertement, depuis son investiture, à toutes les actions et démarches visant à promouvoir l’inclusion aux USA. En introduction de l’événement, Dorothée Guérin a ainsi appelé les participantes et participants à se lever, en soutien au mouvement « Stand up for science » contre la censure et la désinformation dans le monde des sciences et de la recherche menées par les politiques de la présidence Trump.

Au cours de l’événement, la quarantaine de participantes et participants ont pu en savoir plus sur les travaux de l’alliance SEA-EU autour de l’écriture égalitaire et la charte qui en a découlé, découvrir les actions mises en oeuvre par la mission Égalité-Diversité de l’université de Lille et assisté à une table ronde composée de :
Xuân Creach, directrice de la communication de l’UBO, pour évoquer les enjeux de l’écriture égalitaire dans les métiers la communication ; 
Murielle Gerin, maîtresse de conférences en sciences de l’éducation, ancienne professeure des écoles, spécialisée dans les questions articulant genre-éducation-didactique du français, pour une approche genrée et historique de la langue française ;
Céline Le Goff et Carine Le Dem Philouze, monitrices de l’Atelier FALC (Facile À Lire et à Comprendre) et chargées de soutien à l’Esatco Finistère, pour questionner l’écriture égalitaire face aux handicaps intellectuels. 

A l’issue de la table ronde, un atelier de mise en pratique, animé par Oriane Amalric, sociologue du genre, a ensuite été proposé aux participantes et participants. 

Les échanges très riches et les points soulevés lors de cette demi-journée d’échanges vont permettre d’amorcer la mise en place d’une écriture commune à l’UBO à travers la réalisation d’une charte d’écriture et d’un guide rédactionnel, avec un groupe de travail dédié.

Bois de la présidence : un élagage indispensable et raisonné !

Comme de nombreux espaces boisés en Bretagne, les bois situés derrière le site brestois de la présidence de l’UBO ont subi d’importants dégâts lors des nombreuses tempêtes de ces derniers mois. Afin de sécuriser cet espace naturel et de pouvoir le rouvrir aux promeneurs et usagers, la direction du Patrimoine de l’université a récemment mené une campagne d’élagage. Une démarche pensée en adéquation avec la politique de développement durable de l’UBO et ses missions de formation. 

L’UBO est riche de nombreux espaces verts dont plusieurs s’inscrivent dans une trame verte qui joue un rôle majeur à l’échelle de la métropole brestoise. C’est le cas du parc boisé situé à l’arrière de la présidence, rue Matthieu-Gallou. Un espace naturel très fréquenté par les promeneurs, riverains et étudiants qui s’adonnent régulièrement à des courses d’orientation sur le site. Malheureusement, après le passage de la tempête Ciaran et des nombreux coups de vent qui ont suivi, l’université a dû se contraindre à fermer l’accès aux bois, devenus trop dangereux en raison de potentielles chutes d’arbres.
« Il était impératif de sécuriser l’espace, confirme Lucie Sylva, nouvelle responsable des espaces verts de l’UBO. Notre objectif était de préserver autant que possible ce parc qui s’inscrit dans la trame verte et qui constitue un corridor écologique. Il était donc inenvisageable de faire intervenir des engins et nacelles qui auraient abîmé la prairie et mis en péril l’écosystème du site. »

Une convention gagnant-gagnant

Soucieuse de réaliser cette opération dans les meilleures conditions et fidèle à sa mission de formation, l’université a ainsi fait appel au centre de formation CFA-CFPPA de Kerliver. Une convention de travaux pratiques a été établie dans une démarche gagnant-gagnant. En effet, ce chantier a permis aux apprenties et apprentis du certificat de spécialisation d’arboriste élagueur de parfaire leur pratique et à l’université de bénéficier d’un savoir-faire en adéquation avec sa politique de développement durable.
« Cette formation d’élagage met vraiment l’accent sur l’aspect écologique, explique Lucie Sylva. Et c’est toujours enrichissant, pour ces jeunes en pleine formation, d’avoir des chantiers intéressants et variés. D’ailleurs, ils sont également intervenus une journée en faculté des Sciences et Techniques pour réaliser la taille des arbres du jardin d’été. »

Les 7 apprenties et apprentis arboristes élagueurs du centre de formation CFA-CFPPA de Kerliver sont intervenus durant 2 journées sous la supervision de leur formateur. Objectif : dégager les branches suspendues ou les parties instables situées aux abords du chemin de promenade.

Une démarche raisonnée

Deux jours d’intervention auront été nécessaires pour rouvrir un passage sécurisé aux promeneurs.
Quant aux arbres endommagés, mais situés dans des zones non desservies par les chemins de promenade ? « Ces lieux ne représentent pas de danger car les promeneurs n’y ont pas accès. Une intervention n’est pas justifiée : mieux vaut laisser la nature faire elle-même son travail. » précise Lucie Sylva. Cette philosophie, la responsable des espaces verts l’applique également aux « déchets verts » issues de cette opération : « Les plus petits branchages seront ramassés et broyés par l’équipe des espaces verts de l’UBO pour servir au paillage des massifs. Les plus gros ont été éparpillés sur les zones non fréquentées et se détruiront seuls. Ils vont ainsi relancer la biodiversité en constituant un terrain favorable aux bactéries, insectes et petits animaux. »
« Il n’y a finalement rien de plus vivant qu’un arbre mort ! » conclut Éric Doizon, formateur au CFA-CFPPA de Kerliver.

Une opération délicate et qui nécessite un réel savoir-faire en matière de sécurité, en raison de l’enchevêtrement des branches tombées.

L’UBO teste le vélo bureau

L’UBO déploie un nouvel outil au service de son plan d’action contre la sédentarité : le vélo bureau.

Un vélo bureau est une station de travail active. Concrètement, il s’agit d’un vélo silencieux avec tablette intégrée qui permet de faire de l’exercice…  tout en travaillant ! Car, bonne nouvelle : cette activité physique n’a aucune incidence sur vos fonctions cognitives. Au contraire, les études tendent à prouver que ce type d’activité améliorerait la concentration. Le dispositif est ainsi testé dans le milieu scolaire, notamment auprès d’élèves souffrant de TDA/H, DYS ou TSA.
Dans le monde professionnel, le vélo bureau est une solution pour rompre la sédentarité en cours de journée, tout en vaquant à ses activités. C’est dans cette optique que l’UBO a fait l’acquisition de 10 de ces équipements au profit de ses personnels. 6 sont déjà installés au sein des services et composantes.
Sur le site de la présidence, rue Matthieu-Gallou, le vélo est actuellement en test auprès d’une dizaine de collègues. Leur défi : tester l’appareil dans leur bureau pendant une semaine, et faire profiter de leur retour d’expérience, avant un déploiement auprès de tous les personnels du bâtiment.
Au service universitaire des Activités physiques et sportives (Suaps), qui a été le premier doté, l’appareil fait l’unanimité. Il a même suscité un challenge kilomètres entre l’équipe administrative, l’équipe enseignante, les alternants et étudiants stagiaires ! Cathy Guivarch, qui y enseigne, témoigne des bienfaits de l’outil : « Le vélo bureau est un super moyen de « casser » sa sédentarité. Il est très ergonomique pour travailler (ou pas!) dans une bonne posture avec beaucoup de confort, grâce aussi aux différents réglages possibles. On ressent un vrai bien-être pendant et après. On gagne aussi en qualité de concentration par cette activité physique. Bref, le vélo bureau est un outil pratique et accessible pour améliorer son bien-être physique et mental! »
Cette initiative s’inscrit dans le plan d’action déployé par l’université depuis juin 2024 pour lutter contre la sédentarité au travail.

Contre la sédentarité, l’UBOuge !

En mai 2024, l’UBO a en effet remporté l’appel à projets « Activités physiques et sportives en milieu professionnel » du FIACT. À la clé, une aide financière qui permet à l’université de déployer un vaste plan d’action auprès de ses personnels.
Après un théâtre-forum en octobre 2024, l’UBO a démarré l’une des opérations phares de son dispositif : la Karavan UBOouge. « Un véritable dispositif de proximité », témoigne Nadège Autret, directrice du Suaps et co-porteuse du projet avec Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail. En novembre et décembre 2024, Gabriel Lucas, étudiant à l’UBO en master 2 Activité physique adaptée de la Faculté des Sciences et de l’Éducation et alternant au Suaps, s’est ainsi déplacé sur les sites et composantes de l’université pour recueillir les besoins des personnels. Il entame désormais la seconde phase de sa tournée et revient avec une activité à la carte, spécialement conçue pour répondre aux besoins et attentes que les collègues ont formulés lors de la phase préparatoire. En savoir plus.

Le blog « L’UBO en vert » devient « L’UBO en transitions »

Un nouveau nom plus en phase avec la politique menée par l’UBO en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. Yves Quéré, vice-président en charge des transitions, nous apporte son éclairage sur ce choix assumé.

Yves Quéré, vice-président en charge des transitions

« Les enjeux sociétaux et environnementaux bouleversent et bouleverseront encore nos modes de vie et de travail. Il est crucial d’agir mais aussi d’anticiper et de nous projeter. Le monde de demain ne sera pas celui que l’on connaît aujourd’hui, même si nous agissons fortement à notre échelle.
Un grand principe qui conduit notre stratégie DDRS est la non-dissociation des enjeux sociétaux et environnementaux. En effet, nous avons autant d’effets de levier sur la place de nos activités dans la société, que sur leur impact sur la planète. Être en transition indique une mise en action vers un futur plus souhaitable et soutenable. Cela passe par plus de participatif, d’intelligence collective, de collaborations et de partage pour mieux cocréer voire pour codécider sur certains sujets. »

Un changement de nom et une ambition réaffirmée : mettre en lumière les initiatives de développement durable et de responsabilité sociétale portées par l’établissement et la communauté universitaire.

Les “Cafés du port” de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes pour réfléchir et échanger ensemble sur les ports bretons du futur

La Chaire Transitions Portuaires et Maritimes organise en 2025 des temps conviviaux d’information et de discussion, intitulés les “Cafés du Port”.

Chercheuses et chercheurs, actrices et acteurs du monde socio-économique, représentantes et représentants d’institutions publiques, citoyennes et citoyens, échangeront à cette occasion sur différentes thématiques en lien avec les enjeux et problématiques de la chaire. Le premier cycle d’échanges se tiendra entre janvier et juin 2025 et portera sur “Les ports bretons du futur”.

Quels ports après les énergies fossiles ?

Alors que le secteur maritime représente près de 3% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial*, comment les ports, très consommateurs en énergies fossiles, sont-ils engagés dans la décarbonation de leurs activités et infrastructures ? Quelles sont les alternatives aux énergies fossiles pour le secteur portuaire ?

C’est sur ce thème des ports après les énergies fossiles que portera le premier Café du Port de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes, le mercredi 22 janvier 2025 à 18h30.

Avec les interventions de :

  • Christophe Chabert, Directeur de BrestPort ;
  • Morgan Hennequin, Directeur de terminal au sein du groupe Tespa ;
  • Gaëlle Guéguen Hallouët, Professeure de droit public à l’Université de Bretagne Occidentale (UMR AMURE), Directrice de l’UMR AMURE et Co-porteuse de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes ;
  • Eric Foulquier, Maître de conférences en géographie à l’Université de Bretagne Occidentale (UMR LETG) et Co-porteur de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes.

Lieu : Bar-restaurant Enracinés, 24 rue d’Aiguillon, Square Wilson, Brest Gratuit, sans inscription et ouvert à tous

>En savoir + : https://www.univ-brest.fr/chaire-transitions-portuaires-et-maritimes/fr/page/tables-rondes-les-cafes-du-port

*Source : https://www.mer.gouv.fr/la-decarbonation-de-la-filiere-maritime

A propos de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes

Les chaires partenariales sont des dispositifs récents dans le monde académique. Elles visent à fédérer acteurs scientifiques, institutionnels et industriels autour d’un sujet à enjeux pour un territoire donné. Initiée en 2023 et inaugurée en novembre 2024, la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes, portée par la Fondation UBO, est la première chaire française consacrée aux territoires et industries portuaires et maritimes.

Elle offre un espace de dialogue entre le monde académique et le monde socio-professionnel en consacrant ses activités à l’ensemble des sites portuaires de la Bretagne. En favorisant la diffusion et la co-construction du savoir scientifique, l’objectif est d’accompagner les acteurs du territoire dans les défis liés aux transitions du secteur portuaire à l’heure du changement climatique. Trois types d’actions sont portés par la chaire : la recherche appliquée, la formation et la médiation scientifique.

>En savoir + : https://www.univ-brest.fr/chaire-transitions-portuaires-et-maritimes


L’IUT de Brest-Morlaix passe au vert : les engagements écologiques de l’établissement se multiplient en 2025

L’IUT de Brest-Morlaix, composante de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), renforce son engagement pour la transition écologique en 2025. Innovations pédagogiques, nouvelles pratiques éco-responsables sur le campus et interdisciplinarité : l’établissement mobilise l’ensemble de sa communauté pour conjuguer apprentissage et action concrète en faveur d’un avenir durable.

Une semaine de la transition écologique du 13 au 16 janvier pour les étudiants de 2ème année de BUT

L’IUT de Brest-Morlaix met la transition écologique au cœur de ses priorités en organisant une semaine dédiée à la Transition écologique pour un Développement Soutenable (TEDS), rassemblant les quatre départements du campus brestois. Cet événement unique en son genre mobilise tous les étudiants de 2ème année de Bachelor Universitaire de Technologie dans un objectif commun : devenir des acteurs informés et responsables face aux défis environnementaux et sociaux de demain.

« C’est exceptionnel que les quatre départements de l’IUT soient mobilisés ensemble pour la transition écologique, souligne Franck Le Bolc’h, Directeur de l’IUT. L’organisation a été complexe, mais notre commission développement durable a relevé le défi avec brio. C’est une vraie fierté ! »

Durant cette semaine, du 13 au 16 janvier 2025, les étudiants participent à plusieurs activités, dont :

  • L’atelier 2tonnes, une simulation ludique et participative permettant de comprendre les enjeux de la réduction des émissions de CO₂. L’objectif est de se projeter dans un avenir durable en découvrant les leviers concrets d’une transition énergétique et sociale. 20 groupes de 15 étudiants de 2ème année suivront cet atelier.
  • Des projets en groupe interdisciplinaire, axés sur les problématiques réelles proposées par des entreprises et collectivités partenaires. Ces activités favorisent l’intelligence collective, le design thinking et une approche systémique des enjeux de transition.

Pendant 4 jours, les 300 étudiants de Génie Biologique (GB), Génie Mécanique et Productique (GMP), Gestion des Entreprises et des Administrations (GEA) et Génie Electrique et Informatique Industrielle (GEII) travailleront ensemble sur des problématiques réelles, de la définition de la problématique à une restitution orale et écrite de solutions concrètes.

« Nous sommes en parfaite adéquation avec les préconisations du ministère : favoriser l’interdisciplinarité et une approche transversale pour former des étudiants capables d’agir concrètement sur les transitions en cours, précise Sabine Roussel, Chargée de mission développement durable. Désormais, tous les étudiants de l’IUT de Brest suivront un parcours de formation dédié à la transition écologique. Ce parcours débute en 1ère année avec une prise de conscience, enrichie par la Fresque du Climat, et se poursuit par des enseignements concrets liés à leur futur métier. Il culmine avec cette semaine où ils devront mener de bout en bout un projet réalisable. C’est une façon de leur prouver que, dans leur future vie professionnelle, ils pourront être des acteurs de la transition ! »

Exemples de sujets :

  • Pour Brest Métropole : Comment imaginer des zones plus calmes et plus fraîches dans les zones bruyantes et îlots de chaleur urbains de Brest, pour améliorer le bien-être des habitants ?
  • Pour le Brest Urban Trail : Comment progresser sur différents aspects de la RSE dans le cadre de l’organisation de l’évènement ?
  • Pour Rhelko (anciennement Kohler-SDMO) : Comment réduire l’empreinte carbone de la mobilité des salariés ?

Des moutons pour un campus éco-responsable

Depuis décembre, cinq moutons paissent sur le site brestois. Cette initiative d’éco-pâturage contribue à l’entretien naturel des espaces verts tout en réduisant l’impact environnemental des pratiques habituelles. Ces moutons pourront être intégrés dans des projets pédagogiques pour les étudiants qui effectuent le parcours Agronomie, en BUT Génie Biologique. L’établissement a également invité les écoles primaires et maternelles du quartier à venir assister à la tonte des animaux dans une volonté d’ouverture et de collaboration avec la communauté locale. Des hôtels à insectes ont également été installés pour favoriser la biodiversité sur le campus et sensibiliser à l’importance de la protection de ces animaux. « Ces nouveaux résidents rendent le campus plus accueillant et apaisant, tout en incarnant concrètement notre engagement écologique, complète Franck Le Bolc’h

Les Tontons Tondeurs, spécialisés en écopâturage, ont installé 4 moutons d’Ouessant sur le campus de l’IUT de Brest/Morlaix.

Un engagement vert qui se poursuit

L’IUT de Brest Morlaix est engagé depuis quelques années dans des projets de développement durable :

  • Création d’une commission développement durable en 2022. Cette commission est composée de plusieurs groupes de travail sur les sujets jugés pertinents, comme la biodiversité du campus ou les transports.
  • Installation de nombreux abris à vélos et de places de covoiturage pour encourager la mobilité douce depuis
  • Bilan carbone réalisé en 2023
  • Travaux de rénovation et d’isolation du bâtiment C en 2023
  • Installation de luminaires intelligents en 2024
  • Plantation d’arbres fruitiers sur le campus au premier trimestre 2025 Régulation du chauffage (en étude).



Oser au féminin : la suite 

Les participantes lors de l’atelier du 12 décembre dernier.

Depuis octobre 2021, l’UBO propose à ses personnels féminins un cycle de formation inédit : « Oser ! Au féminin ». Ce puissant outil au service des femmes qui composent la communauté UBO s’étoffe désormais d’un dispositif complémentaire, accessible à toutes les stagiaires du réseau « Oser ». 

« Pour moi, il y a eu un avant et un après Oser ! au féminin », affirme Dorothée Guérin, vice-présidente Égalité Femmes-Hommes et Lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS), et qui a suivi le 2e cycle de cette formation en 2022. « C’est vraiment le début d’une prise de conscience et d’un cheminement que l’on a envie et besoin de poursuivre, en continuant à se former. Un potentiel qu’il faut continuer à nourrir » ajoute-t-elle. Or, dans notre tourbillon quotidien, entre contraintes professionnelles et personnelles, la formation continue peut se révéler un véritable défi. « Sans une inscription formelle de ces moments d’apprentissage et de développement dans notre emploi du temps, il est souvent difficile de trouver l’espace et la respiration nécessaires ». Ainsi, pour poursuivre le travail engagé lors de leur formation initiale, toutes les stagiaires « Oser » pourront également participer à deux nouveaux rendez-vous annuels : une ½ journée de travail sur une thématique choisie et un second temps sous un format plus informel.

Continuer à oser, grâce à deux rendez-vous annuels

La première rencontre a eu lieu le 12 décembre dernier et a réuni des participantes de chacune des promotions. 29, sur les 45 collègues déjà formées, ont répondu présentes pour cette première édition dont la thématique, retenue collégialement, était  « Se rendre visible et s’affirmer au quotidien professionnellement ». Un atelier « Visibilité – Être dans le jeu ! » avait été conçu par Jackie Aubrée, coach formatrice, en lien avec Gaëlle Dauer et Stéphanie Renard, deux personnels UBO et stagiaires de la session de 2024. L’objectif de cette demi-journée : imaginer une nouvelle étape pour se donner de la reconnaissance et passer à l’action. « Nous avons bénéficié de témoignages de deux anciennes stagiaires, d’un atelier sur le rapport à notre image (notre vision et le ressenti des autres), d’une formation sur LinkedIn et avons abordé de nombreux sujets corollaires. Nous avons clos cette matinée par un moment de convivialité autour d’un déjeuner » précise Dorothée Guérin.
Le second rendez-vous aura lieu en juin et prendra la forme d’un goûter-débat avec une autrice.

Un réseau à cultiver

Les collègues qui ont déjà bénéficié de la formation « Oser ! Au féminin » sont unanimes : des liens se forment entre participantes. C’est aussi le constat de Dorothée Guérin : « Je ressens le besoin de retrouver les anciennes du groupe. Nous avons gardé contact et nous échangeons grâce à un groupe whatsapp » confirme-t-elle. Chaque année, au mois de juin, un temps de convivialité réunissait déjà l’ensemble des stagiaires de l’année (une vingtaine en moyenne).
Ce nouveau dispositif va permettre d’aller plus loin, ce dont se réjouit Dorothée Guérin : « Il est capital d’entretenir ce réseau, confirme-t-elle. C’est en effet un véritable levier pour faire avancer l’égalité professionnelle au sein de l’UBO. Les collègues qui passent par Oser prennent conscience des représentations limitantes et des spécificités des femmes et peuvent sensibiliser à leur tour. »

« Oser ! Au féminin », un dispositif inédit mis en place par l’UBO

Cette formation a pour objectif premier de permettre aux femmes d’identifier et de lever les freins dans leur carrière, de renforcer leur confiance et leur estime de soi. Son but est aussi de leur donner des outils pour adopter de nouveaux comportements et oser… passer à l’action ! Depuis sa mise en place en octobre 2021, 45 collègues en ont bénéficié. Et 24 nouvelles collègues seront formées en 2024/2025. En savoir plus.

Un théâtre-forum pour sensibiliser sur l’inclusion au travail

Une action proposée par Échappées Belles et Exéco Ouest.

À l’occasion de la journée internationale des personnes en situation de handicap, le mardi 3 décembre dernier, et dans le cadre de sa politique d’inclusion, l’UBO organisait une action de sensibilisation de ses personnels au handicap dans le monde du travail. Objectif : sensibiliser les participants et participants à leur rôle décisif en matière d’intégration et d’accompagnement des personnes ou collègues en situation de handicap.
Et ce, grâce au théâtre-forum. Ce format participatif et ludique est un puissant outil pour prendre conscience des comportements, identifier les freins au changement et imaginer collectivement des leviers d’action.

Au travers de plusieurs saynètes théâtrales, les participantes et participants ont pu prendre conscience des clichés qui entourent le handicap au travail, déconstruire leurs propres représentations, et plus globalement identifier les attitudes ou postures à éviter ou à adopter dans certaines situations tout en explorant collectivement des réponses possibles à des situations concrètes.