TEDS : une année prochaine sous le signe des transitions

En juin 2023, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche publiait une note de cadrage pour former, à compter de septembre 2025, tous les étudiants de premier cycle aux enjeux du développement durable et de la responsabilité sociétale (DDRS). Première étape d’un processus visant à déployer la formation à la Transition Écologique pour un Développement Soutenable (TEDS) pour tous les étudiants, étudiantes et personnels de l’Enseignement supérieur et la Recherche. Pour accompagner et favoriser la mise en œuvre de cette formation TEDS à l’UBO, Chloé Trividic, ingénieure pédagogique au Siame, a été nommée chargée de mission TEDS en décembre 2024. Retour avec elle sur ce vaste chantier.

Avant la publication de cette note de cadrage ministérielle, où en était l’UBO dans l’enseignement des TEDS ?

Chloé Trividic : Nous avions été en quelque sorte précurseurs puisque, depuis déjà 3 ans, une unité d’enseignement (UE) SEA-EU répondant en partie à cette thématique était dispensée aux L1. L’enquête qui a été lancée entre février et mars 2025 auprès de la communauté enseignante a également montré que de nombreuses initiatives étaient déjà engagées par les enseignantes et enseignants. Beaucoup intègrent déjà spontanément cette dimension à leurs cours en licence, et surtout en master. Nous ne partions donc pas de zéro, bien au contraire ! Et avec un gros atout en mains : une communauté universitaire très engagée sur le sujet. Mais il était  indispensable de faire évoluer les contenus existants en les enrichissant et en les adaptant au cadrage ministériel qui met l’accent sur 4 thématiques : le changement climatique, les ressources et leurs disponibilités, la biodiversité et sa préservation, une transition juste et équitable.

Alors que le premier niveau du parcours TEDS dédié aux L1 doit débuter en 2025-2026, où en sommes-nous et quel a été le process mis en place ?

C. T. : Notre postulat de départ a été de penser sur le long terme en envisageant d’emblée un parcours complet de la licence au master. Nous ne voulions pas d’une approche «Top-down», mais, au contraire, être au plus près des spécificités des composantes en matière d’intégration de la TEDS aux enseignements. D’où l’enquête. Dès septembre 2024, nous avons monté un groupe de travail (GT) réunissant une quinzaine de membres du personnel reconnus pour leurs compétences et  connaissances en matière de DDRS ou d’innovation pédagogique. Le GT a mené un travail d’analyse de l’existant, qui a été complété par l’enquête, et a émis des propositions qui ont ensuite été soumises au copil TEDS.Dès février 2025, deux sous-groupes thématiques ont travaillé plus spécifiquement sur l’accompagnement de la communauté enseignante pour l’un et sur l’UE dédiée aux L1 pour l’autre.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le contenu et le format de l’UE justement ?

C. T. : L’UE « Sociétés en transitions : comprendre pour agir » s’inspire de l’UE SEA-EU existante et intègre également le mooc VSS. Ce module de sensibilisation en ligne a été développé en 2024, dans le cadre du plan national du ministère, sous le pilotage de Dorothée Guérin, vice-présidente Égalité et Lutte contre les VSS. Si l’affichage SEA-EU disparaît avec ce nouvel intitulé et avec la réingénierie des contenus, la dimension européenne est conservée. Et les grands axes du projets SEA-EU seront bien représentés dans les contenus actualisés. La thématique de la transition juste et équitable ne sera pas non plus réduite au seul contenu du mooc VSS.
L’UE comptera 25 heures, dont 22 en distanciel. 18 heures se concentreront sur les 4 thématiques identifiées comme prioritaires par le ministère et 4h seront dédiées à la sensibilisation aux VSS. Les étudiantes et étudiants qui la valideront seront crédités de 2 ECTS*. Ce cadrage ainsi défini a été validé par le conseil de la Formation et de la Vie universitaire (CFVU) du 27 mai pour une mise en œuvre au second semestre. Il reste maintenant à en développer les contenus et à identifier les enseignantes et enseignants de toutes disciplines qui y contribueront, car cette UE sera profondément  transdisciplinaire. Ce sera le rôle des deux futurs responsables pédagogiques de l’UE qui seront accompagnés par les ingénieures pédagogiques du Siame pour la partie scénarisation des enseignements et conception des supports. Mais pour l’heure, ce binôme n’a pas encore été nommé. Un appel à volontaires devrait être bientôt lancé.
Bien sûr, la première année sera expérimentale. Elle permettra de tester les modalités de ces enseignements et de mesurer comment ils sont reçus par les étudiantes et étudiants.

Une fois l’UE mise en place, quelles seront les étapes suivantes ?

C. T. : Si on se réfère au cadrage ministériel, il restera 1 ECTS et 5h à mettre en œuvre. Il faudra donc réfléchir aux deux autres niveaux du parcours, dédiés aux L2 et L3 et pour lesquels une approche par discipline et par projet ont été retenues. Nous souhaitons également parvenir à valoriser l’engagement étudiant dans des projets liés à la TEDS. Ce travail sera mené en lien étroit avec les composantes afin de nous adapter à leur spécificités propres. Et, aussi en nous appuyant sur un réseau de référents TEDS. L’idée est de pouvoir mettre en lien les collègues qui ont déjà mis en place des initiatives pour favoriser les échanges et l’essaimage.
Nous allons bien évidemment continuer l’accompagnement qui a été amorcé cette année auprès de la communauté enseignante. L’UBO Open Factory a conçu et expérimenté un ensemble d’ateliers d’accompagnement aux Transitions auprès de la communauté universitaire. Ces ateliers concrets, décrits dans l’article « Se former aux transitions », seront de nouveau ouverts en 2025-2026, à tous les collègues qui souhaitent se former ou approfondir leurs connaissances. Avec le pôle DDRS, nous travaillons également sur un module qui s’adresserait plus spécifiquement aux ambassadeurs et ambassadrices DDRS, mais qui pourrait plus largement être proposé à l’ensemble des personnels administratifs.
Enfin, la refonte des maquettes de formation, qui intervient tous les 5 ans et qui est prévue pour 2028, devrait être une opportunité d’intégrer les TEDS à nos enseignements. Les retours d’expériences des autres universités avec lesquelles nous sommes en contact témoignent qu’il n’y aucune discipline dans laquelle les transitions n’ont pas leur place.Je suis intimement convaincue que c’est le rôle de l’université que de former à ces enjeux, en corrélation avec le milieu socio-économique dans lesquels nos étudiantes et étudiants vont s’intégrer, et où il y aura de plus en plus de besoins spécifiques sur ces compétences en matière de durabilité. Sans compter que l’université est un levier de changement des mentalités. Les enjeux sont donc cruciaux et ça ne peut donc pas être un projet abordé comme les autres. Nous réfléchissons actuellement à faire évoluer la gouvernance du projet en impliquant davantage les étudiantes et les étudiants et en puisant dans les principes d’une organisation capacitante : « le pluralisme, la participation, le développement, la justice et la responsabilité ».  Aussi, j’invite toutes celles et tous ceux qui souhaitent s’emparer de ce sujet à participer à se manifester.

* Le système européen de transfert et d’accumulation de crédits (ECTS) est un outil de l’espace européen de l’enseignement supérieur. Il aide les étudiantes et étudiants à se déplacer d’un pays à l’autre et à faire reconnaître leurs qualifications universitaires et leurs périodes d’études à l’étranger. L’ECTS permet ainsi aux «crédits» acquis auprès d’un établissement d’être comptabilisés pour l’obtention d’une qualification dans un autre établissement.

Entretien avec Yves Quéré sur la mise en œuvre du schéma directeur DDRS de l’UBO

7 mois après l’adoption du schéma directeur du Développement durable et de la Responsabilité sociétale, où en sommes-nous ? Yves Quéré, vice-président en charge des Transitions, nous en dit plus sur les actions déjà engagées et celles à venir. Point d’étape.

Pouvez-vous nous donner un aperçu des principales actions qui ont été menées ou engagées depuis le vote du schéma directeur DDRS en novembre 2024 ?

Yves Quéré : Sur le volet gouvernance, nous avons réalisé une première étape vers la création de la direction DDRS. Notre ingénieure DDRS, Marie-Amélie Lacroix, est maintenant rattachée à la direction générale des Services de manière à assurer un pilotage transversal du schéma directeur. Et à cette action s’est ajoutée aussi la création d’une gestion des budgets spécifique au DDRS. Des groupes de travail ont été lancés et l’animation DDRS avec les ambassadeurs et ambassadrices représentant les composantes de l’UBO a continué.
Sur le volet enseignement, un groupe de travail, coordonné par Chloé Trividic, ingénieure pédagogique au SIAME et chargée de mission TEDS, et Hélène Couthon, vice-présidente Formation et CFVU, a planché sur la formation des premiers cycles à la Transition Écologique pour un Développement Soutenable (TEDS) et sur la formation des enseignants, avec l’UBO Open Factory.
Le volet recherche a avancé à travers 4 actions : l’appel à projet Inter-IB, le groupe de travail sur la décarbonation d’ISBlue et celui sur l’Impact Ocean du PUI BlueBox et enfin une expérimentation sur la consommation énergétique d’un cluster de calcul avec le LATIM.
De très nombreuses actions ont été menées sur l’axe environnement,par exemple : le déploiement des îlots de tri sélectif, la réalisation du Bilan Carbone, une étude sur le photovoltaïque, un diagnostic sur l’eau et un autre sur la biodiversité. Un chargé de mission sobriété numérique a également été nommé et formé : Antony Memboeuf, enseignant-chercheur en chimie. Pour finir sur ce volet, le plan de mobilité (PDM) et le guide des missions /charte des déplacements professionnels durables ont été votés au conseil d’Administration du 12 juin.
Enfin, concernant le volet social, le schéma directeur sur la Vie étudiante, porté par Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de Campus et QVCT, et le plan d’action Égalité, porté par Dorothée Guérin, vice-présidente Égalité et Lutte contre les VSS, ont également été adoptés.

Plusieurs diagnostics (biodiversité, bilan carbone, eau et potentiel photovoltaïque) sont en cours à l’échelle de l’université ou de composantes. Dans quels buts ?

Y. Q. : Pour mieux décider des actions à mener, pour rendre notre campus plus responsable.
Nous souhaitons connaître de manière précise notre fonctionnement et nos potentiels d’amélioration sur ces sujets et cela de manière différenciée (par composante et par laboratoire de recherche). Il s’agit donc de disposer de données sur l’ensemble des sujets liés au développement durable et à la responsabilité sociétale pour avoir une vision globale et des leviers d’actions concrets. Plus globalement, nous travaillerons sur l’automatisation de la collecte de données pour mesurer l’efficacité des actions que nous aurons lancées. Des premiers résultats sur le diagnostic Eau nous ont permis d’identifier un potentiel d’économie de 8 160 m3 d’eau et 36 964,8 € sur une année et un seul bâtiment.

Quels seront les grands temps forts de la rentrée universitaire ?

Y. Q. : La rentrée va démarrer par une cartopartie sur le déplacement inclusif qui s’organise du 16 au 19 septembre, dans le cadre de la semaine européenne des mobilités et du projet Tous EGO. le principe : se balader dans le campus avec la communauté étudiante et cartographier les points noirs et les points d’intérêt.
Une série de temps participatifs et créatifs suivra sur le réemploi/réusage , dont le projet « Facyclez! » entre septembre et novembre.
Le premier parcours des enseignements TEDS dédiés aux L1, « Sociétés en transitions : comprendre pour agir », va être lancé dans sa première version.
Et bien sûr, le déploiement des îlots de tri continue, et notamment sur le site de Plouzané.
Sans compter les nombreuses actions qui se feront également dans le cadre d’autres schémas directeurs ou plans d’actions (Égalité, Vie étudiante, Handicap, Numérique). Par exemple : un travail sur le rythme étudiant, la valorisation de l’engagement ou encore la rédaction d’un guide pratique sur l’écriture égalitaire et inclusive.

L’UBO vise la labellisation DD&RS à l’horizon 2027. Quels seraient les bénéfices d’une telle labellisation pour l’université ?

Y. Q. : Le label DD&RS est national et comporte des indicateurs et cibles propres à l’enseignement supérieur. Obtenir ce label nous permettrait de démontrer notre exemplarité et également de se situer entre établissements. La labellisation s’appuie de plus sur un référentiel très détaillé organisé en 5 axes (Gouvernance, Enseignement, Recherche, Environnement et Social) et en 18 objectifs stratégiques. Viser ce label, c’est se munir d’un outil méthodologique, pour avancer étape par étape, et pour mesurer notre progression en continu.

Si vous deviez résumer en quelques mots la stratégie DDRS de l’UBO à horizon 2028, quels seraient-ils ?

Y. Q. : Vision systémique, capacité à agir, participatif et innovation.

La dotation de l’État au travers du contrat d’objectifs de moyens et de performance (COMP) n’est toujours pas connue, cela aura-t-il un impact sur la poursuite de ces objectifs ?

Y. Q. : Oui, bien sûr. Malheureusement, les moyens de l’université ne sont pas au beau fixe aujourd’hui. Nous avons priorisé, dans le COMP, des actions sur le pilotage du DDRS (recrutements, création de la direction DDRS), sur la mobilité et sur le déploiement des enseignements TEDS en premier cycle. L’impact d’un COMP inexistant ou partiel sera donc très important pour nous. Il nous faudra alors changer de stratégie et aller chercher des financements ailleurs et revoir nos priorités.

Juin 2025 : le point sur les chantiers immobiliers de l’UBO

Certes, la fin de l’année universitaire approche… mais pas de vacances pour les chantiers immobiliers ! Où en sont-ils à mi-juin ? Quelles interventions sont prévues cet été ? Et que nous réserve la rentrée de septembre ? Revue de chantiers.

Clap de fin pour le bâtiment G de la faculté des Sciences et Techniques

C’est l’aboutissement de 23 mois de travaux et la fin d’un chantier complexe qui a conjugué réhabilitation fonctionnelle, rénovation énergétique et conservation d’une partie de l’existant. Pour rappel, cette opération répondait à un double objectif : offrir au Lab-STICC des espaces de travail adaptés à ses recherches, tout en renforçant sa visibilité sur le campus du Bouguen grâce à une ambitieuse et esthétique rénovation énergétique. Pari tenu ! L’isolation par l’extérieur a transformé radicalement l’aspect du bâtiment. Cette enveloppe modernisée intègre désormais des fenêtres performantes et des matériaux biosourcés. Les équipements techniques de nouvelle génération – éclairages LED, ventilation double flux avec récupération de chaleur – garantissent aujourd’hui des espaces à basse consommation énergétique.
Où en sommes-nous à mi-juin ? La réception a été effectuée jeudi 12 juin. Les presque 20 entreprises intervenantes ont désormais quelques semaines pour lever les réserves émises. Démarrera ensuite la garantie de parfait achèvement (GPA). Cette phase d’un an permettra d’identifier et de corriger de potentiels dysfonctionnements. L’heure est au déménagement, qui s’effectue niveau par niveau. Les équipes, qui avaient été hébergées dans d’autres bâtiments de la faculté le temps des travaux, vont pouvoir intégrer un environnement totalement métamorphosé et baigné d’une toute nouvelle luminosité. Un savant jeu de chaises musicales est engagé entre ce réaménagement… et des aménagements temporaires le temps des travaux du bâtiment N.
Rendez-vous à la rentrée pour la mise en service effective du bâtiment et pour une inauguration en bonne et due forme.

Les travaux s’achèveront en juillet.

Une extension en FSSE pour les équipes du CREAD
De l’autre côté de l’avenue du Bouguen, la faculté des Sciences du sport et de l’éducation bénéficie désormais d’une toute nouvelle extension en structure bois. Financé par l’université sur fonds propres, cet agrandissement d’une surface de 100m2 accueillera, dès la rentrée prochaine, les équipes du Centre de recherche sur l’éducation, les apprentissages et la didactique.

Coup d’envoi de 3 nouvelles opérations d’envergure

La rénovation énergétique du bâtiment N de la faculté des Sciences et Techniques

Crédit illustration : Atelier Rubin

Au tour du bâtiment N, qui s’étend le long de l’avenue Le Gorgeu, d’entamer sa transition. Les travaux porteront sur les façades, la toiture, l’étanchéité et les châssis vitrés, ainsi que sur les installations techniques (chauffage, ventilation et éclairage). La majorité de l’isolation sera réalisée par l’extérieur grâce à des murs en ossature bois. Et ce, pour éviter au maximum d’interrompre les activités (cours, recherche, etc.) puisque ce chantier se déroulera en site occupé. Un défi de taille qui bénéficie d’un fort engagement collectif : celui des équipes pédagogiques et de la direction de la faculté qui sont activement mobilisées pour permettre le bon déroulement des travaux.
Quant à la continuité visuelle avec le bâtiment G, elle est assurée puisque l’architecte retenu n’est autre que l’atelier Rubin, qui a œuvré sur ce précédent chantier.
Où en sommes-nous à mi-juin ? La déclaration préalable et l’autorisation de travaux ont été déposées, après validation du concept par l’architecte des bâtiments de France. Une formalité indispensable car la faculté se situe dans une zone protégée. Des déménagements sont également en cours. L’objectif est de faire place nette pour les opérations préparatoires qui se dérouleront pendant l’été : le désamiantage et le perçage des murs en prévision du passage des gaines. Mi-octobre, les travaux démarreront sur le tronçon le plus à l’ouest du bâtiment. Fin des travaux espérée pour juillet 2027.


La rénovation des bâtiments G et N couvrira 9 539 m² sur les 34 780 m² que comptent la faculté des Sciences et Techniques au total. Ces deux opérations auront donc permis de rénover près d’un tiers de la composante !


La construction d’un pôle santé dans le prolongement de la BU Lettres

Crédit illustration : Moon safari

Du côté de l’avenue Foch, dans le prolongement de la bibliothèque universitaire des Lettres, un nouveau bâtiment accueillera le CEntre de SIMulation pour l’apprentissage et l’enseignement des sciences de la santé (CESIM), le service universitaire de formation continue et d’alternance (SUFCA), l’institut de formation des Psychomotriciens (IFP) et la bibliothèque universitaire Santé. Le calendrier prévoit une mise en service dès la rentrée universitaire 2027-2028.
Où en sommes-nous à mi-juin ? La phase préparatoire est achevée. Elle a permis l’Installation de la base vie, le calage du planning, l’élaboration des synthèses du plan d’exécution qui précisent toutes les réservations liées à chaque corps de métier. Et le chantier a même pris de l’avance puisque le terrassement est déjà réalisé ! Cette opération a été anticipée en raison des travaux concomitants de la nouvelle ligne de tramway qui exigent souplesse et adaptations, notamment en matière d’accès au chantier. L’été sera maintenant consacré au forage des fondations. À la rentrée de septembre, les fondations superficielles destinées à recevoir les murs se poursuivront. Entre fin septembre et début octobre, vous ne pourrez pas la manquez : une grue imposante sera installée. Un outil indispensable au montage des « prémurs », ces plaques déjà isolées qui vont venir s’emboîter, un peu à la façon de blocs de construction ! Cette opération va certainement entraîner quelques bouleversements dans les cheminements extérieurs. Aussi, si toutes les précautions seront bien évidemment prises, les usagers de la faculté Segalen, de la BU ou du gymnase seront invités à la plus grande vigilance via une signalétique spécifique.

La création de nouveaux locaux pour le service de Santé universitaire (SSU)

Crédit illustration : ENO Architectes

La réhabilitation du quartier de Kerbernier va offrir au SSU l’opportunité d’intégrer le rez-de-chaussée d’un nouveau bâtiment d’habitation de la rue de Kermenguy. Ce nouveau défi s’inscrit dans le cadre d’un premier partenariat autour d’une opération mixte en co-maîtrise d’ouvrage entre l’UBO et Brest Métropole Habitat, BMH assurant le pilotage opérationnel de cette initiative d’intérêt collectif.
Où en sommes-nous à mi-juin ? Le permis de construire est déposé et les travaux, d’une durée estimée à 20 mois, devraient démarrer en janvier 2026.


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Le projet « Tous EGO » est lancé

En Juin dernier, l’UBO remportait un appel à projet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avec « Tous EGO : Ensemble pour Grandir et Ouvrir », un ambitieux projet au service de l’inclusion et de la réussite de toutes les étudiantes et tous les étudiants. Ce vendredi 14 mars, l’ensemble des services de l’université et partenaires impliqués se sont réunis pour le premier comité de pilotage.

Tous EGO, c’est un parti pris ambitieux et innovant : placer les étudiants en situation de handicap au centre d’un processus transverse et collaboratif pour faire de l’université un lieu où chaque étudiante et étudiant, quel que soit son handicap ou son genre, puisse trouver sa place et s’épanouir pleinement. « L’ADN du projet est d’expérimenter et d’apprendre, en construisant avec les personnes concernées, puis d’essaimer. » explique Anne-Emmanuelle Le Minous, chargée de projet Tous EGO.
« La démarche Tous EGO repose sur une conviction profonde : l’université inclusive de demain ne peut être imaginée sans la participation active de celles et ceux qui sont les premiers concernés, confirme Yves Quéré, vice-président Transitions de l’UBO co-porteur du projet. Et c’est pourquoi les étudiantes et étudiants en situation de handicap sont au cœur du projet. C’est dans cette coconstruction que réside la clé d’une inclusion réussie. » 

Un comité de pilotage élargi, en présence du parrain du projet

Vendredi 14 mars dernier, l’ensemble des acteurs du projet étaient réunis au sein de l’UBO Open Factory, le fabLab de l’université, pour le premier comité de pilotage élargi de Tous EGO : l’équipe de gouvernance UBO, l’ensemble des directions et services universitaires impliqués, l’équipe Tous EGO (personnels et référents étudiants) et les nombreux partenaires (Brest métropole, le CHU, Handisup Bretagne, IFPS, la fondation Ildys).
Un premier rendez-vous officiel et symbolique qui s’est déroulé en présence du parrain du projet, Loïc Marrec.

Loïc Marrec, parrain du projet Tous EGO.

Ancien étudiant de l’université, Loïc Marrec connaît bien l’écosystème UBO. Et pour cause, il a été président de la FédéB, vice-président étudiant, membre du CA et membre du conseil d’UFR en Sciences. Après un parcours professionnel en agroalimentaire, dont 10 ans en tant que directeur d’usine, il a désormais créé sa société de conseils en management pour les organisations. Il reste très impliqué dans la vie de l’université et collabore notamment avec l’UBO Open Factory sur de nombreux projets liés au handicap. Lui-même en situation de handicap à la suite d’un accident de voiture, il a à cœur de soutenir Tous EGO. « Ce que je trouve particulièrement intéressant dans ce projet, ce sont les dimensions d’expérimentation et de démonstration. La bienveillance, la curiosité pour comprendre les besoins de chacune et l’envie de faire ensemble sont pour moi les piliers de l’inclusion et permettent d’imaginer les moyens pour la faciliter.»

Un projet déjà en marche

Si ce premier temps institutionnel faisait figure de lancement officiel, la dynamique Tous EGO est déjà en marche. En témoignent les nombreuses actions engagées depuis la rentrée universitaire de septembre 2024 :

  • De la sensibilisation par le biais du théâtre auprès des L1, mais aussi dans 6 composantes de l’université et qui ont touché au total plus de 1 000 étudiantes et étudiants.
  • Une programmation des Assises de la pédagogie dédiée à l’inclusion.
  • Des « visites apprenantes » avec les étudiantes et étudiants en situation de handicap pour comprendre les défis du quotidien.
  • Des marathons créatifs pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap et/ou en perte d’autonomie par l’UBO Open Factory.
  • La construction d’expérimentation sur la signalétique, les déplacements sur les campus et les tiers lieux.

« Tous EGO est bel et bien lancé, confirme Anne-Emmanuelle Le Minous. En interne, de nombreux services sont mobilisés : le service d’Accompagnement des spécificités et plus largement la direction Vie de campus et Culture, le SIAME, la direction de la Communication, CAP AVENIR, l’UBO Open Factory, etc. Aux nombreuses actions en cours et à venir, s’ajoutent des recrutements qui vont permettre de constituer, à terme, une véritable équipe dédiée. Une personne chargée de la communication devrait bientôt arriver. Et la semaine dernière, nous avons accueilli une chargée d’accompagnement, Élisa Le Lay. Sa mission sera de tester un accompagnement de proximité auprès d’une dizaine d’étudiants expérimentateurs. Enfin, deux personnes seront ressources pour la communauté enseignante au SIAME. »

Rencontre avec Anne-Emmanuelle Le Minous, chargée de projet Tous EGO

Anne-Emmanuelle Le Minous, chargée de projet « Tous EGO : Ensemble pour grandir et ouvrir » à l’UBO. Mars 2025.

Anne-Emmanuelle Le Minous a intégré l’UBO, en janvier 2025, en qualité de chargée de projet Tous EGO. Elle nous parle de son parcours et de ses missions.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre parcours ?

Anne-Emmanuelle Le Minous : J’aime le travail qui relie. J’ai 20 ans d’expérience en coordination de projets innovants et collaboratifs. J’ai travaillé en agence de communication et en centre de recherche. Entendre les vrais besoins, prendre soin des publics, de la diversité, réunir les bonnes personnes, créer des communs et innover par des pratiques d’intelligence collective, est ce qui m’anime. Et apprendre ! J’ai développé ces compétences dans des contextes variés : gestion de crise, recherche collaborative, formation initiale et continue, économie sociale et solidaire.

Quelles sont vos missions au sein de l’UBO ?

A.-E. Le Minous : Je coordonne le projet Tous EGO (Ensemble pour grandir et ouvrir), au service de la communauté UBO. Des recrutements sont d’ailleurs en cours pour constituer, à terme, une véritable équipe dédiée à ce projet.
L’ambition de Tous EGO est de faire de l’université un lieu où chaque étudiante et étudiant, quel que soit son handicap ou son genre, puisse trouver sa place et s’épanouisse pleinement. Plus que des adaptations au cas par cas, nous expérimentons des approches qui répondent aux besoins de tous. Le parti pris de ce projet est l’expérimentation et l’essaimage. Aussi, si la communauté a des propositions à tester, je suis à leur écoute !
Le pilotage, c’est aussi le suivi administratif et financier, le reporting interne et auprès du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la communication, etc.
J’assure également le lien avec les nombreux partenaires qui soutiennent nos expérimentations et avec qui nous construisons ce projet transversal : la fondation Ildys, les Genêts d’Or, le CHU, le conseil départemental, Brest métropole, et d’autres demain.
Nous faisons aussi réseau avec les autres lauréats de l’appel à projets : Universités Sorbonne nouvelle, Angers, Lorraine, Lyon 3 et Pau.

Quelles sont vos premières impressions ?

A.-E. Le Minous : Énergie, curiosité et engagement des personnes.
Toutes les personnes que je rencontre autour de ce projet s’engagent, initient de là où elles sont des actions de sensibilisation, questionnent leurs pratiques, expérimentent, font savoir.
Je peux citer déjà la semaine de sensibilisation aux handicaps énergisée par Clothilde et Suzanne du service d’Accompagnement des spécificités (SAS) et les Assises de la pédagogie qui auront lieu le 3 avril sur le thème de l’inclusion dans les pratiques pédagogiques, orchestrées par le SIAME.
Tous EGO ambitionne de catalyser et faire grandir cet élan.
Pendant le mois de mars, nous allons vers la communauté étudiante sur les différents sites de l’UBO pour recueillir ses perceptions sur l’inclusion à l’université.
Je remercie l’équipe de l’UBO Open factory – Julia, Sarah, Adamou et Claire – pour cette idée. Nul doute que l’engagement et l’envie de faire grandir l’expérience étudiante seront présents. C’est avec la communauté UBO que nous souhaitons expérimenter.
Je remercie chaleureusement les vice-présidents et vice-présidentes Nelly Kervarec, Hélène Couthon et Yves Quéré pour leur détermination sur le thème de l’inclusion.

Tous EGO : ensemble pour grandir et ouvrir

En juillet 2024, l’UBO a remporté l’appel à projet du MESR « universités inclusives démonstratrices » avec un ambitieux projet au service de l’inclusion et de la réussite des étudiantes et étudiants : Tous EGO.
Son ambition : placer les étudiants en situation de handicap au centre d’un processus transverse et collaboratif pour faire de l’université un lieu où chaque étudiante et étudiant, quel que soit son handicap ou son genre, puisse trouver sa place et s’épanouir pleinement. L’approche inclusive vise à agir au un niveau systémique pour éliminer les obstacles environnementaux qui affectent toutes les personnes. Elle permet aux individus de ne pas se définir selon une appartenance à un groupe spécifique, ce qui réduit les risques de stigmatisation liés à l’identification à un ou plusieurs groupes.
Cette démarche inclusive, l’UBO s’est également engagée à l’essaimer auprès d’autres universités en devenant également « démonstratrice ».
En savoir plus.

Faire bouger les lignes avec l’écriture égalitaire

Exposition, ateliers, distribution d’ouvrages, projection de film, conférence : l’UBO a organisé une série d’événements autour du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Parmi ces actions de sensibilisation et de mobilisation, s’est notamment tenue une table ronde et  un atelier sur l’écriture égalitaire, destinés à la communauté étudiante, aux personnels UBO ainsi qu’au public extérieur à l’université.

Ces table ronde et atelier sur l’écriture égalitaire ont été initiés par la mission Égalité Femmes-Hommes et Lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) de l’UBO, pilotée par Dorothée Guérin, vice-présidente en charge de l’égalité Femmes/ Hommes et de la lutte contre les VSS. Objectifs : faire réfléchir et échanger sur les pratiques d’écriture favorisant l’égalité et, sur la base de cette réflexion collective, définir une politique d’écriture égalitaire à l’UBO. 

« Cette matinée d’échanges autour de l’écriture égalitaire s’inscrit dans le cadre des actions du Plan Égalité 2025-2028 de l’UBO sur lequel nous travaillons depuis plusieurs mois et qui sera mis en œuvre pour le printemps. Ils illustrent pleinement le positionnement et l’engagement de l’Université en faveur de l’égalité femme-homme. L’UBO est en effet activement mobilisée depuis 2012 dans la lutte contre les inégalités professionnelles, les stéréotypes de genre et les VSS. Nous sommes ainsi convaincus qu’en faisant évoluer les pratiques rédactionnelles vers plus d’inclusion, nous contribuons concrètement à faire bouger les lignes. L’écriture est le reflet d’une société et au vu du contexte international, il est essentiel de lutter contre toute forme d’invisibilisation. » Dorothée Guérin, vice-présidente en charge de l’égalité femme-homme et de la lutte contre les VSS à l’UBO

Cette demi-journée sur l’écriture égalitaire avait également une forte portée symbolique au regard du contexte international actuel et plus particulièrement au regard du positionnement de l’administration Trump, qui s’en prend ouvertement, depuis son investiture, à toutes les actions et démarches visant à promouvoir l’inclusion aux USA. En introduction de l’événement, Dorothée Guérin a ainsi appelé les participantes et participants à se lever, en soutien au mouvement « Stand up for science » contre la censure et la désinformation dans le monde des sciences et de la recherche menées par les politiques de la présidence Trump.

Au cours de l’événement, la quarantaine de participantes et participants ont pu en savoir plus sur les travaux de l’alliance SEA-EU autour de l’écriture égalitaire et la charte qui en a découlé, découvrir les actions mises en oeuvre par la mission Égalité-Diversité de l’université de Lille et assisté à une table ronde composée de :
Xuân Creach, directrice de la communication de l’UBO, pour évoquer les enjeux de l’écriture égalitaire dans les métiers la communication ; 
Murielle Gerin, maîtresse de conférences en sciences de l’éducation, ancienne professeure des écoles, spécialisée dans les questions articulant genre-éducation-didactique du français, pour une approche genrée et historique de la langue française ;
Céline Le Goff et Carine Le Dem Philouze, monitrices de l’Atelier FALC (Facile À Lire et à Comprendre) et chargées de soutien à l’Esatco Finistère, pour questionner l’écriture égalitaire face aux handicaps intellectuels. 

A l’issue de la table ronde, un atelier de mise en pratique, animé par Oriane Amalric, sociologue du genre, a ensuite été proposé aux participantes et participants. 

Les échanges très riches et les points soulevés lors de cette demi-journée d’échanges vont permettre d’amorcer la mise en place d’une écriture commune à l’UBO à travers la réalisation d’une charte d’écriture et d’un guide rédactionnel, avec un groupe de travail dédié.

Bois de la présidence : un élagage indispensable et raisonné !

Comme de nombreux espaces boisés en Bretagne, les bois situés derrière le site brestois de la présidence de l’UBO ont subi d’importants dégâts lors des nombreuses tempêtes de ces derniers mois. Afin de sécuriser cet espace naturel et de pouvoir le rouvrir aux promeneurs et usagers, la direction du Patrimoine de l’université a récemment mené une campagne d’élagage. Une démarche pensée en adéquation avec la politique de développement durable de l’UBO et ses missions de formation. 

L’UBO est riche de nombreux espaces verts dont plusieurs s’inscrivent dans une trame verte qui joue un rôle majeur à l’échelle de la métropole brestoise. C’est le cas du parc boisé situé à l’arrière de la présidence, rue Matthieu-Gallou. Un espace naturel très fréquenté par les promeneurs, riverains et étudiants qui s’adonnent régulièrement à des courses d’orientation sur le site. Malheureusement, après le passage de la tempête Ciaran et des nombreux coups de vent qui ont suivi, l’université a dû se contraindre à fermer l’accès aux bois, devenus trop dangereux en raison de potentielles chutes d’arbres.
« Il était impératif de sécuriser l’espace, confirme Lucie Sylva, nouvelle responsable des espaces verts de l’UBO. Notre objectif était de préserver autant que possible ce parc qui s’inscrit dans la trame verte et qui constitue un corridor écologique. Il était donc inenvisageable de faire intervenir des engins et nacelles qui auraient abîmé la prairie et mis en péril l’écosystème du site. »

Une convention gagnant-gagnant

Soucieuse de réaliser cette opération dans les meilleures conditions et fidèle à sa mission de formation, l’université a ainsi fait appel au centre de formation CFA-CFPPA de Kerliver. Une convention de travaux pratiques a été établie dans une démarche gagnant-gagnant. En effet, ce chantier a permis aux apprenties et apprentis du certificat de spécialisation d’arboriste élagueur de parfaire leur pratique et à l’université de bénéficier d’un savoir-faire en adéquation avec sa politique de développement durable.
« Cette formation d’élagage met vraiment l’accent sur l’aspect écologique, explique Lucie Sylva. Et c’est toujours enrichissant, pour ces jeunes en pleine formation, d’avoir des chantiers intéressants et variés. D’ailleurs, ils sont également intervenus une journée en faculté des Sciences et Techniques pour réaliser la taille des arbres du jardin d’été. »

Les 7 apprenties et apprentis arboristes élagueurs du centre de formation CFA-CFPPA de Kerliver sont intervenus durant 2 journées sous la supervision de leur formateur. Objectif : dégager les branches suspendues ou les parties instables situées aux abords du chemin de promenade.

Une démarche raisonnée

Deux jours d’intervention auront été nécessaires pour rouvrir un passage sécurisé aux promeneurs.
Quant aux arbres endommagés, mais situés dans des zones non desservies par les chemins de promenade ? « Ces lieux ne représentent pas de danger car les promeneurs n’y ont pas accès. Une intervention n’est pas justifiée : mieux vaut laisser la nature faire elle-même son travail. » précise Lucie Sylva. Cette philosophie, la responsable des espaces verts l’applique également aux « déchets verts » issues de cette opération : « Les plus petits branchages seront ramassés et broyés par l’équipe des espaces verts de l’UBO pour servir au paillage des massifs. Les plus gros ont été éparpillés sur les zones non fréquentées et se détruiront seuls. Ils vont ainsi relancer la biodiversité en constituant un terrain favorable aux bactéries, insectes et petits animaux. »
« Il n’y a finalement rien de plus vivant qu’un arbre mort ! » conclut Éric Doizon, formateur au CFA-CFPPA de Kerliver.

Une opération délicate et qui nécessite un réel savoir-faire en matière de sécurité, en raison de l’enchevêtrement des branches tombées.

L’UBO teste le vélo bureau

L’UBO déploie un nouvel outil au service de son plan d’action contre la sédentarité : le vélo bureau.

Un vélo bureau est une station de travail active. Concrètement, il s’agit d’un vélo silencieux avec tablette intégrée qui permet de faire de l’exercice…  tout en travaillant ! Car, bonne nouvelle : cette activité physique n’a aucune incidence sur vos fonctions cognitives. Au contraire, les études tendent à prouver que ce type d’activité améliorerait la concentration. Le dispositif est ainsi testé dans le milieu scolaire, notamment auprès d’élèves souffrant de TDA/H, DYS ou TSA.
Dans le monde professionnel, le vélo bureau est une solution pour rompre la sédentarité en cours de journée, tout en vaquant à ses activités. C’est dans cette optique que l’UBO a fait l’acquisition de 10 de ces équipements au profit de ses personnels. 6 sont déjà installés au sein des services et composantes.
Sur le site de la présidence, rue Matthieu-Gallou, le vélo est actuellement en test auprès d’une dizaine de collègues. Leur défi : tester l’appareil dans leur bureau pendant une semaine, et faire profiter de leur retour d’expérience, avant un déploiement auprès de tous les personnels du bâtiment.
Au service universitaire des Activités physiques et sportives (Suaps), qui a été le premier doté, l’appareil fait l’unanimité. Il a même suscité un challenge kilomètres entre l’équipe administrative, l’équipe enseignante, les alternants et étudiants stagiaires ! Cathy Guivarch, qui y enseigne, témoigne des bienfaits de l’outil : « Le vélo bureau est un super moyen de « casser » sa sédentarité. Il est très ergonomique pour travailler (ou pas!) dans une bonne posture avec beaucoup de confort, grâce aussi aux différents réglages possibles. On ressent un vrai bien-être pendant et après. On gagne aussi en qualité de concentration par cette activité physique. Bref, le vélo bureau est un outil pratique et accessible pour améliorer son bien-être physique et mental! »
Cette initiative s’inscrit dans le plan d’action déployé par l’université depuis juin 2024 pour lutter contre la sédentarité au travail.

Contre la sédentarité, l’UBOuge !

En mai 2024, l’UBO a en effet remporté l’appel à projets « Activités physiques et sportives en milieu professionnel » du FIACT. À la clé, une aide financière qui permet à l’université de déployer un vaste plan d’action auprès de ses personnels.
Après un théâtre-forum en octobre 2024, l’UBO a démarré l’une des opérations phares de son dispositif : la Karavan UBOouge. « Un véritable dispositif de proximité », témoigne Nadège Autret, directrice du Suaps et co-porteuse du projet avec Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail. En novembre et décembre 2024, Gabriel Lucas, étudiant à l’UBO en master 2 Activité physique adaptée de la Faculté des Sciences et de l’Éducation et alternant au Suaps, s’est ainsi déplacé sur les sites et composantes de l’université pour recueillir les besoins des personnels. Il entame désormais la seconde phase de sa tournée et revient avec une activité à la carte, spécialement conçue pour répondre aux besoins et attentes que les collègues ont formulés lors de la phase préparatoire. En savoir plus.

Le blog « L’UBO en vert » devient « L’UBO en transitions »

Un nouveau nom plus en phase avec la politique menée par l’UBO en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. Yves Quéré, vice-président en charge des transitions, nous apporte son éclairage sur ce choix assumé.

Yves Quéré, vice-président en charge des transitions

« Les enjeux sociétaux et environnementaux bouleversent et bouleverseront encore nos modes de vie et de travail. Il est crucial d’agir mais aussi d’anticiper et de nous projeter. Le monde de demain ne sera pas celui que l’on connaît aujourd’hui, même si nous agissons fortement à notre échelle.
Un grand principe qui conduit notre stratégie DDRS est la non-dissociation des enjeux sociétaux et environnementaux. En effet, nous avons autant d’effets de levier sur la place de nos activités dans la société, que sur leur impact sur la planète. Être en transition indique une mise en action vers un futur plus souhaitable et soutenable. Cela passe par plus de participatif, d’intelligence collective, de collaborations et de partage pour mieux cocréer voire pour codécider sur certains sujets. »

Un changement de nom et une ambition réaffirmée : mettre en lumière les initiatives de développement durable et de responsabilité sociétale portées par l’établissement et la communauté universitaire.

Les “Cafés du port” de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes pour réfléchir et échanger ensemble sur les ports bretons du futur

La Chaire Transitions Portuaires et Maritimes organise en 2025 des temps conviviaux d’information et de discussion, intitulés les “Cafés du Port”.

Chercheuses et chercheurs, actrices et acteurs du monde socio-économique, représentantes et représentants d’institutions publiques, citoyennes et citoyens, échangeront à cette occasion sur différentes thématiques en lien avec les enjeux et problématiques de la chaire. Le premier cycle d’échanges se tiendra entre janvier et juin 2025 et portera sur “Les ports bretons du futur”.

Quels ports après les énergies fossiles ?

Alors que le secteur maritime représente près de 3% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial*, comment les ports, très consommateurs en énergies fossiles, sont-ils engagés dans la décarbonation de leurs activités et infrastructures ? Quelles sont les alternatives aux énergies fossiles pour le secteur portuaire ?

C’est sur ce thème des ports après les énergies fossiles que portera le premier Café du Port de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes, le mercredi 22 janvier 2025 à 18h30.

Avec les interventions de :

  • Christophe Chabert, Directeur de BrestPort ;
  • Morgan Hennequin, Directeur de terminal au sein du groupe Tespa ;
  • Gaëlle Guéguen Hallouët, Professeure de droit public à l’Université de Bretagne Occidentale (UMR AMURE), Directrice de l’UMR AMURE et Co-porteuse de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes ;
  • Eric Foulquier, Maître de conférences en géographie à l’Université de Bretagne Occidentale (UMR LETG) et Co-porteur de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes.

Lieu : Bar-restaurant Enracinés, 24 rue d’Aiguillon, Square Wilson, Brest Gratuit, sans inscription et ouvert à tous

>En savoir + : https://www.univ-brest.fr/chaire-transitions-portuaires-et-maritimes/fr/page/tables-rondes-les-cafes-du-port

*Source : https://www.mer.gouv.fr/la-decarbonation-de-la-filiere-maritime

A propos de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes

Les chaires partenariales sont des dispositifs récents dans le monde académique. Elles visent à fédérer acteurs scientifiques, institutionnels et industriels autour d’un sujet à enjeux pour un territoire donné. Initiée en 2023 et inaugurée en novembre 2024, la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes, portée par la Fondation UBO, est la première chaire française consacrée aux territoires et industries portuaires et maritimes.

Elle offre un espace de dialogue entre le monde académique et le monde socio-professionnel en consacrant ses activités à l’ensemble des sites portuaires de la Bretagne. En favorisant la diffusion et la co-construction du savoir scientifique, l’objectif est d’accompagner les acteurs du territoire dans les défis liés aux transitions du secteur portuaire à l’heure du changement climatique. Trois types d’actions sont portés par la chaire : la recherche appliquée, la formation et la médiation scientifique.

>En savoir + : https://www.univ-brest.fr/chaire-transitions-portuaires-et-maritimes