Le 6 et le 7 juin, 4 membres de l’UBO se sont rendus à l’Université de Gdańsk en Pologne dans le cadre de la tâche 4.4 Campus goes Greener de l’Alliance SEA-EU. Yves Quéré (co-responsable SEA-EU sur la Tache 4.4 Campus goes greener, directeur de l’UBO Open Factory et Vice-Président Transitions de l’UBO), Fiona Le Pape (Ingénieure de Recherche au LBAI (Inserm U1227/ARHOPH), Yoann Zaragosa (Etudiant, Vice-Président en charge du réseau de l’association Fédé B) et Marie-Amélie Lacroix (Ingénieure Développement Durable et Responsabilité Sociétale) sont venus participer à cet évènement tourné autour de la co-construction et du partage. Au programme, rédaction d’une «Green chart » (charte de bonnes pratiques environnementales et sociales en termes d’enseignement, de recherche et de gouvernance) commune à l’ensemble des Universités de l’Alliance, échange de bonnes pratiques et recherche de partenariats européens. Une belle occasion de valoriser les actions de l’UBO, notamment sur le recyclage des plastiques de laboratoires.
Depuis 2021, l’UBO propose à ses personnels un dispositif de formation inédit : « Oser ! Au féminin ». Dorothée Guérin, vice-présidente Égalité entre les femmes et les hommes et Lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS), nous en dit plus sur ce bel outil au service des femmes qui composent la communauté UBO.
Quel est l’objectif de cette formation ? Dorothée Guérin : Les objectifs sont en réalité multiples. En trois mots : Conscience, Confiance et Action. La formation a pour objectif premier de permettre aux femmes de prendre consciencedes représentations limitantes qui sont encore très présentes et de leur donner l’envie de s’en libérer, de renforcer leur confiance et leur estime de soi. Son but est ensuite de leur donner des outils pour adopter de nouveaux comportements et oser passer à l’action. Cette formation s’inscrit dans une dynamique positive et collective, elle offre aussi aux participantes d’élargir leur réseau.
À qui s’adresse-t-elle ? D. Guérin : Cette formation s’adresse à toutes les femmes de la communauté UBO, enseignantes, enseignantes-chercheuses, chercheuses, BIATSS, doctorantes, titulaires ou contractuelles qui souhaitent faire un point sur leurs vies professionnelles et adopter de bonnes pratiques pour bien démarrer et/ou faire évoluer leurs carrières professionnelles.
Pourquoi proposer ce type de dispositif au sein de l’université ? D. Guérin : Parce que, comme dans de très nombreux milieux professionnels, nous constatons que le plafond de verre existe toujours. Les femmes sont légèrement plus nombreuses à l’UBO que les hommes : 55% de l’ensemble des personnels de l’université (source : rapport social unique 2022). Elles y travaillent et s’y investissent. Et pourtant, quel que soit leur statut (BIATSS, enseignantes ou enseignantes-chercheuses, chercheuses), leurs carrières professionnelles n’évoluent pas au même rythme que celles des hommes et elles occupent encore trop peu des postes à responsabilités.
Vous avez vous-même suivi la formation « Oser ! Au féminin ». Qu’en avez-vous retiré ? D. Guérin : Il y aurait beaucoup de choses à dire. Ce qui m’a, je crois, presque choquée et décidée à faire cette formation en 2022, c’est une phrase prononcée par Patricia Marzin-Janvier, alors chargée de mission Égalité à l’UBO et qui a été à l’initiative de cette formation : « cette formation a changé ma vie ». Pour moi aussi, il y a eu un avant et un après OSER ! au féminin. Cette formation m’a beaucoup appris sur moi, sur mon mode de fonctionnement, sur les freins hérités de mon éducation et de mon parcours professionnel de femme, mais aussi sur mes valeurs et mes forces. C’est une formation qui peut remettre en cause, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle s’étale dans le temps sur trois journées, il faut avoir le temps pour l’assimiler et en profiter pleinement. Cette formation m’a aussi aidée à faire des choix dans ma carrière professionnelle. Depuis OSER, à chaque étape, je me replonge dans mon carnet OSER pour être certaine de le faire pour de bonnes raisons, en cohérence avec moi-même et ma vie personnelle. C’est enfin une formation qui donne toute une série d’outils pour avancer au quotidien dans les nombreuses situations auxquelles nous sommes confrontées comme, par exemple, la prise de parole en réunion ou les échanges entre collègues. Évidemment, chaque femme vivra différemment cette formation mais je suis intimement convaincue que cette formation est, pour chacune, une opportunité à saisir, à OSER !
Bon à savoir
2 nouvelles sessions de la formation seront proposées à la rentrée universitaire à de nouvelles collègues (session 1 : d’octobre à janvier / Session 2 : de février à mai).
En vidéo
Découvrez le témoignage de participantes à une précédente édition de Oser !
Professeure des universités à la faculté des Sciences et Techniques et première chargée de mission Égalité Femmes-Hommes à l’UBO (en 2012), Françoise Conan vient d’être élue présidente de l’association Femmes et Sciences.
Fondée en 2000, cette association nationale regroupe plus de 500 membres, des hommes et des femmes, qui s’engagent pour soutenir les femmes scientifiques, ainsi que les jeunes, et notamment les filles, qui souhaitent s’orienter vers les carrières scientifiques.
Membre de cette association depuis plusieurs années, Françoise Conan vient d’être élue à sa présidence. Un engagement qui résonne comme un signal fort pour l’ensemble des membres de la communauté UBO, personnels, étudiantes et étudiants.
Cette année l’équipe UBO a vraiment tout donné pour être au top dans le challenge « Tout à vélo » pendant un mois et ça a payé. Voici en quelques chiffres ce que ça a donné pour le challenge à Brest :
63 participant·e·s
+ de 10% des participant·e·s au challenge à Brest dans l’équipe UBO
769 jours de vélo
+ de 10 000km parcourus
+ de 2,2 TeqCO2 d’économisé par rapport à des trajets voiture soit l’équivalent d’un Paris-Chicago aller-retour ou de ce que chaque personne est autorisée à émettre pour respecter les accord de Paris visant à limiter le réchauffement à 1,5°C.
50 photos
1er au nombre de participant·e·s
1er au nombre de kilomètres
1er au nombre de points
3e au nombre de points/participant·e·s pour les équipes de + de 15.
Mention spéciale aux 2 cyclistes de l’IUT de Quimper qui ont tenté le coup! En tout cas on espère que ces chiffres et les photos ci-dessous vont vous donner l’envie de vous y mettre vous aussi!
Début mai, l’UBO a remporté l’appel à projets « Activités physiques et sportives en milieu professionnel » du FIACT. Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail, et Nadège Autret, directrice du service universitaire des Activités physiques et sportives (Suaps), nous en disent plus sur le plan d’action que l’UBO s’apprête à mettre en œuvre pour lutter contre la sédentarité au travail.
Pouvez-vous nous en dire plus sur cet appel à projets ? Nelly Kervarec : « Il a été lancé dans le cadre du fonds interministériel pour l’amélioration des conditions de travail (FIACT). Il est destiné à cofinancer des actions dans les administrations de l’État afin de sensibiliser les personnels aux risques liés à la sédentarité et de mettre en œuvre un environnement favorable à la pratique d’activités physiques et sportives. » Nadège Autret : « Il s’agissait de la 2e édition de cet AAP qui avait déjà été lancé en 2023. Et les retours que nous avions étaient qu’il était très sélectif : beaucoup de projets, mais peu de lauréats… Nous sommes donc très satisfaites de l’avoir remporté ! Parmi les 20 lauréats 2024, nous sommes seulement deux représentants de l’Enseignement supérieur, avec l’université de Nouvelle Calédonie. »
Pourquoi y avoir répondu ? Quel enjeu pour l’université ? N. Autret : « Nous avions déjà, chacune de notre côté, des projets en tête sur ce sujet. La part des personnels qui fréquentent le Suaps n’évolue pas beaucoup depuis quelques années. C’était donc une préoccupation au sein de notre service. Répondre à cet AAP était une belle opportunité de mettre nos idées en commun et de pouvoir bénéficier d’une aide financière pour les mettre en œuvre. » N. Kervarec : « C’est un collègue de la faculté des Sciences du sport et de l’Éducation (FSSE) qui nous a en quelque sorte passé le relais pour répondre à cet AAP. Il savait que ce sujet nous intéressait toutes les deux. Avec les encouragements du président de l’UBO, Pascal Olivard, nous avons donc planché pendant 3 semaines avec l’aide de la Médecine du travail, de la direction de la Communication et de la direction des services Comptables et Financiers. Nous partions du postulat que même si nous n’étions pas retenus, nous mettrions quand même nos actions en œuvre. En effet, les questions de la sédentarité et de l’activité physique sont de vrais sujets de santé publique. En tant qu’employeur et dans un souci d’amélioration des conditions de travail de ses agents, il était important que l’UBO s’empare de cette problématique. »
Quelles actions vont être menées ? N. Kervarec : « Elles sont nombreuses et vont démarrer dès ce mois de juin. Avant l’été, nous allons mener une campagne de sensibilisation au sein de l’université par voie d’affichage. Une page web dédiée va être créée pour apporter des informations, des tutos, etc. Nous profiterons des grands rendez-vous internes pour sensibiliser les collègues. Nous aurons ainsi un stand d’information sur la fête des personnels en juin, puis en octobre lors de la matinée d’accueil des nouveaux personnels. À la rentrée universitaire, nous continuerons à porter le message en jouant sur le registre de l’humour… avec une surprise et un théâtre-forum pour les personnels. Pour monter cette action, nous avons fait appel à la compagnie « Un rôle à jouer », avec laquelle nous avions déjà collaboré lors de l’édition ABER 2017. » N. Autret : « Un autre dispositif sera lancé fin 2024 : la Karavan’UBOuge. L’idée est d’aller à la rencontre des personnels sur leur lieu de travail. Un professionnel de l’activité physique se déplacera en minibus sur toutes les composantes de l’UBO, pendant l’heure de midi ou en fin de journée, quand les personnels sont les plus libres. Et il leur proposera un programme d’activité à la carte. »
En deux mots, quels résultats attendez-vous ? N. Autret : « Notre objectif est avant tout de sensibiliser nos collègues à cet enjeu. » N. Kervarec : « Et de les faire bouger bien sûr ! Car c’est bénéfique pour le corps et l’esprit. »
En partenariat avec le Haut conseil breton pour le climat (HCBC), l’UBO organisait, vendredi 24 mai dernier, une journée interne sur la thématique du changement climatique. L’objectif était à la fois de favoriser les échanges et l’interdisciplinarité au sein de la communauté scientifique travaillant sur cette thématique et de donner des leviers d’actions aux personnes désireuses d’agir. Le contrat est-il rempli ?
Une matinée tournée vers le savoir
Forte mobilisation du côté de la communauté scientifique puisqu’ils étaient un peu plus de 70 enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs de recherche et/ou doctorants à répondre à l’invitation et à participer à la matinée consacrée à la Recherche. « Cette matinée nous a permis d’avoir une meilleure vision de la diversité des recherches menées à l’UBO en lien avec le changement climatique, explique Anne-Marie Tréguier, directrice de recherche au Laboratoire d’océanographie physique et spatiale (LOPS) de l’IUEM et également membre du Haut Conseil Breton pour le Climat (HCBC). Il est d’ailleurs fort probable que l’événement soit reconduit par l’UBO ce qui serait une grande satisfaction pour le HCBC qui a participé à initier cette dynamique. » Les participants ont notamment été invités à se questionner sur ce qu’est de travailler de façon systémique et en interdisciplinarité, mais également à dégager des pistes et ouvertures possibles. « Il s’agissait non seulement de recenser quels projets nous poursuivons, mais aussi quels projets nous pourrions mener, précise Anne-Marie Tréguier. Les échanges ont permis de compléter les résultats d’une enquête préalable menée au sein des unités de recherche (UR) et des unités mixtes de recherche (UMR) de l’UBO. L’ensemble de ces données pourrait ainsi alimenter un projet de cartographie à l’échelle de l’établissement. »
Un après-midi placé sous le signe de l’action
L’après-midi était ouvert à l’ensemble des personnels et étudiants UBO. Il a permis aux quelque 73 participants aux ateliers d’aborder des thématiques au cœur de leurs pratiques professionnelles : émissions de gaz à effet de serre liées aux activités, impact du numérique et déplacements professionnels. L’occasion de découvrir des leviers d’action concrets, comme en témoignent 3 collègues :
Sophie Lienart, responsable Communication et Relations entreprises à l’IUT de Brest-Morlaix « L’atelier numérique responsable m’a apporté plusieurs enseignements concrets. D’abord, grâce à une approche ludique, nous avons pu comprendre les impacts environnementaux liés à notre usage du numérique au quotidien. J’ai pris conscience que les enjeux sont souvent très matériels, notamment en apprenant que 80% des impacts du numérique proviennent de la fabrication des équipements, contre seulement 20% pour leur usage. Ensuite, l’atelier nous a permis de réfléchir ensemble à des actions concrètes pour réduire ces impacts, tant à titre individuel qu’à l’échelle de l’UBO. Ces réflexions collectives m’ont donné des idées pratiques pour diminuer mon empreinte écologique liée au numérique, renforçant ainsi mon engagement envers des pratiques plus durables et responsables. »
Nicolas Le Merrer, enseignant en philosophie et chercheur au laboratoire Héritage et Création dans le Texte et l’Image (HCTI) « Au sein du comité DDRS de la faculté des Lettres et Sciences humaines, dont je suis membre, nous partagions le constat suivant : à l’heure où l’écologie des petits gestes du quotidien prédomine, quelles sont réellement les échelles de grandeur, comment discerner et hiérarchiser les priorités ? Selon moi, cela passe par une analyse factuelle, un diagnostic précis de l’impact des activités. Cela devrait être le point de départ de toute démarche et c’est ce qui m’a incité à participer à l’atelier Bilan de gaz à effet de serre. J’ai assisté également aux échanges du matin qui étaient consacrés à la recherche autour du dérèglement climatique. Si je ne suis pas spécialiste de cette discipline, ce n’est pas une raison pour m’en dessaisir. Au contraire, nous avons, au sein de l’université, un devoir d’exemplarité quant à cette question, qui exige de nous une réflexion profonde sur les modalités d’une coopération interdisciplinaire authentique, qui puisse être véritablement féconde. Les sciences humaines doivent faire l’effort de comprendre et les sciences dures faire l’effort d’expliquer. Si nous voulons que nos données scientifiques participent à la prise de conscience du dérèglement climatique et à sa politisation, nous devons commencer au sein de notre communauté universitaire. »
Delphine Dall, Coordinatrice SEA-EU « Dans le cadre de l’alliance SEA-EU, nous encourageons les personnels, étudiantes et étudiants à partir en mobilité en Europe dans les universités de l’alliance. Nous avons conscience du poids de ces voyages dans le bilan carbone de l’université. À ce titre, il me paraissait essentiel de participer à cet atelier sur les déplacements professionnels. Ce fut très intéressant de se retrouver entre collègues pour réfléchir à cette problématique. Si quelques aspects mineurs et des détails de mise en œuvre ont suscité quelques débats, nous nous sommes en revanche très vite entendus sur les grandes orientations de la future charte des déplacements et sur les efforts à mener. Cette dynamique est très positive et va dans le sens d’un consensus possible au sein de l’université. D’autant que le groupe était très représentatif de la communauté UBO avec une bonne mixité en matière de genre, d’âge et de services et composantes. Cet atelier était donc très enrichissant, y compris du point de vue de la méthodologie employée. C’est toujours intéressant de découvrir de nouvelles techniques d’animation et d’intelligence collective. »
Manuelle PHILIPPE, Ingénieure au laboratoire Amure et adepte de la facilitation graphique, a restitué les échanges de l’atelier participatif « déplacements professionnels ». Ces propositions seront étudiées par le groupe de travail en charge de la mise en place d’une charte des déplacements à l’échelle de l’établissement.
À la fois enjeu de santé publique et levier d’action dans la nécessaire réduction de notre empreinte écologique, l’alimentation durable est l’objet de multiples recherches au sein de l’UBO, et plus particulièrement au Laboratoire d’Économie et de Gestion de l’Ouest (LEGO). Deux illustrations récentes avec le lancement du programme PROMALG-Health et la parution du premier baromètre de la chaire « Pratiques alimentaires durables » (PADE).
Lancement du programme PROMALG-Health : pour une alimentation saine et durable à l’hôpital
Ce projet d’une durée de 5 ans, coporté par le LEGO de l’UBO et le laboratoire de biotechnologies et chimie marine (LBCM) de l’UBS, a pour ambition de proposer au secteur de la santé de nouvelles sources de protéines issues de macroalgues. « En partenariat avec le CHU de Brest, trois espèces d’algues seront introduites dans les repas des publics nécessitant une attention particulière en matière d’apport protéique, comme les patients âgés et les patients en long séjour. Les algues étant riches en protéines, les incorporer dans des recettes s’avère d’un grand intérêt nutritionnel pour ces patients spécifiques et permet de proposer des alternatives à la viande ou aux produits laitiers. » précise Audrey Fontaine, ingénieure d’études au sein du LEGO et coordinatrice du projet. Un programme en faveur de la santé, mais aussi de l’environnement et de l’emploi ! En effet, les algues cuisinées sont cultivées localement, dans le Finistère. Le but étant de réduire au maximum l’impact environnemental de cette filière de production. À l’issue de cette expérimentation au CHU de Brest, le projet pourrait être ensuite étendu à l’ensemble des hôpitaux du pays.
Première édition du baromètre OPADE qui mesure la confiance des Français envers l’alimentation durable et ses acteurs
Fin 2022, l’UBO a inauguré une nouvelle chaire, PADE, qui étudie les pratiques alimentaires durables. Cette chaire permet de favoriser les interactions entre chercheurs, agriculteurs et entreprises agroalimentaires et de participer au renforcement des liens de confiance, « de la fourche à la fourchette » comme le souligne Morgane Innocent, ingénieure de recherche-HDR au LEGO et co-titulaire de la chaire PADE. Lancés en 2023, les travaux de l’Observatoire des Pratiques Alimentaires Durables (OPADE) de la chaire ont pour objectif de mieux comprendre les tendances et la confiance des consommateurs à l’égard d’une alimentation durable et envers les acteurs du système alimentaire. Dans le cadre de ces travaux, les chercheurs impliqués ont conçu un baromètre annuel auprès d’un échantillon de consommateurs représentatif de la population de la France métropolitaine et de la Région Bretagne. Ces Indicateurs permettent notamment :
de mesurer les niveaux de confiance et de mieux comprendre comment s’instaure la confiance des consommateurs envers l’ensemble des acteurs de la chaîne : agriculteurs, producteurs, industriels, artisans, petits commerçants, grandes surfaces, magasins bio, etc.
d’identifier les vecteurs de confiance : vers qui les consommateurs se tournent de préférence pour acheter leurs produits alimentaires, quels types de produits alimentaires durables ils privilégient, quels gestes du quotidien ils mettent en place, etc.
Le premier baromètre OPADE a été présenté le 16 mai dernier lors de la 3e journée interdisciplinaire de recherche sur les pratiques alimentaires, la santé et le territoire, organisée par la chaire. Découvrez-en les principaux résultats.
Vous n’avez pas fait de vélo depuis un moment et souhaitez vous y remettre, cet article est là pour vous.
Nous vous invitons tout d’abord à consulter le guide édité par Brest métropole qui est très complet sur de nombreux sujets. Vous pouvez le télécharger ici, il est également disponible en papier à la demande en envoyant un mail à mobilites@univ-brest.fr et il est mis à disposition lors de la journée d’accueil des nouveaux personnels. Pour cette article, nous donnons les contacts pour Brest mais si vous êtes dans une autre ville n’hésitez à envoyer un mail pour avoir les infos qui vont bien.
(Re)-apprendre le vélo
C’est comme le vélo ça ne s’oublie pas ! D’accord, mais encore faut-il l’avoir appris dans un premier temps. Et puis si on n’en n’a pas fait depuis des années, une petite mise à jour ne fait pas de mal. De même : faire le canal de Nantes à Brest et affronter la jungle urbaine ce n’est pas la même pratique. Pour cela, vous pouvez envoyer un mail à mobilites@univ-brest.fr et Gwendal Quiguer verra avec vous comment vous (re)mettre en selle rapidement. Une première séance de pratique en milieu urbain est déjà programmée le 22 mai à 13h, il reste des places. Pour les plus volontaires d’entre-vous vous pouvez directement prendre contact avec la vélo-école de BaPaV. Si vous souhaitez tout simplement trouver quelqu’un qui fait le même trajet que vous pour vous mettre en confiance il y a le dispositif de co-vélotaf et ça se passe par ici.
(Re)-apprendre le code de la route
La sonnette c’est obligatoire ou pas ? Et le casque ? Et c’est quoi ces drôles de panneaux triangulaires avec un vélo jaune ? Quand on fait du vélo il faut se mettre à la page sur le code de la route afin de pratiquer en toute sécurité et dans le respect de tous usagers et usagères de la route. Pour cela le guide de la métropole présenté plus haute est assez complet, vous pouvez aussi consulter celui édité par la sécurité routière ici.
Choisir son vélo
Vélo classique ou électrique ? Vélo-cargo ou pliant ? Neuf ou d’occasion ? En achat ou en location ? Aujourd’hui il y autant de types de vélos et de modalités d’usages qu’il y a de pratiques et de budgets. Voici quelques petits conseils pour vous y retrouver. Si vous n’avez pas fait de vélo depuis un moment et/ou vous avez un petit budget, on vous conseille d’attendre avant d’investir. Remettez en état votre vieux vélo qui traine dans le garage ou empruntez-en un à une connaissance. Vous pouvez aussi en trouver d’occasion sur les sites de petites annonces ou encore à BaPaV ou à la Recyclerie un peu d’R. Vous pouvez également emprunter un vélo pour quelques trajets avec le service vélozef ou pour de la moyenne durée avec vélocibus. Si vous êtes décidé à acheter sachez qu’il existe des aides de l’Etat et de la métropole. Allez ensuite voir un des nombreux vélocistes locaux qui saura vous conseiller (voir carte ci-dessus).
S’équiper (et oui parfois il pleut à Brest)
Alors, certes, il pleut… mais pas tous les jours et pas de manière continue : vous avez donc de fortes chances de passer entre les gouttes. Mais on vous conseille malgré tout d’avoir toujours avec vous une cape ou un pantalon de pluie. Prévoyez également un gilet rétroréfléchissant pour les trajets nocturnes ou pour l’hiver. Les gants aident bien aussi pour le froid qu’en cas de chute. Le casque n’est obligatoire que jusqu’à 12 ans mais permet de réduire les cas de traumatisme crânien en cas de chute. Dernier conseil prévoyez une bombe anti-crevaison, très simple d’utilisation c’est essentiel pour éviter de galérer à pied avec son vélo et d’arriver à la bourre.
Choisir son itinéraire
C’est bon on est prêt à partir mais… par où passer ? Pour ce faire, nous ne saurons que trop vous recommander la site Geovelo qui vous permet d’indiquer votre type de vélo et de choisir entre le trajet le plus rapide et le le plus sécurisé. On ne trouve pas toujours son meilleur trajet du premier coup donc n’hésitez pas à tester des chemins différents et à échanger avec des collègues qui font le même trajet que vous.
Stationner et éviter le vol
Dernière étape : bien stationner et éviter le vol. La règle de base est de toujours attacher le cadre de son vélo à un point fixe. Il existe des abris à contrôle d’accès à l’UBO qui vous offrent un sécurité supplémentaire. Il y a par ailleurs de nombreux arceaux sur l’espace public et de plus en plus sur l’UBO, une carte interactive permettant de tous les identifier est en cours de création. Pour le choix de votre antivols nous invitons à consulter la page dédiée sur le site de la FUB qui fait des tests indépendants chaque année.
Brest métropole, en partenariat avec Ener’gence, l’agence Énergie Climat du Pays de Brest, a lancé le Printemps Zéro Carbone, une saison pour réagir face à l’urgence climatique. De mi-mars à fin juin, une dizaine d’ateliers multithématiques sont proposés pour comprendre les grands enjeux de la transition énergétique et un défi zéro carbone par équipe est organisé pour agir avec ses collègues en faveur du climat.
Une équipe d’une dizaine de personnels de l’UBO s’est créée et est pour l’instant en tête ! Après avoir fait leur bilan carbone ou regardé leur consommation d’eau sur une semaine, ils ont également participé à des visites et organisé un temps d’échange pour partager des écogestes et réfléchir ensemble au Brest de 2050 après une transition écologique réussie. Chaque défi réalisé leur permet de remporter des points mais également de partager avec l’ensemble du groupe des bonnes pratiques et des idées.
Ils vont désormais se pencher sur les mobilités douces et l’alimentation. La clôture est prévue fin juin. Les lauréats se verront récompenser par les acteurs locaux de la culture et des loisirs brestois. Go, go, l’UBO !
Depuis l’année dernière, l’UBO a installé plusieurs aires d’écomobilité comprenant du stationnement sécurisé pour les vélos.
Aujourd’hui ces stationnements sont installés et accessibles pour les personnels ET pour les étudiants et étudiantes de l’UBO. Pour cela il vous suffit de biper votre carte UBO, vous pouvez même caler votre roue dans un espace prévu à cet effet près de la porte pendant que vous la cherchez. Ensuite vous pouvez ranger votre vélo au sol ou en hauteur et l’attacher à la pièce en métal rouge prévue à cet effet. Vous trouverez ici un tuto qui vous montre tout ça. Les abris comportent également un station de gonflage et de réparation si vous avez des petits réglages à effectuer.
À titre d’information, vous trouverez ci-après les chiffres sur l’utilisation de ces stationnements en ce début d’année. Si celui de Sciences est bien utilisé les autres peinent encore à être connus. N’hésitez donc pas à faire savoir autour de vous que ces abris existent et sont là pour améliorer votre expérience en vélo à l’UBO !
Les stationnements de Droit, SUAPS et Sciences ont été financés grâce au FEDER et celui de Segalen grâce à SEA-UE.