Derrière la bibliothèque universitaire du Bouguen, les espaces verts situés en face du stade synthétique accueillent désormais un bassin d’infiltration des eaux de pluie. L’UBO, en vert c’est mieux ! vous en dit plus sur l’intérêt d’une telle installation.
On l’appelle bassin d’infiltration ou encore bassin de recharge. À ne pas confondre avec son cousin, le bassin de rétention !
Concrètement, il s’agit d’une cuvette peu profonde qui permet aux eaux pluviales de s’infiltrer librement dans le sol pour rejoindre la nappe phréatique. Le cycle naturel de l’eau est ainsi préservé.
Le saviez-vous ? L’installation se situe au plus proche du bâtiment, en l’occurrence la BU Bouguen, pour éviter que les eaux qui ruissellent ne se salissent avant de rejoindre les nappes.
Cet aménagement, qui s’inscrit plus généralement dans le plan local d’urbanisme (PLU) de Brest métropole, est nécessaire pour contrecarrer le développement des surfaces de ruissellement imperméabilisées : trottoirs, parkings, routes, etc. En effet, cette augmentation entraîne une saturation progressive des réseaux d’évacuation et donc un risque accru d’inondations.
Mais un bassin d’infiltration a d’autres vertus ! Par l’humidité qu’il apporte, il favorise la biodiversité et peut contribuer, lors des épisodes de fortes chaleurs, à créer des îlots de fraîcheur.
S’il s’agit du premier aménagement de ce type sur le campus, d’autres sont d’ores et déjà programmés, notamment en faculté des Sciences et Techniques, dans le cadre de la future rénovation énergétique du bâtiment N.