L’UBO donne une seconde vie à ses bâches événementielles

Anthony Papineau, responsable du pôle Reprographie, et Chantal Méral, opératrice d’exploitation et de fabrication au pôle Reprographie, qui réalise une grande partie des objets « upcyclés ».

Dans sa démarche de développement durable et de responsabilité sociétale, l’université a la chance de pouvoir s’appuyer sur une communauté très active et volontariste. Un exemple récent avec cette initiative du pôle Reprographie de l’université qui transforme désormais les bâches événementielles usagées en trousses, chemises et bannettes. 

L’UBO dispose de son propre pôle reprographie. Un service précieux qui permet la réalisation, en interne, de nombreuses prestations d’impression et de façonnage. Loin de se limiter aux impressions classiques (copie, affiches, sujets d’examens, mémoires, etc.), le pôle Reprographie propose également aux services, directions et composantes de l’université de l’impression grand format sur des supports spéciaux, dont de la bâche PVC. Un support de communication événementiel très efficace, mais à durée limitée : une fois l’événement passé, la bâche devient inutilisable.

« Beaucoup d’actions étaient déjà en place pour réduire l’impact de notre activité : utilisation de papier 100 % recyclé, recyclage et tri du papier, des consommables d’impressions, des palettes et emballages, livraison en véhicule électrique… Toute l’équipe est très sensible à cette démarche, explique Anthony Papineau, responsable du pôle Reprographie de l’UBO. Aussi, quand je leur ai proposé d’offrir une nouvelle vie à nos bâches usagées, à l’instar de ce qui peut être fait avec les voiles de bateaux, ils ont tout de suite adhéré. »

Des experts de l’upcycling à l’UBO

En juillet 2022, l’atelier Reprographie fait ainsi l’achat d’une machine à coudre industrielle et lance une grande campagne auprès des services, directions et composantes pour récupérer la matière première : des bâches usagées. Chantal Méral, opératrice d’exploitation et de fabrication, et couturière autodidacte, se lance alors dans la conception des premiers prototypes.

Première réalisation : des bannettes pour accueillir le papier destiné au recyclage dans les bureaux. Puis suivront des chemises à rabats, des trousses, et tout récemment, un sac à anses. Le point commun de tous ces objets ? En plus d’être utilitaires, ils répondent à un besoin de la communauté universitaire. Et chaque article est unique et fait main !

« Nous venons de réaliser une commande pour le laboratoire Géoarchitecture, indique Anthony Papineau. Nous avons transformé les bâches réalisées à l’occasion d’un colloque en trousses et sacs. Qu’ils soient ensuite redistribués au sein de la communauté ou donnés à des extérieurs, ces produits valorisent nos compétences et notre engagement en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. »

Désormais, dès qu’une impression de bâche est réalisée, l’atelier Reprographie informe le demandeur de ce nouveau service, mais aussi des conditions de réalisation. « Notre mission première reste l’impression, rappelle Anthony Papineau. La réalisation de ces produits prend du temps et n’est possible que sur les périodes d’activités moins denses pour le service. La production reste donc limitée. »

Des déchets qui deviennent ressources

Réemploi, transformation, valorisation : la réduction des déchets reste une priorité pour l’université et s’inscrit pleinement dans sa politique de développement durable et de responsabilité sociétale (DDRS). Autre exemple du côté des laboratoires de recherche cette fois, où les déchets plastiques non souillés sont valorisés et  transformés en objets utiles et durables : portoirs de tubes, supports d’ordinateurs, mobilier…

En savoir plus : L’UBO donne une nouvelle vie aux déchets plastiques de ses laboratoires de recherche

L’UBO sensibilise ses étudiants en médecine au handicap

Fin juin, 207 étudiants en 2e année de médecine ont participé à la Semaine de sensibilisation du handicap. C’est la deuxième année que la faculté de Médecine et Sciences de la santé de l’UBO organise cet événement.

Objectif : permettre aux étudiants de découvrir la pluralité des handicaps, de ses acteurs et établissements et de percevoir le vécu du handicap dans les différentes dimensions de la vie quotidienne, aux côtés des personnes directement concernées et des professionnels de ce milieu.

Après des sessions plénières portant sur différentes thématiques autours du handicap présentées par des binômes professionnel de santé et personne en situation de handicap, les étudiants ont effectué un stage de deux jours d’immersion dans un établissement médico-social breton accueillant un public en situation de handicap.

Les Transitions au cœur de la pédagogie

Ce mercredi 26 juin, avait lieu la 7e édition des Assises de la pédagogie. Depuis 2014, cet événement offre un espace de réflexion collective à la communauté universitaire sur les pratiques pédagogiques de l’enseignement supérieur. Au programme, cette année : les Transitions.

Les Assises de la pédagogie permettent aux équipes pédagogiques de partager, d’échanger et de construire autour de thématiques qui bousculent, transforment et interrogent les manières d’enseigner.

Cette année, le choix de la thématique à explorer s’est tout naturellement orienté vers les Transitions, et notamment la Transition Écologique pour un Développement Soutenable (TEDS). En effet, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche préconise la mise en place, dans l’ensemble des formations de premier cycle pour 2025, d’un socle de compétences global, transversal et pluridisciplinaire sur le sujet.

« L’UBO n’a pas attendu les préconisations du ministère pour se saisir du sujet, a précisé Myriam Guichard, vice-présidente Innovation pédagogique de l’UBO en ouverture de la matinée. De nombreuses choses sont déjà en place, mais il convient de les renforcer pour que nous adoptions une approche cohérente, systémique et intégrée. »

Le Siame, service d’Ingénierie, d’Appui et de Médiatisation pour l’enseignement, qui organisait l’événement, avait misé sur une série d’ateliers interactifs et collaboratifs pour permettre aux participants de mieux saisir les enjeux des TEDS, de s’approprier les ressources à leur disposition, et de s’appuyer sur les actions déjà initiées grâce, notamment, à une cartographie interactive et évolutive des enseignements existants à l’UBO.

En images

L’UBO reçoit le « Prix pour le mieux commun FNCAS – MAIF » 2024

L’UBO a su se distinguer parmi les 8 universités concurrentes avec un projet original de vélos-batteries.

Mardi 11 juin, Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail et porteuse du projet, s’est rendue à Paris pour recevoir le prix, au nom de l’UBO, lors du colloque national FNCAS. © FNCAS

Qu’est-ce que le Prix pour le mieux commun ?

Ce prix national a été créé en 2021 par la FNCAS, référente sur les sujets de responsabilité sociétale dans l’ESR, et la MAIF, pour promouvoir et valoriser un établissement d’Enseignement Supérieur et de Recherche développant une initiative sociétale remarquable dans une démarche répondant aux Objectifs de Développement Durable.
Ainsi, le projet développé doit contribuer au déploiement d’une communauté universitaire inclusive, solidaire, responsable et exemplaire, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie. Les critères d’évaluation sont l’intérêt général et/ou l’utilité sociétale de l’initiative, l’implication du plus grand nombre des parties prenantes, la transférabilité de l’initiative et/ou des actions associées, l’originalité et l’exemplarité. Ce prix récompense l’établissement lauréat par une dotation d’un montant de 10 000 €.

Le projet de vélos-batteries de l’UBO

Le projet original et ludique de vélos-batteries défendu par l’UBO a convaincu le jury !  Le principe : adapter et mettre à disposition des personnels et des étudiants de l’université des vélos fixes, issus du recyclage, afin qu’ils puissent, en pédalant, recharger leur batterie de téléphone ou d’ordinateur.
Ce vélo-batterie se veut à l’interface de plusieurs thématiques : développement durable, qualité de vie au travail , vie de campus, santé… « Ce dispositif va complètement dans le sens de la campagne de lutte contre la sédentarité dans laquelle l’UBO vient de s’engager, explique Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail et porteuse du projet. Il s’agit d’une pratique simple qui ne nécessite ni pré requis physique, ni matériel de sport onéreux et spécifique. »

Au-delà de ces thématiques, l’outil est également conçu comme un vecteur de lien social entre étudiants et personnels de l’UBO. « Nous pouvons imaginer organiser des défis entre composantes. Ces vélos deviendraient alors des éléments d’émulation et d’animation », ambitionne Nelly Kervarec.

La mise en œuvre, à laquelle L’UBO Open factory et l’association Écomobilité UBO vont être très largement associés, sera progressive. « Cet appel à projets va nous permettre d’initier une phase d’expérimentation. Si le concept est simple il implique toutefois une vraie réflexion d’adaptabilité pour permettre une facilité d’utilisation pour tous les publics. Dans un premier temps, 3 vélos-batteries seront développés et testés sur des sites pilotes avant un déploiement plus large. Les  directeurs de composantes seront sollicités pour identifier ces premiers sites d’implantation. »

Suivez l’avancée de ce projet sur le blog L’UBO, en vert c’est mieux !

Les Transitions écologiques et sociales avec SEA-EU

Co-construction et partage

Le 6 et le 7 juin, 4 membres de l’UBO se sont rendus à l’Université de Gdańsk en Pologne dans le cadre de la tâche 4.4 Campus goes Greener de l’Alliance SEA-EU.
Yves Quéré (co-responsable SEA-EU sur la Tache 4.4 Campus goes greener, directeur de l’UBO Open Factory et Vice-Président Transitions de l’UBO), Fiona Le Pape (Ingénieure de Recherche au LBAI (Inserm U1227/ARHOPH), Yoann Zaragosa (Etudiant, Vice-Président en charge du réseau de l’association Fédé B) et Marie-Amélie Lacroix (Ingénieure Développement Durable et Responsabilité Sociétale) sont venus participer à cet évènement tourné autour de la co-construction et du partage. Au programme, rédaction d’une «Green chart » (charte de bonnes pratiques environnementales et sociales en termes d’enseignement, de recherche et de gouvernance) commune à l’ensemble des Universités de l’Alliance, échange de bonnes pratiques et recherche de partenariats européens. Une belle occasion de valoriser les actions de l’UBO, notamment sur le recyclage des plastiques de laboratoires.

« Oser ! Au féminin » : un dispositif de formation inédit à l’UBO

51 collègues ont bénéficié de cette formation depuis sa mise en place en 2021.

Depuis 2021, l’UBO propose à ses personnels un dispositif de formation inédit : « Oser ! Au féminin ». Dorothée Guérin, vice-présidente Égalité entre les femmes et les hommes et Lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS), nous en dit plus sur ce bel outil au service des femmes qui composent la communauté UBO.


Quel est l’objectif de cette formation ?
Dorothée Guérin : Les objectifs sont en réalité multiples. En trois mots : Conscience, Confiance et Action. La formation a pour objectif premier de permettre aux femmes de prendre conscience des représentations limitantes qui sont encore très présentes et de leur donner l’envie de s’en libérer, de renforcer leur confiance et leur estime de soi.
Son but est ensuite de leur donner des outils pour adopter de nouveaux comportements et oser passer à l’action. Cette formation s’inscrit dans une dynamique positive et collective, elle offre aussi aux participantes d’élargir leur réseau.


À qui s’adresse-t-elle ?
D. Guérin : Cette formation s’adresse à toutes les femmes de la communauté UBO, enseignantes, enseignantes-chercheuses, chercheuses, BIATSS, doctorantes, titulaires ou contractuelles qui souhaitent faire un point sur leurs vies professionnelles et adopter de bonnes pratiques pour bien démarrer et/ou faire évoluer leurs carrières professionnelles.

Pourquoi proposer ce type de dispositif au sein de l’université ?
D. Guérin : Parce que, comme dans de très nombreux milieux professionnels, nous constatons que le plafond de verre existe toujours. Les femmes sont légèrement plus nombreuses à l’UBO que les hommes : 55% de l’ensemble des personnels de l’université (source : rapport social unique 2022). Elles y travaillent et s’y investissent.
Et pourtant, quel que soit leur statut (BIATSS, enseignantes ou enseignantes-chercheuses, chercheuses), leurs carrières professionnelles n’évoluent pas au même rythme que celles des hommes et elles occupent encore trop peu des postes à responsabilités.

Vous avez vous-même suivi la formation « Oser ! Au féminin ». Qu’en avez-vous retiré ?
D. Guérin : Il y aurait beaucoup de choses à dire. Ce qui m’a, je crois, presque choquée et décidée à faire cette formation en 2022, c’est une phrase prononcée par Patricia Marzin-Janvier, alors chargée de mission Égalité à l’UBO et qui a été à l’initiative de cette formation : « cette formation a changé ma vie ».
Pour moi aussi, il y a eu un avant et un après OSER ! au féminin. Cette formation m’a beaucoup appris sur moi, sur mon mode de fonctionnement, sur les freins hérités de mon éducation et de mon parcours professionnel de femme, mais aussi sur mes valeurs et mes forces. C’est une formation qui peut remettre en cause, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle s’étale dans le temps sur trois journées, il faut avoir le temps pour l’assimiler et en profiter pleinement. Cette formation m’a aussi aidée à faire des choix dans ma carrière professionnelle. Depuis OSER, à chaque étape, je me replonge dans mon carnet OSER pour être certaine de le faire pour de bonnes raisons, en cohérence avec moi-même et ma vie personnelle. C’est enfin une formation qui donne toute une série d’outils pour avancer au quotidien dans les nombreuses situations auxquelles nous sommes confrontées comme, par exemple, la prise de parole en réunion ou les échanges entre collègues. Évidemment, chaque femme vivra différemment cette formation mais je suis intimement convaincue que cette formation est, pour chacune, une opportunité à saisir, à OSER !

Bon à savoir

2 nouvelles sessions de la formation seront proposées à la rentrée universitaire à de nouvelles collègues (session 1 : d’octobre à janvier / Session 2 : de février à mai).

En vidéo

Découvrez le témoignage de participantes à une précédente édition de Oser !

Une enseignante-chercheure de l’UBO élue à la présidence de l’association Femmes et Sciences

Professeure des universités à la faculté des Sciences et Techniques et première chargée de mission Égalité Femmes-Hommes à l’UBO (en 2012), Françoise Conan vient d’être élue présidente de l’association Femmes et Sciences.

Fondée en 2000, cette association nationale regroupe plus de 500 membres, des hommes et des femmes, qui s’engagent pour soutenir les femmes scientifiques, ainsi que les jeunes, et notamment les filles, qui souhaitent s’orienter vers les carrières scientifiques.

Membre de cette association depuis plusieurs années, Françoise Conan vient d’être élue à sa présidence. Un engagement qui résonne comme un signal fort pour l’ensemble des membres de la communauté UBO, personnels, étudiantes et étudiants.

L’UBO cartonne au challenge « Tout à vélo »

Cette année l’équipe UBO a vraiment tout donné pour être au top dans le challenge « Tout à vélo » pendant un mois et ça a payé.
Voici en quelques chiffres ce que ça a donné pour le challenge à Brest :

  • 63 participant·e·s
  • + de 10% des participant·e·s au challenge à Brest dans l’équipe UBO
  • 769 jours de vélo
  • + de 10 000km parcourus
  • + de 2,2 TeqCO2 d’économisé par rapport à des trajets voiture soit l’équivalent d’un Paris-Chicago aller-retour ou de ce que chaque personne est autorisée à émettre pour respecter les accord de Paris visant à limiter le réchauffement à 1,5°C.
  • 50 photos
  • 1er au nombre de participant·e·s
  • 1er au nombre de kilomètres
  • 1er au nombre de points
  • 3e au nombre de points/participant·e·s pour les équipes de + de 15.

Mention spéciale aux 2 cyclistes de l’IUT de Quimper qui ont tenté le coup!
En tout cas on espère que ces chiffres et les photos ci-dessous vont vous donner l’envie de vous y mettre vous aussi!

L’UBO s’engage contre la sédentarité 

Début mai, l’UBO a remporté l’appel à projets « Activités physiques et sportives en milieu professionnel » du FIACT. Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail, et Nadège Autret, directrice du service universitaire des Activités physiques et sportives (Suaps), nous en disent plus sur le plan d’action que l’UBO s’apprête à mettre en œuvre pour lutter contre la sédentarité au travail.

Pouvez-vous nous en dire plus sur cet appel à projets ?
Nelly Kervarec : « Il a été lancé dans le cadre du fonds interministériel pour l’amélioration des conditions de travail (FIACT). Il est destiné à cofinancer des actions dans les administrations de l’État afin de sensibiliser les personnels aux risques liés à la sédentarité et de mettre en œuvre un environnement favorable à la pratique d’activités physiques et sportives. »
Nadège Autret : « Il s’agissait de la 2e édition de cet AAP qui avait déjà été lancé en 2023. Et les retours que nous avions étaient qu’il était très sélectif : beaucoup de projets, mais peu de lauréats… Nous sommes donc très satisfaites de l’avoir remporté ! Parmi les 20 lauréats 2024, nous sommes seulement deux représentants de l’Enseignement supérieur, avec l’université de Nouvelle Calédonie. »

Pourquoi y avoir répondu ? Quel enjeu pour l’université ?
N. Autret : « Nous avions déjà, chacune de notre côté, des projets en tête sur ce sujet. La part des personnels qui fréquentent le Suaps n’évolue pas beaucoup depuis quelques années. C’était donc une préoccupation au sein de notre service. Répondre à cet AAP était une belle opportunité de mettre nos idées en commun et de pouvoir bénéficier d’une aide financière pour les mettre en œuvre. »
N. Kervarec : « C’est un collègue de la faculté des Sciences du sport et de l’Éducation (FSSE) qui nous a en quelque sorte passé le relais pour répondre à cet AAP. Il savait que ce sujet nous intéressait toutes les deux. Avec les encouragements du président de l’UBO, Pascal Olivard, nous avons donc planché pendant 3 semaines avec l’aide de la Médecine du travail, de la direction de la Communication et de la direction des services Comptables et Financiers. Nous partions du postulat que même si nous n’étions pas retenus, nous mettrions quand même nos actions en œuvre. En effet, les questions de la sédentarité et de l’activité physique sont de vrais sujets de santé publique. En tant qu’employeur et dans un souci d’amélioration des conditions de travail de ses agents, il était important que l’UBO s’empare de cette problématique. »

Quelles actions vont être menées ?
N. Kervarec : « Elles sont nombreuses et vont démarrer dès ce mois de juin. Avant l’été, nous allons mener une campagne de sensibilisation au sein de l’université par voie d’affichage. Une page web dédiée va être créée pour apporter des informations, des tutos, etc. Nous profiterons des grands rendez-vous internes pour sensibiliser les collègues. Nous aurons ainsi un stand d’information sur la fête des personnels en juin, puis en octobre lors de la matinée d’accueil des nouveaux personnels. À la rentrée universitaire, nous continuerons à porter le message en jouant sur le registre de l’humour… avec une surprise et un théâtre-forum pour les personnels. Pour monter cette action, nous avons fait appel à la  compagnie « Un rôle à jouer », avec laquelle nous avions déjà collaboré lors de l’édition ABER 2017. »
N. Autret : « Un autre dispositif sera lancé fin 2024 : la Karavan’UBOuge. L’idée est d’aller à la rencontre des personnels sur leur lieu de travail. Un professionnel de l’activité physique se déplacera en minibus sur toutes les composantes de l’UBO, pendant l’heure de midi ou en fin de journée, quand les personnels sont les plus libres. Et il leur proposera un programme d’activité à la carte. »

En deux mots, quels résultats attendez-vous ?
N. Autret : « Notre objectif est avant tout de sensibiliser nos collègues à cet enjeu. »
N. Kervarec : « Et de les faire bouger bien sûr ! Car c’est bénéfique pour le corps et l’esprit. »

« L’UBO dans le changement climatique » : pour passer du savoir à l’action

En partenariat avec le Haut conseil breton pour le climat (HCBC), l’UBO organisait, vendredi 24 mai dernier, une journée interne sur la thématique du changement climatique. L’objectif était à la fois de favoriser les échanges et l’interdisciplinarité au sein de la communauté scientifique travaillant sur cette thématique et de donner des leviers d’actions aux personnes désireuses d’agir. Le contrat est-il rempli ?

Une matinée tournée vers le savoir

Forte mobilisation du côté de la communauté scientifique puisqu’ils étaient un peu plus de 70 enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs de recherche et/ou doctorants à répondre à l’invitation et à participer à la matinée consacrée à la Recherche.
« Cette matinée nous a permis d’avoir une meilleure vision de la diversité des recherches menées à l’UBO en lien avec le changement climatique, explique Anne-Marie Tréguier, directrice de recherche au Laboratoire d’océanographie physique et spatiale (LOPS) de l’IUEM et également membre du Haut Conseil Breton pour le Climat (HCBC). Il est d’ailleurs fort probable que l’événement soit reconduit par l’UBO ce qui serait une grande satisfaction pour le HCBC qui a participé à initier cette dynamique. »
Les participants ont notamment été invités à se questionner sur ce qu’est de travailler de façon systémique et en interdisciplinarité, mais également à dégager des pistes et ouvertures possibles. « Il s’agissait non seulement de recenser quels projets nous poursuivons, mais aussi quels projets nous pourrions mener, précise Anne-Marie Tréguier. Les échanges ont permis de compléter les résultats d’une enquête préalable menée au sein des unités de recherche (UR) et des unités mixtes de recherche (UMR) de l’UBO. L’ensemble de ces données pourrait ainsi alimenter un projet de cartographie à l’échelle de l’établissement. »

Un après-midi placé sous le signe de l’action

L’après-midi était ouvert à l’ensemble des personnels et étudiants UBO. Il a permis aux quelque 73 participants aux ateliers d’aborder des thématiques au cœur de leurs pratiques professionnelles :  émissions de gaz à effet de serre liées aux activités, impact du numérique et déplacements professionnels. L’occasion de découvrir des leviers d’action concrets, comme en témoignent 3 collègues :

Sophie Lienart, responsable Communication et Relations entreprises à l’IUT de Brest-Morlaix
« L’atelier numérique responsable m’a apporté plusieurs enseignements concrets. D’abord, grâce à une approche ludique, nous avons pu comprendre les impacts environnementaux liés à notre usage du numérique au quotidien. J’ai pris conscience que les enjeux sont souvent très matériels, notamment en apprenant que 80% des impacts du numérique proviennent de la fabrication des équipements, contre seulement 20% pour leur usage.
Ensuite, l’atelier nous a permis de réfléchir ensemble à des actions concrètes pour réduire ces impacts, tant à titre individuel qu’à l’échelle de l’UBO. Ces réflexions collectives m’ont donné des idées pratiques pour diminuer mon empreinte écologique liée au numérique, renforçant ainsi mon engagement envers des pratiques plus durables et responsables. »

Nicolas Le Merrer, enseignant en philosophie et chercheur au laboratoire Héritage et Création dans le Texte et l’Image (HCTI)
« Au sein du comité DDRS de la faculté des Lettres et Sciences humaines, dont je suis membre, nous partagions le constat suivant : à l’heure où l’écologie des petits gestes du quotidien prédomine, quelles sont réellement les échelles de grandeur, comment discerner et hiérarchiser les priorités ? Selon moi, cela passe par une analyse factuelle, un diagnostic précis de l’impact des activités. Cela devrait être le point de départ de toute démarche et c’est ce qui m’a incité à participer à l’atelier Bilan de gaz à effet de serre. J’ai assisté également aux échanges du matin qui étaient consacrés à la recherche autour du dérèglement climatique. Si je ne suis pas spécialiste de cette discipline, ce n’est pas une raison pour m’en dessaisir. Au contraire, nous avons, au sein de l’université, un devoir d’exemplarité quant à cette question, qui exige de nous une réflexion profonde sur les modalités d’une coopération interdisciplinaire authentique, qui puisse être véritablement féconde. Les sciences humaines doivent faire l’effort de comprendre et les sciences dures faire l’effort d’expliquer. Si nous voulons que nos données scientifiques participent à la prise de conscience du dérèglement climatique et à sa politisation, nous devons commencer au sein de notre communauté universitaire. »

Delphine Dall, Coordinatrice SEA-EU 
« Dans le cadre de l’alliance SEA-EU, nous encourageons les personnels, étudiantes et étudiants à partir en mobilité en Europe dans les universités de l’alliance. Nous avons conscience du poids de ces voyages dans le bilan carbone de l’université. À ce titre, il me paraissait essentiel de participer à cet atelier sur les déplacements professionnels. Ce fut très intéressant de se retrouver entre collègues pour réfléchir à cette problématique. Si quelques aspects mineurs et des détails de mise en œuvre ont suscité quelques débats, nous nous sommes en revanche très vite entendus sur les grandes orientations de la future charte des déplacements et sur les efforts à mener. Cette dynamique est très positive et va dans le sens d’un consensus possible au sein de l’université. D’autant que le groupe était très représentatif de la communauté UBO avec une bonne mixité en matière de genre, d’âge et de services et composantes. Cet atelier était donc très enrichissant, y compris du point de vue de la méthodologie employée. C’est toujours intéressant de découvrir de nouvelles techniques d’animation et d’intelligence collective. »

Manuelle PHILIPPE, Ingénieure au laboratoire Amure et adepte de la facilitation graphique, a restitué les échanges de l’atelier participatif « déplacements professionnels ». Ces propositions seront étudiées par le groupe de travail en charge de la mise en place d’une charte des déplacements à l’échelle de l’établissement.