Des élèves de primaire à l’IUEM pour réfléchir sur l’océan

L’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM) a accueilli le 16 novembre des élèves des CM1 et CM2 de l’école du Vizac de St Renan. Les enseignants de ces deux classes ont mené en 2016-2017 un projet autour de l’impact des plastiques dans l’océan dans le cadre de « jeunes reporters des arts et des sciences » coordonné par Océanopolis et accompagné par des chercheur∙euse∙s et ingénieur∙e∙s, dont beaucoup de l’IUEM.

Les élèves et leurs enseignants ont travaillé sur le plan artistique en réalisant des sculptures d’animaux marins utilisant des éléments naturels et des éléments plastiques, et sur le plan scientifique en se projetant dans la peau de scientifiques du futur découvrant des animaux ayant assimilé dans leur corps des éléments plastiques. Ce faisant, ils ont parfaitement intégré les enjeux de la préservation de la mer et du littoral comme ils nous l’ont montré lors d’une présentation théâtralisée de leur travail à l’IUEM le 16 novembre. Ces enfants de 8 – 9 ans ont rappelé aux adultes que nous sommes qu’ils ne sont ni trop jeunes, ni trop insouciants pour se préoccuper de développement durable et qu’il est possible de le faire avec joie, beauté et plaisir.

Leurs œuvres égaient les murs du laboratoire AMURE à l’IUEM, interpellent et réjouissent. Deux ingénieur∙e∙s et doctorant∙e∙s de l’IUEM ont eu un grand plaisir à partager une journée avec ces enfants enthousiastes et à réaliser des expériences avec eux leur permettant de découvrir comment le CO2 produit de l’acidification de l’océan. Après la pollution par les macro-plastiques, ils ont ainsi travaillé sur la pollution de l’air et sur le mécanisme qui induit l’acidification des océans. Cette question de l’acidification des océans et de ses incidences sur les coquillages notamment nous a amenés à échanger sur les rapports entre les humains et les coquillages, via la conchyliculture, la perliculture.

Ces sujets ne sont pas simplement des prétextes à sensibiliser les enfants aux méthodes et outils scientifiques. Loin d’être anecdotiques, ils étaient au cœur de discussions sur le climat et l’océan à la COP23 à Bonn au début de ce mois de novembre à laquelle quatre membres de l’UBO ont participé. De la COP aux salles de classes, l’université de Brest joue pleinement son rôle de passeur de savoirs et d’acteur de la société, intégrée à la vie de la cité et concerné par la prise en compte par la société des grands enjeux tels que ceux du développement durable.

Crédit Photos: Séverine Julien

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