L’UBO a su se distinguer parmi les 8 universités concurrentes avec un projet original de vélos-batteries.
Qu’est-ce que le Prix pour le mieux commun ?
Ce prix national a été créé en 2021 par la FNCAS, référente sur les sujets de responsabilité sociétale dans l’ESR, et la MAIF, pour promouvoir et valoriser un établissement d’Enseignement Supérieur et de Recherche développant une initiative sociétale remarquable dans une démarche répondant aux Objectifs de Développement Durable.
Ainsi, le projet développé doit contribuer au déploiement d’une communauté universitaire inclusive, solidaire, responsable et exemplaire, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie. Les critères d’évaluation sont l’intérêt général et/ou l’utilité sociétale de l’initiative, l’implication du plus grand nombre des parties prenantes, la transférabilité de l’initiative et/ou des actions associées, l’originalité et l’exemplarité. Ce prix récompense l’établissement lauréat par une dotation d’un montant de 10 000 €.
Le projet de vélos-batteries de l’UBO
Le projet original et ludique de vélos-batteries défendu par l’UBO a convaincu le jury ! Le principe : adapter et mettre à disposition des personnels et des étudiants de l’université des vélos fixes, issus du recyclage, afin qu’ils puissent, en pédalant, recharger leur batterie de téléphone ou d’ordinateur.
Ce vélo-batterie se veut à l’interface de plusieurs thématiques : développement durable, qualité de vie au travail , vie de campus, santé… « Ce dispositif va complètement dans le sens de la campagne de lutte contre la sédentarité dans laquelle l’UBO vient de s’engager, explique Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail et porteuse du projet. Il s’agit d’une pratique simple qui ne nécessite ni pré requis physique, ni matériel de sport onéreux et spécifique. »
Au-delà de ces thématiques, l’outil est également conçu comme un vecteur de lien social entre étudiants et personnels de l’UBO. « Nous pouvons imaginer organiser des défis entre composantes. Ces vélos deviendraient alors des éléments d’émulation et d’animation », ambitionne Nelly Kervarec.
La mise en œuvre, à laquelle L’UBO Open factory et l’association Écomobilité UBO vont être très largement associés, sera progressive. « Cet appel à projets va nous permettre d’initier une phase d’expérimentation. Si le concept est simple il implique toutefois une vraie réflexion d’adaptabilité pour permettre une facilité d’utilisation pour tous les publics. Dans un premier temps, 3 vélos-batteries seront développés et testés sur des sites pilotes avant un déploiement plus large. Les directeurs de composantes seront sollicités pour identifier ces premiers sites d’implantation. »
Suivez l’avancée de ce projet sur le blog L’UBO, en vert c’est mieux !