L’égalité femmes-hommes à l’UBO : quelles perspectives ?

Une société moderne et durable ne saurait se concevoir sans la parité et l’égalité entre les femmes et les hommes, égalité de droit dont on attend également une réalisation dans les faits. Les projets en place et à réaliser par la mission « Égalité femmes-hommes » de l’UBO sont donc nombreux.

C’est le rôle de Françoise Pène, chargée de cette mission, qui rappelle que certaines fondations sont déjà posées. Ainsi, la charte pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans les établissements d’enseignement supérieur est signée, et les dispositions obligatoires, telles que la mixité dans les comités de sélection et dans les conseils, sont respectées. L’UBO est bien membre de la CPED, Commission Permanente des chargé-e-s de mission Égalité Diversité, et une réunion de cette commission à Brest est envisagée.

Le prochain projet phare à voir le jour est la mise en place de la cellule contre le harcèlement sexuel, et les formations associées. En attendant cette finalisation et parce que le harcèlement sexuel n’est pas toujours bien connu, des renseignements très détaillés sont regroupés dans le document suivant :

https://clasches.fr/sites/clasches.fr/files/clasches_guide-harcelement-sexuel-2014_web-bd.pdf

Le 25 novembre prochain et les suivants, l’UBO sera également partenaire de la Journée de lutte contre les violences faites aux femmes.

Et sur le long terme, il apparaît clairement qu’une réflexion doit être déployée pour accroître la vigilance et les opportunités relatives aux carrières. Comme le montre l’étude de Françoise Pène, le pourcentage des femmes occupant des postes de catégorie A parmi les BIATSS est bien inférieur à celui des femmes occupant des postes de catégorie C (50 vs 74%). La situation n’est pas moins préoccupante chez les enseignants et enseignants-chercheurs, puisque si les femmes représentent 52% des enseignants certifiés et 42% des maîtres de conférences, elles ne sont que 19% parmi les PU.

Françoise Pène souligne ainsi les problèmes relatifs à l’évolution des carrières des enseignantes-chercheuses, l’importance de lutter contre une auto-censure parmi les jeunes chercheuses qui entrave leur progression et qui mériterait des opérations d’informations et de conseil. Elle rappelle d’ailleurs que les sciences dites dures ne sont que trop faiblement féminisées.

Tout ceci témoigne bien du besoin d’une réflexion à l’UBO sur les possibilités d’évolutions de carrières des enseignantes, enseignantes-chercheuses et des femmes appartenant aux personnels BIATSS.

Enfin, la communication et l’expression sont des vecteurs de diffusion d’une vision de la société, et Françoise Pène appelle à une réflexion sur la féminisation des noms ou encore à une attention toujours accrue sur les supports de communication.

 

Pour en savoir plus :

http://www.letudiant.fr/static/uploads/mediatheque/EDU_EDU/5/6/65956-charte-pour-l-egalite-original.pdf

Et pour retrouver toutes les informations relatives à la mission « Égalité femmes hommes » de l’UBO :

http://www.univ-brest.fr/mission-egalite-femmes-hommes

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