Rencontre avec Anne-Emmanuelle Le Minous, chargée de projet Tous EGO

Anne-Emmanuelle Le Minous, chargée de projet « Tous EGO : Ensemble pour grandir et ouvrir » à l’UBO. Mars 2025.

Anne-Emmanuelle Le Minous a intégré l’UBO, en janvier 2025, en qualité de chargée de projet Tous EGO. Elle nous parle de son parcours et de ses missions.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre parcours ?

Anne-Emmanuelle Le Minous : J’aime le travail qui relie. J’ai 20 ans d’expérience en coordination de projets innovants et collaboratifs. J’ai travaillé en agence de communication et en centre de recherche. Entendre les vrais besoins, prendre soin des publics, de la diversité, réunir les bonnes personnes, créer des communs et innover par des pratiques d’intelligence collective, est ce qui m’anime. Et apprendre ! J’ai développé ces compétences dans des contextes variés : gestion de crise, recherche collaborative, formation initiale et continue, économie sociale et solidaire.

Quelles sont vos missions au sein de l’UBO ?

A.-E. Le Minous : Je coordonne le projet Tous EGO (Ensemble pour grandir et ouvrir), au service de la communauté UBO. Des recrutements sont d’ailleurs en cours pour constituer, à terme, une véritable équipe dédiée à ce projet.
L’ambition de Tous EGO est de faire de l’université un lieu où chaque étudiante et étudiant, quel que soit son handicap ou son genre, puisse trouver sa place et s’épanouisse pleinement. Plus que des adaptations au cas par cas, nous expérimentons des approches qui répondent aux besoins de tous. Le parti pris de ce projet est l’expérimentation et l’essaimage. Aussi, si la communauté a des propositions à tester, je suis à leur écoute !
Le pilotage, c’est aussi le suivi administratif et financier, le reporting interne et auprès du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la communication, etc.
J’assure également le lien avec les nombreux partenaires qui soutiennent nos expérimentations et avec qui nous construisons ce projet transversal : la fondation Ildys, les Genêts d’Or, le CHU, le conseil départemental, Brest métropole, et d’autres demain.
Nous faisons aussi réseau avec les autres lauréats de l’appel à projets : Universités Sorbonne nouvelle, Angers, Lorraine, Lyon 3 et Pau.

Quelles sont vos premières impressions ?

A.-E. Le Minous : Énergie, curiosité et engagement des personnes.
Toutes les personnes que je rencontre autour de ce projet s’engagent, initient de là où elles sont des actions de sensibilisation, questionnent leurs pratiques, expérimentent, font savoir.
Je peux citer déjà la semaine de sensibilisation aux handicaps énergisée par Clothilde et Suzanne du service d’Accompagnement des spécificités (SAS) et les Assises de la pédagogie qui auront lieu le 3 avril sur le thème de l’inclusion dans les pratiques pédagogiques, orchestrées par le SIAME.
Tous EGO ambitionne de catalyser et faire grandir cet élan.
Pendant le mois de mars, nous allons vers la communauté étudiante sur les différents sites de l’UBO pour recueillir ses perceptions sur l’inclusion à l’université.
Je remercie l’équipe de l’UBO Open factory – Julia, Sarah, Adamou et Claire – pour cette idée. Nul doute que l’engagement et l’envie de faire grandir l’expérience étudiante seront présents. C’est avec la communauté UBO que nous souhaitons expérimenter.
Je remercie chaleureusement les vice-présidents et vice-présidentes Nelly Kervarec, Hélène Couthon et Yves Quéré pour leur détermination sur le thème de l’inclusion.

Tous EGO : ensemble pour grandir et ouvrir

En juillet 2024, l’UBO a remporté l’appel à projet du MESR « universités inclusives démonstratrices » avec un ambitieux projet au service de l’inclusion et de la réussite des étudiantes et étudiants : Tous EGO.
Son ambition : placer les étudiants en situation de handicap au centre d’un processus transverse et collaboratif pour faire de l’université un lieu où chaque étudiante et étudiant, quel que soit son handicap ou son genre, puisse trouver sa place et s’épanouir pleinement. L’approche inclusive vise à agir au un niveau systémique pour éliminer les obstacles environnementaux qui affectent toutes les personnes. Elle permet aux individus de ne pas se définir selon une appartenance à un groupe spécifique, ce qui réduit les risques de stigmatisation liés à l’identification à un ou plusieurs groupes.
Cette démarche inclusive, l’UBO s’est également engagée à l’essaimer auprès d’autres universités en devenant également « démonstratrice ».
En savoir plus.

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