INITIATIVE ELD – Economics of Land Degradation NIGER & SENEGAL

Un projet à suivre … plusieurs expéditions sont prévues en novembre et en février/mars
Le projet  

www.eld-initiative.org

L’Initiative ELD est liée aux objectifs de développement durable 15.3 (neutralité de la dégradation des terres) et 15.9 (considérer les valeurs des écosystèmes dans les processus de planification).

L’Initiative sur l’économie de la dégradation des terres (ELD) souligne la valeur de la gestion durable des terres et fournit une approche globale pour l’analyse de l’économie de la dégradation des terres. Elle vise à renforcer les capacités d’acteurs nationaux pour évaluer économiquement les coûts de la dégradation des terres et les bénéfices d’investissements en aménagement durable des terres agroforestières, dans un but de (meilleure) intégration de ces informations dans les processus de décisions politiques, notamment pour la mise en place et révision des politiques publiques.

Ce travail s’effectue à l’interface sciences-politiques publiques, dans le cadre du processus sur la neutralité de la dégradation des terres de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (UNCCD). L’UMR Amure de l’IUEM assure le suivi et l’appui scientifique de 4 cas d’étude au Niger et 4 cas d’étude au Sénégal.

Au Niger et au Sénégal

Le choix des zones d’étude pour les cas d’étude ELD à mettre en place a été discuté lors des ateliers de lancement de projet dans les pays en février puis lors des ateliers de formation ELD en avril 2018. Ainsi, au Niger, les 4 groupes de travail sont :

  • Niger Est (Didier Tidjani (Université Abdou Moumouni Niamey)) ;
  • Maradi (Salifou Nouhou Jangorzo (Université de Maradi)) ;
  • Tahoua (Amani Abdou (INRAN)) ;
  • Simiri-Ouallam (Fourera Douramane (CNSEE)).

Figure 1: Contraste de gestion sur le site de Youri, Niger (Crédits photos : Emmanuelle Quillérou)

Et au Sénégal, les 4 groupes de travail sont

  • Pata (Katim Touré (ENSA, Université de Thiès)) ;
  • Mbar Diop (Ibrahima Ndiaye et Mayoro Diop (ESEA)) ;
  • Kamb (Talla Gueye et Samba Sow (INP)) ;
  • Kaffrine (Diaminatou Sanogo (ISRA)).

Figure 2: Avancée de la mine sur les terres agricoles sur le site de Mbar Diop, Sénégal (Crédits photos : Emmanuelle Quillérou)

Ces quatre sites d’étude permettent de couvrir un large éventail pour l’évaluation économique, avec plusieurs cultures, plusieurs systèmes de cultures, plusieurs zones climatiques, plusieurs activités économiques, parfois des conflits d’usages, mais aussi différents aspects de dégradation des terres.

En juillet 2018, des réunions de coordinations ont eu lieu et ont permis d’échanger sur la documentation déjà compilée, la budgétisation, le calendrier du plan d’action et les différentes méthodologies à mettre en place pour l’évaluation des services écosystémiques. Les discussions ont permis d’éclaircir certains aspects de la méthodologie et d’établir un calendrier prévisionnel pour chaque cas d’étude. Les prochains ateliers de travail se feront en novembre (Dakar : 5-10 novembre et Niamey : 10-15 novembre).

Contacts

–                 Emmanuelle Quillérou : emma_amure@yahoo.com

–                 Laure Zakrewski : laure.zakrewski@univ-brest.fr

–                 Mohamadou Lamine Diedhiou : mohamadoulamined@gmail.com

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