Jean-Eric, étudiant en M1 de droit public

Titulaire d’un Baccalauréat scientifique, j’ai tout d’abord tenté le concours de médecine à la Pitié-Salpêtrière à Paris. Ce choix relevait pour moi de la vocation. Toutefois, un manque de maturité conjugué à une faible endurance au travail m’ont conduit à l’échec.
Plus par dépit qu’autre chose, je me suis ensuite orienté vers une licence de biologie à Jussieu. J’ai très vite compris que je ne voulais pas en faire un métier et que mon attrait pour la biologie se résumait aux revues ou émissions spécialisées.

Concomitamment, je travaillais comme standardiste/réceptionniste dans un cabinet d’avocats pénalistes. J’ai donc un temps arrêté mes études et n’ai plus eu que cette seule activité pendant 3 ans. Fort de cette expérience et d’un contexte familial propice (mère avocate), j’ai finalement décidé d’entamer des études de droit à Brest.
Ce fut une véritable révélation. Féru de politique et plus généralement intéressé par tout ce qui fait notre société, j’ai trouvé une voie où pleinement m’épanouir. Tant la méthode de travail, rigoureuse, que la diversité des matières enseignées en licence m’ont convenu. Le droit est un domaine peu ingrat. Le travail régulier et sérieux est, la plupart du temps, couronné de réussite. L’inverse est en revanche rarement vrai. C’est, en outre, une filière qui me convenait parfaitement. En effet, la combinaison de mon plaisir pour la lecture et l’écriture (l’essentiel de notre travail) et de la rigueur ma formation scientifique a contribué à ma réussite en Licence.

La première année est plutôt introductive et méthodologique. Elle suppose de se plier à un formalisme particulier que l’on acquiert à force d’entrainement. La vraie difficulté n’apparait qu’en deuxième année. La troisième année est dans la continuité et ne présente donc aucune difficulté si l’on a passé jusque là les étapes sans encombre.

Si j’ai opté pour un Master 1 Carrières droit public c’est en raison de mon vif intérêt pour la chose publique. J’espère ainsi pouvoir étudier de manière approfondie les différentes manifestations de la volonté des personnes publiques (Etat, collectivités locales ou établissements publics), leurs diverses modalités d’action ou encore leurs relations avec les administrés.

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