Le blog « L’UBO en vert » devient « L’UBO en transitions »

Un nouveau nom plus en phase avec la politique menée par l’UBO en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. Yves Quéré, vice-président en charge des transitions, nous apporte son éclairage sur ce choix assumé.

Yves Quéré, vice-président en charge des transitions

« Les enjeux sociétaux et environnementaux bouleversent et bouleverseront encore nos modes de vie et de travail. Il est crucial d’agir mais aussi d’anticiper et de nous projeter. Le monde de demain ne sera pas celui que l’on connaît aujourd’hui, même si nous agissons fortement à notre échelle.
Un grand principe qui conduit notre stratégie DDRS est la non-dissociation des enjeux sociétaux et environnementaux. En effet, nous avons autant d’effets de levier sur la place de nos activités dans la société, que sur leur impact sur la planète. Être en transition indique une mise en action vers un futur plus souhaitable et soutenable. Cela passe par plus de participatif, d’intelligence collective, de collaborations et de partage pour mieux cocréer voire pour codécider sur certains sujets. »

Un changement de nom et une ambition réaffirmée : mettre en lumière les initiatives de développement durable et de responsabilité sociétale portées par l’établissement et la communauté universitaire.

Les “Cafés du port” de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes pour réfléchir et échanger ensemble sur les ports bretons du futur

La Chaire Transitions Portuaires et Maritimes organise en 2025 des temps conviviaux d’information et de discussion, intitulés les “Cafés du Port”.

Chercheuses et chercheurs, actrices et acteurs du monde socio-économique, représentantes et représentants d’institutions publiques, citoyennes et citoyens, échangeront à cette occasion sur différentes thématiques en lien avec les enjeux et problématiques de la chaire. Le premier cycle d’échanges se tiendra entre janvier et juin 2025 et portera sur “Les ports bretons du futur”.

Quels ports après les énergies fossiles ?

Alors que le secteur maritime représente près de 3% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial*, comment les ports, très consommateurs en énergies fossiles, sont-ils engagés dans la décarbonation de leurs activités et infrastructures ? Quelles sont les alternatives aux énergies fossiles pour le secteur portuaire ?

C’est sur ce thème des ports après les énergies fossiles que portera le premier Café du Port de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes, le mercredi 22 janvier 2025 à 18h30.

Avec les interventions de :

  • Christophe Chabert, Directeur de BrestPort ;
  • Morgan Hennequin, Directeur de terminal au sein du groupe Tespa ;
  • Gaëlle Guéguen Hallouët, Professeure de droit public à l’Université de Bretagne Occidentale (UMR AMURE), Directrice de l’UMR AMURE et Co-porteuse de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes ;
  • Eric Foulquier, Maître de conférences en géographie à l’Université de Bretagne Occidentale (UMR LETG) et Co-porteur de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes.

Lieu : Bar-restaurant Enracinés, 24 rue d’Aiguillon, Square Wilson, Brest Gratuit, sans inscription et ouvert à tous

>En savoir + : https://www.univ-brest.fr/chaire-transitions-portuaires-et-maritimes/fr/page/tables-rondes-les-cafes-du-port

*Source : https://www.mer.gouv.fr/la-decarbonation-de-la-filiere-maritime

A propos de la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes

Les chaires partenariales sont des dispositifs récents dans le monde académique. Elles visent à fédérer acteurs scientifiques, institutionnels et industriels autour d’un sujet à enjeux pour un territoire donné. Initiée en 2023 et inaugurée en novembre 2024, la Chaire Transitions Portuaires et Maritimes, portée par la Fondation UBO, est la première chaire française consacrée aux territoires et industries portuaires et maritimes.

Elle offre un espace de dialogue entre le monde académique et le monde socio-professionnel en consacrant ses activités à l’ensemble des sites portuaires de la Bretagne. En favorisant la diffusion et la co-construction du savoir scientifique, l’objectif est d’accompagner les acteurs du territoire dans les défis liés aux transitions du secteur portuaire à l’heure du changement climatique. Trois types d’actions sont portés par la chaire : la recherche appliquée, la formation et la médiation scientifique.

>En savoir + : https://www.univ-brest.fr/chaire-transitions-portuaires-et-maritimes


L’IUT de Brest-Morlaix passe au vert : les engagements écologiques de l’établissement se multiplient en 2025

L’IUT de Brest-Morlaix, composante de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), renforce son engagement pour la transition écologique en 2025. Innovations pédagogiques, nouvelles pratiques éco-responsables sur le campus et interdisciplinarité : l’établissement mobilise l’ensemble de sa communauté pour conjuguer apprentissage et action concrète en faveur d’un avenir durable.

Une semaine de la transition écologique du 13 au 16 janvier pour les étudiants de 2ème année de BUT

L’IUT de Brest-Morlaix met la transition écologique au cœur de ses priorités en organisant une semaine dédiée à la Transition écologique pour un Développement Soutenable (TEDS), rassemblant les quatre départements du campus brestois. Cet événement unique en son genre mobilise tous les étudiants de 2ème année de Bachelor Universitaire de Technologie dans un objectif commun : devenir des acteurs informés et responsables face aux défis environnementaux et sociaux de demain.

« C’est exceptionnel que les quatre départements de l’IUT soient mobilisés ensemble pour la transition écologique, souligne Franck Le Bolc’h, Directeur de l’IUT. L’organisation a été complexe, mais notre commission développement durable a relevé le défi avec brio. C’est une vraie fierté ! »

Durant cette semaine, du 13 au 16 janvier 2025, les étudiants participent à plusieurs activités, dont :

  • L’atelier 2tonnes, une simulation ludique et participative permettant de comprendre les enjeux de la réduction des émissions de CO₂. L’objectif est de se projeter dans un avenir durable en découvrant les leviers concrets d’une transition énergétique et sociale. 20 groupes de 15 étudiants de 2ème année suivront cet atelier.
  • Des projets en groupe interdisciplinaire, axés sur les problématiques réelles proposées par des entreprises et collectivités partenaires. Ces activités favorisent l’intelligence collective, le design thinking et une approche systémique des enjeux de transition.

Pendant 4 jours, les 300 étudiants de Génie Biologique (GB), Génie Mécanique et Productique (GMP), Gestion des Entreprises et des Administrations (GEA) et Génie Electrique et Informatique Industrielle (GEII) travailleront ensemble sur des problématiques réelles, de la définition de la problématique à une restitution orale et écrite de solutions concrètes.

« Nous sommes en parfaite adéquation avec les préconisations du ministère : favoriser l’interdisciplinarité et une approche transversale pour former des étudiants capables d’agir concrètement sur les transitions en cours, précise Sabine Roussel, Chargée de mission développement durable. Désormais, tous les étudiants de l’IUT de Brest suivront un parcours de formation dédié à la transition écologique. Ce parcours débute en 1ère année avec une prise de conscience, enrichie par la Fresque du Climat, et se poursuit par des enseignements concrets liés à leur futur métier. Il culmine avec cette semaine où ils devront mener de bout en bout un projet réalisable. C’est une façon de leur prouver que, dans leur future vie professionnelle, ils pourront être des acteurs de la transition ! »

Exemples de sujets :

  • Pour Brest Métropole : Comment imaginer des zones plus calmes et plus fraîches dans les zones bruyantes et îlots de chaleur urbains de Brest, pour améliorer le bien-être des habitants ?
  • Pour le Brest Urban Trail : Comment progresser sur différents aspects de la RSE dans le cadre de l’organisation de l’évènement ?
  • Pour Rhelko (anciennement Kohler-SDMO) : Comment réduire l’empreinte carbone de la mobilité des salariés ?

Des panneaux photovoltaïques pour une énergie renouvelable

L’IUT de Brest-Morlaix ne se contente pas d’enseigner la transition écologique, il l’applique également sur son campus. L’institut investit cette année dans l’énergie solaire avec l’installation de panneaux photovoltaïques sur son campus de Brest. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de réduction de l’empreinte carbone.

Budget : 250 000 € financé par l’IUT de Brest-Morlaix
Installation prévue durant le 1er semestre 2025.

« Ce projet de panneaux photovoltaïques vise à répondre à notre talon de consommation, c’est-à-dire à couvrir l’énergie nécessaire pendant les périodes d’inoccupation des bâtiments, indique Franck Le Bolc’h. Notre objectif principal est l’autoconsommation, plutôt que la revente de l’énergie produite, pour maximiser l’impact écologique direct de cette initiative. »

Des moutons pour un campus éco-responsable

Depuis décembre, cinq moutons paissent sur le site brestois. Cette initiative d’éco-pâturage contribue à l’entretien naturel des espaces verts tout en réduisant l’impact environnemental des pratiques habituelles. Ces moutons pourront être intégrés dans des projets pédagogiques pour les étudiants qui effectuent le parcours Agronomie, en BUT Génie Biologique. L’établissement a également invité les écoles primaires et maternelles du quartier à venir assister à la tonte des animaux dans une volonté d’ouverture et de collaboration avec la communauté locale. Des hôtels à insectes ont également été installés pour favoriser la biodiversité sur le campus et sensibiliser à l’importance de la protection de ces animaux. « Ces nouveaux résidents rendent le campus plus accueillant et apaisant, tout en incarnant concrètement notre engagement écologique, complète Franck Le Bolc’h

Les Tontons Tondeurs, spécialisés en écopâturage, ont installé 4 moutons d’Ouessant sur le campus de l’IUT de Brest/Morlaix.

Un engagement vert qui se poursuit

L’IUT de Brest Morlaix est engagé depuis quelques années dans des projets de développement durable :

  • Création d’une commission développement durable en 2022. Cette commission est composée de plusieurs groupes de travail sur les sujets jugés pertinents, comme la biodiversité du campus ou les transports.
  • Installation de nombreux abris à vélos et de places de covoiturage pour encourager la mobilité douce depuis
  • Bilan carbone réalisé en 2023
  • Travaux de rénovation et d’isolation du bâtiment C en 2023
  • Installation de luminaires intelligents en 2024
  • Plantation d’arbres fruitiers sur le campus au premier trimestre 2025 Régulation du chauffage (en étude).



Oser au féminin : la suite 

Les participantes lors de l’atelier du 12 décembre dernier.

Depuis octobre 2021, l’UBO propose à ses personnels féminins un cycle de formation inédit : « Oser ! Au féminin ». Ce puissant outil au service des femmes qui composent la communauté UBO s’étoffe désormais d’un dispositif complémentaire, accessible à toutes les stagiaires du réseau « Oser ». 

« Pour moi, il y a eu un avant et un après Oser ! au féminin », affirme Dorothée Guérin, vice-présidente Égalité Femmes-Hommes et Lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS), et qui a suivi le 2e cycle de cette formation en 2022. « C’est vraiment le début d’une prise de conscience et d’un cheminement que l’on a envie et besoin de poursuivre, en continuant à se former. Un potentiel qu’il faut continuer à nourrir » ajoute-t-elle. Or, dans notre tourbillon quotidien, entre contraintes professionnelles et personnelles, la formation continue peut se révéler un véritable défi. « Sans une inscription formelle de ces moments d’apprentissage et de développement dans notre emploi du temps, il est souvent difficile de trouver l’espace et la respiration nécessaires ». Ainsi, pour poursuivre le travail engagé lors de leur formation initiale, toutes les stagiaires « Oser » pourront également participer à deux nouveaux rendez-vous annuels : une ½ journée de travail sur une thématique choisie et un second temps sous un format plus informel.

Continuer à oser, grâce à deux rendez-vous annuels

La première rencontre a eu lieu le 12 décembre dernier et a réuni des participantes de chacune des promotions. 29, sur les 45 collègues déjà formées, ont répondu présentes pour cette première édition dont la thématique, retenue collégialement, était  « Se rendre visible et s’affirmer au quotidien professionnellement ». Un atelier « Visibilité – Être dans le jeu ! » avait été conçu par Jackie Aubrée, coach formatrice, en lien avec Gaëlle Dauer et Stéphanie Renard, deux personnels UBO et stagiaires de la session de 2024. L’objectif de cette demi-journée : imaginer une nouvelle étape pour se donner de la reconnaissance et passer à l’action. « Nous avons bénéficié de témoignages de deux anciennes stagiaires, d’un atelier sur le rapport à notre image (notre vision et le ressenti des autres), d’une formation sur LinkedIn et avons abordé de nombreux sujets corollaires. Nous avons clos cette matinée par un moment de convivialité autour d’un déjeuner » précise Dorothée Guérin.
Le second rendez-vous aura lieu en juin et prendra la forme d’un goûter-débat avec une autrice.

Un réseau à cultiver

Les collègues qui ont déjà bénéficié de la formation « Oser ! Au féminin » sont unanimes : des liens se forment entre participantes. C’est aussi le constat de Dorothée Guérin : « Je ressens le besoin de retrouver les anciennes du groupe. Nous avons gardé contact et nous échangeons grâce à un groupe whatsapp » confirme-t-elle. Chaque année, au mois de juin, un temps de convivialité réunissait déjà l’ensemble des stagiaires de l’année (une vingtaine en moyenne).
Ce nouveau dispositif va permettre d’aller plus loin, ce dont se réjouit Dorothée Guérin : « Il est capital d’entretenir ce réseau, confirme-t-elle. C’est en effet un véritable levier pour faire avancer l’égalité professionnelle au sein de l’UBO. Les collègues qui passent par Oser prennent conscience des représentations limitantes et des spécificités des femmes et peuvent sensibiliser à leur tour. »

« Oser ! Au féminin », un dispositif inédit mis en place par l’UBO

Cette formation a pour objectif premier de permettre aux femmes d’identifier et de lever les freins dans leur carrière, de renforcer leur confiance et leur estime de soi. Son but est aussi de leur donner des outils pour adopter de nouveaux comportements et oser… passer à l’action ! Depuis sa mise en place en octobre 2021, 45 collègues en ont bénéficié. Et 24 nouvelles collègues seront formées en 2024/2025. En savoir plus.

Un théâtre-forum pour sensibiliser sur l’inclusion au travail

Une action proposée par Échappées Belles et Exéco Ouest.

À l’occasion de la journée internationale des personnes en situation de handicap, le mardi 3 décembre dernier, et dans le cadre de sa politique d’inclusion, l’UBO organisait une action de sensibilisation de ses personnels au handicap dans le monde du travail. Objectif : sensibiliser les participants et participants à leur rôle décisif en matière d’intégration et d’accompagnement des personnes ou collègues en situation de handicap.
Et ce, grâce au théâtre-forum. Ce format participatif et ludique est un puissant outil pour prendre conscience des comportements, identifier les freins au changement et imaginer collectivement des leviers d’action.

Au travers de plusieurs saynètes théâtrales, les participantes et participants ont pu prendre conscience des clichés qui entourent le handicap au travail, déconstruire leurs propres représentations, et plus globalement identifier les attitudes ou postures à éviter ou à adopter dans certaines situations tout en explorant collectivement des réponses possibles à des situations concrètes.

Campus innovant et durable : une nouvelle formule pour un dispositif qui a fait ses preuves !

Un travail est en cours pour renforcer l’accessibilité de la salle de musculation UBO de Brest aux étudiants et personnels atteints de déficience visuelle.

Le dispositif Campus innovant et durable (CID), c’est un marathon créatif et, dorénavant aussi, un accompagnement sur mesure que la communauté universitaire peut solliciter tout au long de l’année. Une formule plus flexible pour donner vie aux initiatives et les expérimenter plus facilement sur les campus. L’UBO, en vert c’est mieux ! vous propose un petit tour des expérimentations en cours, issues des précédentes éditions de CID.

Transformation des plastiques 

Intitulé au départ « Lab’oucle : Transformation des plastiques non-souillés des laboratoires de l’UBO », ce projet s’est révélé lors de l’édition 2021-2022.
L’idée ? Collecter les déchets plastiques générés par les laboratoires de l’UBO pour les valoriser et leur donner une seconde vie. L’expérience a débuté au sein de l’IUEM, puis a été rejoint, en septembre 2023, par d’autres structures et partenaires : la faculté de Médecine et Sciences de la santé, la faculté des Sciences et Techniques, l’ÉSIAB, la Fondation ILDYS et Éco Action +. Financé par la Fondation UBO, ce projet a permis de tester des processus de collecte, de tri et de transformation de ces déchets. Une fois broyées, les paillettes de plastique sont fondues puis façonnées (dans des moules ou via des machines à commande numérique) pour vivre une nouvelle vie. Ces déchets sont devenus par exemple un portoir à pipette, un porte document, une signalétique, du mobilier de bureau, un porte-manteaux, des tabourets ou des chaises !
Les résultats de cette expérimentation seront bientôt présentés par l’UBO Open Factory. et un nouveau plan d’actions doit être construit pour élargir cette démarche de recyclage et de transformation à l’échelle de l’établissement.

Inclusion des handicaps dans les activités sportives

Le projet « Un trou dans la raquette » qui a vu le jour lors du marathon créatif CID en mars 2024 a pour ambition de rendre le campus et ses activités sportives accessibles à toutes et tous, qu’elles que soient ses différences. Aujourd’hui porté par le SUAPS et l’UBO Open Factory, ce projet trouvera son terrain d’expérimentation à travers le projet Tous EGO.
Plusieurs actions sont d’ores et déjà ciblées et en cours de test comme, par exemple, l’accessibilité de la salle de musculation UBO de Brest aux étudiants et personnels atteints de déficience visuelle. La directrice du SUAPS, un étudiant malvoyant et Idéographik Bretagne sont à pied d’œuvre pour inventer un plan tactile de la salle pour s’y repérer. L’aménagement de la salle et la signalisation des machines sont aussi en réflexion pour permettre aux personnes déficientes visuelles de profiter de cette salle en autonomie et en toute sécurité.
Ce projet d’établissement pourra aussi se décliner à travers une communication inclusive des activités physiques et sportives proposées par le SUAPS pour que toutes les personnes se sentent concernées et puissent accéder, dans un futur proche, à une offre d’activités physiques et sportives adaptées.

Cohabitation sereine sur le campus du Bouguen

Né lors de la dernière édition du CID, ce projet d’aménagement du campus du Bouguen vise à favoriser les mobilités douces, en créant des espaces sécurisés et fluides pour les cyclistes, les piétons et les personnes à mobilité réduite.
Des voies vertes UBO qui permettraient de limiter les déplacements inter-campus en voiture, de repenser les accès pour les personnes à mobilité, de créer de nouveaux lieux de vie extérieur le long de ces voies : espace vert, tables de pique-nique, jardin partagé, espace de sport, etc.
Un projet d’envergure qui s’inscrit dans la politique de Développement durable et de Responsabilité sociétale (DDRS) de l’établissement. Les prochaines étapes de ce projet ? Proposer un partenariat à Brest Métropole pour lier cette initiative aux actions existantes du territoire, définir un cadre de mise en œuvre et d’expérimentation, réaliser une étude technique terrain plus approfondie et organiser une session participative pour recenser les idées des usagers de l’UBO.

Vous l’avez compris, le CID, c’est donc un large éventail de thématiques et des initiatives variées pour construire un campus socialement et écologiquement plus durable !
Plus d’infos sur ce dispositif : https://www.univ-brest.fr/campus-innovant-durable/fr

Tri sélectif : l’UBO passe à la vitesse supérieure

Le prototype d’un îlot de tri, réalisé par l’ESAT les papillons blancs, en bois de Douglas issu de forêts françaises gérées durablement.

Conformément à ses engagements, et après avoir mis en place la collecte sélective du papier en 2023, l’UBO élargit et déploie le tri sélectif des déchets ménagers sur ses campus. 

« Entre la recherche, la formation, l’administratif et la vie quotidienne, ce sont près de 250 tonnes de déchets qui sont collectées tous les ans à l’université, explique Marie-Amélie Lacroix, responsable du pôle Développement durable et Responsabilité sociétale de l’UBO. Cela correspond à un véritable enjeu environnemental et à une forte attente de la part de la communauté UBO ».

À l’université, depuis 2015, la collecte du papier se faisait sous forme d’apport volontaire, grâce aux bennes positionnées à l’extérieur des bâtiments. En 2023, la collecte sélective du papier par les agents d’entretiens au sein même des locaux a été mise en place dans un certain nombre de composantes. Demain, cette logique de tri ira plus loin grâce à l’installation d’îlots de tri qui vont permettre de séparer :

  • papier, journaux, magazines d’une part (poubelle bleue), 
  • carton, plastique et métal d’autre part (poubelle jaune),
  • du reste des ordures ménagères non recyclables (poubelle grise).

« À partir de fin novembre 2024, et selon un calendrier progressif sur l’année 2025, des îlots de tri sélectif vont être mis à disposition des étudiants et des personnels, à l’intérieur des bâtiments. En parallèle, la gestion de l’enlèvement des différents déchets  sera réorganisée pour permettre leur valorisation » précise Marie-Amélie Lacroix.
Les éléments recyclables ainsi collectés seront acheminés vers des filières adaptées. Le contenu de la poubelle bleue reprendra le chemin des papeteries pour faire de la cellulose de papier ou des boîtes d’œufs, celui de la poubelle jaune ira au centre de tri des emballages le plus proche : Triglaz à Plouedern pour les sites de Brest et Plouzané et Écotri à Fouesnant pour les sites de Quimper.

Pour que chacune et chacun se repère facilement, l’université a fait le choix de reprendre les codes couleurs communément utilisés pour la collecte des déchets. Et une signalétique rappelant les consignes de tri accompagnera chaque îlot !

Un travail conjoint avec le service général d’Entretien (SGE), le service Santé et Sécurité au travail (SST) et le pôle DDRS de l’université sera réalisé pour lancer le déploiement des dispositifs de tri tout en assurant le respect des consignes de sécurité. En parallèle, un système de suivi mensuel des tonnages de déchets revalorisés sera mis en place pour évaluer les gains obtenus et mettre en place d’éventuelles actions correctives.

Même si la généralisation du dispositif prendra encore quelques mois, c’est le début d’un grand changement pour l’établissement !

L’UBO en route vers son plan de mobilité

Le Village des mobilités organisé par l’université pour les étudiantes, étudiantes et personnels, en septembre dernier.

Une grande enquête sur les mobilités durables en avril, de l’événementiel autour de la semaine des mobilités en septembre : 2024 a été l’occasion d’un travail approfondi sur le thème des mobilités à l’UBO. Ce travail d’état des lieux va se concrétiser au premier trimestre 2025 par la soumission au conseil d’administration du futur plan de mobilité de l’université. Le point avec Gwendal Quiguer, assistant ingénieur Développement durable en charge des mobilités.

Qu’est-ce qu’un plan de mobilité (PDM) ?
Gwendal Quiguer : « Un PDM vise principalement à réduire les émissions de CO2 liés aux déplacements que cela soit pour les trajets domicile-travail ou pour les trajets professionnels. Il s’agit donc de recenser les déplacements des personnels et du public étudiant de l’UBO. Il faut aussi analyser tout ce qui va conditionner ces déplacements comme les horaires, le nombre et la qualité des équipements disponibles, les contraintes autres (vie de famille, pouvoir d’achat…), etc. Enfin, le PDM se termine par un plan d’action visant à diminuer l’impact écologique des déplacements domicile-travail et professionnels tout en tenant en compte des enjeux sociaux de nos parties prenantes »


Est-ce que vous pouvez déjà nous communiquer quelques faits saillants du futur PDM de l’UBO ?
G. Q. : « On peut déjà dire qu’on ne part pas de rien puisque la question du télétravail est bien avancée à l’UBO et la part modale du vélo est importante (8,7%) par rapport à la moyenne brestoise (4,5%). Pour autant, il reste encore du chemin à parcourir. On sait que 3 étudiants sur 4 et la moitié des personnels du campus du Bouguen habitent à moins de 30 minutes en vélo : il y a donc là un potentiel énorme ! De même, sur les déplacements professionnels, on a pu constater que le personnel est assez ouvert à une moindre utilisation de la voiture individuelle et de l’avion, à condition de faciliter l’usage des alternatives et d’avoir des règles communes. »

Quel est le calendrier du PDM de l’UBO ?
G. Q. : « Le travail sur le plan de mobilité de l’UBO a démarré en janvier 2024 et il arrive maintenant dans sa phase finale. La rédaction d’une première version est achevée et doit maintenant faire l’objet d’arbitrages et de discussions auprès des différents services concernés. Il fera ensuite l’objet d’une concertation/présentation au sein des différentes instances de l’UBO, avant une présentation au vote du conseil d’Administration au cours du 1er semestre 2025. »

Retour sur la semaine des mobilités et les résultats de l’enquête

En septembre dernier, l’UBO a fêté les mobilités durables à l’occasion de la semaine européenne de la mobilité. Objectif : mettre en lumière les pratiques de mobilité respectueuses de l’environnement et encourager leur adoption au quotidien. Les nombreuses formations proposées et le village des mobilités ont donné lieu à des échanges constructifs sur les enjeux liés aux transports durables. Autre constat positif : la communauté universitaire a pu juger, voire tester, les solutions alternatives à la voiture individuelle, ce qui a même décidé certaines et certains à sauter le pas de la mobilité décarbonée !
L’événement a aussi été l’occasion de partager les résultats de la grande enquête menée au printemps dernier auprès de la communauté universitaire sur ses modes de déplacements. Les données recueillies ont bien sûr permis d’orienter la future stratégie de l’UBO en matière de mobilité. L’enquête a ainsi montré que l’usage de la voiture solo est encore important pour les trajets domicile-travail, surtout chez les personnels (45,3% contre 18,9% parmi les étudiants). Un des objectifs du plan de mobilité sera donc de faire baisser ces chiffres au profit du covoiturage, du vélo, de la marche ou des transports en commun. Retrouvez ici les principaux résultats de l’enquête.

Une Fresque du numérique pour aider les étudiants en informatique à s’emparer des enjeux environnementaux

La première Fresque du numérique du département d’Informatique a rassemblé environ 90 étudiantes et étudiants, ainsi qu’une dizaine d’organisateurs.

En ce début d’année universitaire, le département d’Informatique de la faculté des Sciences et Techniques a innové en matière d’accueil et de sensibilisation environnementale. Pour la première fois, les étudiants de deuxième année de licence (L2) ont participé à une Fresque du numérique, un atelier collaboratif visant à comprendre l’impact environnemental du numérique.

Une initiative pédagogique innovante

Cette démarche, préparée depuis plus d’un an et demi, a mobilisé une dizaine de personnels du département d’Informatique – enseignants, enseignants-chercheurs et doctorants – qui se sont spécialement formés à l’animation de ce type d’atelier. Et ce, pour répondre à un double objectif : créer du lien entre les étudiants dès leur arrivée en L2 et les sensibiliser aux enjeux de la sobriété numérique, en tant que futurs professionnels et citoyens.

Un format ludique et participatif

À travers un jeu de cartes, les participantes et participants ont ainsi pu découvrir les impacts environnementaux du numérique, puis ont construit ensemble une fresque illustrant ces enjeux. Les discussions et débats qui en ont naturellement découlé leur ont permis d’identifier des solutions concrètes à mettre en œuvre au quotidien, tant sur le plan personnel que collectif. L’atelier a aussi mené à des révélations surprenantes ! En effet, il a suscité de nombreuses réactions chez les étudiantes et étudiants. « Les étudiants ont été particulièrement étonnés d’apprendre que la fabrication d’un ordinateur de 2kg nécessite 800 kg de ressources*, sans compter l’eau », explique Valérie Marc, enseignante responsable de la deuxième année de licence d’informatique à l’initiative du projet.

* Sources : rapport de l’ADEME de 2018

Former les acteurs du changement

Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large, alignée sur les Objectifs de Développement Durable 2015-2030 de l’ONU et les objectifs de l’alliance européenne SEA-EU dont l’UBO est membre. En tant que futurs professionnels de l’informatique, ces étudiantes et étudiants auront en effet un rôle crucial à jouer dans les politiques RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) des entreprises dans lesquelles il et elles travailleront. Par exemple, en développant des logiciels supportant plus longtemps les équipements vieillissants – aspect peu pris en compte actuellement par les acteurs de l’industrie du logiciel –, ils pourront contribuer à réduire l’impact environnemental du numérique.

Une initiative pérenne

Face au succès de cette première édition, le département d’Informatique a décidé de pérenniser l’événement. La Fresque du numérique sera désormais organisée chaque année pour accueillir les nouveaux étudiants de L2 Informatique, marquant ainsi l’engagement durable du département dans la formation de professionnels responsables.

Du théâtre pour parler de sédentarité entre collègues

Mardi 8 octobre, tous les personnels de l’université étaient invités à participer à un théâtre forum sur le thème de la sédentarité et de la promotion des activités physiques et sportives. Une façon originale et ludique de souligner l’importance du « Bouger bouger », y compris au travail.

À partir de saynètes interprétées par deux comédiens de « Un rôle à jouer », les participantes et participants ont pu échanger sur la sédentarité et sur leur pratique physique et sportive et débattre des bénéfices, des freins ou encore des leviers d’action au sein de l’université.

L’UBO incite au Bouger, Bouger !

« Bouger, bouger, c’est la clé ! » C’est le mot d’ordre de la campagne de sensibilisation et d’action contre la sédentarité au travail lancée par l’université en juin 2024.
Début mai, l’UBO a remporté l’appel à projets « Activités physiques et sportives en milieu professionnel » du FIACT. Un coup de pouce financier qui a permis à l’université l’élaboration d’un ambitieux plan d’action : campagne de sensibilisation, événementiel, etc.
Objectif : sensibiliser les personnels aux risques liés à la sédentarité et mettre en œuvre un environnement favorable à la pratique d’activités physiques et sportives.

Un théâtre-forum pour les personnels

Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail, et Nadège Autret, directrice du service universitaire des Activités physiques et sportives (Suaps), ont assuré le lancement de l’événement.

Premier événement de cette rentrée universitaire 2024-25 : un théâtre-forum, animé par la compagnie « Un rôle à jouer ». Une troupe avec laquelle l’université a déjà collaboré, notamment dans le cadre de ses Assises de la Qualité de vie au travail des personnels UBO (ABER).
Près d’une soixantaine de collègues a répondu à l’invitation et saisi l’occasion de venir échanger sur ce thème que le gouvernement a d’ailleurs érigé en grande Cause nationale 2024.
À partir de trois saynètes interprétées par deux comédiens, les participants ont réagi, donné leur point de vue et échangé sur la sédentarité, ses risques, les solutions, les freins à l’activité physique ou sportive, les bénéfices, etc.
« Les échanges ont été très fructueux, se réjouit Nelly Kervarec, vice-présidente Vie de campus et Qualité de vie et des conditions de travail. Ce temps de parole a été un véritable espace d’expression. Il a permis de confirmer des pistes de solutions envisagées, et même de faire émerger de nouvelles idées. La mobilisation de presque 60 collègues nous prouve également que ce sujet est une problématique collective dont il est essentiel que nous nous emparions. »

Les participantes et participants témoignent

Un format plébiscité par les personnels participants, et notamment Pierre-Yves Détré, ingénieur audiovisuel et multimédia au SIAME. « Je suis d’abord venu pour découvrir avec une grande curiosité le théâtre-forum. J’ai été très largement séduit et impressionné par la qualité de la prestation des comédiens et la pertinence des saynètes. De mon point de vue, l’objectif a été largement atteint avec de nombreuses réactions du public et des partages d’expériences inspirants.»
Même constat positif pour Catherine Bertignac, responsable du département des Publics des Bibliothèques universitaires : « Je suis venue par curiosité, en me disant que je ne resterais peut-être pas très longtemps. Finalement, je suis restée, et j’ai apprécié le dispositif, en particulier les saynètes du duo d’acteurs, Manon et Geoffroy, qui montraient avec douceur et un trait d’humour nos travers et nos réticences à bouger. »
Élodie Alençon, chargée de communication de la faculté des Sciences du sport et de l’éducation, a été autant attirée par la thématique que le format : « Je me suis rendue au théâtre forum dans le but de découvrir à la fois un peu plus la campagne UBOuge, mais aussi dans l’idée de passer un bon moment autour des questions liées au bien être par l’activité physique. J’ai beaucoup aimé les saynètes qui nous ont permis, à la suite, d’avoir des échanges très intéressants entre collègues. »
Qu’en ont-ils retiré ? Bernadette Grisart, électronicienne en faculté des Sciences & Techniques, et qui a participé à ce théâtre-forum « par curiosité », retient « qu’il faut mettre en pratique des moments de relaxation et des gestes pour se détendre dans la journée. »
Pour Pierre-Yves Détré, c’est « surtout cette distinction entre activité physique et sportive et les possibilités pratiques pour adopter des gestes au quotidien. »
Pour Élodie Alençon , ce seront « les partages de bonnes pratiques et astuces pour bouger plus, bouger mieux et surtout comme on peut ! »
Catherine Bertignac, quant à elle,  retiendra de cette expérience « qu’il faut prendre ”le droit de s’autoriser à prendre du temps” pour l’activité physique, même au travail. Ce n’est pas un sujet dont je parle vraiment avec les collègues, ajoute–t-elle. Je ne l’intègre pas dans mon fonctionnement professionnel, et je trouve que c’est intéressant d’être encouragés à y réfléchir. » 

Prochaine étape : la karavan UBOuge

Quelle sera la prochaine action Bouger, bouger de l’UBO pour ses personnels ? Le public participant en a eu l’annonce en exclusivité !
« La prochaine action qui sera lancée mi-octobre est la Karavan UBOouge. Il s’agit d’un véritable dispositif de proximité, a expliqué Nadège Autret, directrice du service universitaire des Activités physiques et sportives (Suaps). La Karavan se déplacera sur les sites et composantes de l’université pour recueillir les besoins des personnels, puis reviendra proposer une activité à la carte, spécialement conçue pour répondre aux attentes qui auront été exprimées par les collègues. ».
Gabriel Lucas, étudiant à l’UBO en master 2 Activité physique adaptée de la Faculté des Sciences et de l’Éducation, et alternant au Suaps, se chargera de l’animation de la Karavan. Une chose est sûre, ça va bouger, bouger !